« Les jeux originaux » Et si on jouait à faire du sport ?

France

Introduction

Et si on jouait à faire du sport ? Les Jeux Originaux itinérants – Un projet novateur d’activités physiques pour lutter contre la sédentarité et les inégalités d’accès aux équipements sportifs en milieu rural

Présentation du projet

• la localisation Périmètre du pays de Langres

• les éléments de contexte (besoin d’action / problématique) Depuis plusieurs années, les rapports concernant la sédentarité croissante de tous alertent sur les conséquences que celle-ci peut entrainer : il faut savoir que la sédentarité aujourd’hui tue plus que le tabac et provoque surpoids et diabète de type 2 chez les enfants, sans compter les maladies cardiovasculaires, troubles musculosquelettiques… . Fort de ce constat, nous souhaitons mettre en place des projets sportifs au plus près des habitants. I nous apparaît donc indispensable de proposer un dispositif itinérant qui ira plus facilement à la rencontre de tous les habitants du pays de Langres. Il ne s’agit pas de pratique sportive habituelle ! S’appuyant sur les rapports de François Carré, nous sommes convaincus que l’approche ludique et le plaisir sont les principales entrées pour permettre à tous, quel que soit son niveau et son état de santé, de développer une appétence, de se familiariser à une pratique sportive et de sortir ainsi, petit à petit, de la sédentarité.

• les objectifs En proposant un dispositif itinérant (1 professionnel – 1 véhicule -1 pôle pédagogique) qui s’adapte à la demande des partenaires et/ou du public, nous souhaitons un service qui s’adresse à tous, quel que soit son âge, son niveau de pratique et son lieu d’habitation. Nous souhaitons former les équipes pédagogiques d’accueils collectifs de mineurs, les éducateurs sportifs, les adolescents ou jeunes adultes de la Mission locales, de l’EPIDE les enseignants du 1er degré, au concept de jeux originaux et mettront en place les partenariats pour atteindre ce but.

• les réalisations effectives ou attendues ( le projet est en cours de réalisation) Les éléments constitutifs du projet sont les suivants : a. Un professionnel (déjà embauché) dont le temps d’animation serait estimé à 1 ETP sur l’animation et le développement du projet b. Un véhicule pour transporter le matériel. Ce véhicule sera utilisé plusieurs fois par semaine et le Week end (demande dans le dossier LEADER) c. un pôle ressource composé de : – Formations à l’intention des équipes éducatives et des bénévoles associatifs. Ce temps dédié à cette formation est estimé à environ 70 heures avant le 30 juin 2024. – Matériel pédagogique. Nous avons déjà investi plus de 4000€ de matériel. Nous aurons besoin de compléter ce parc de matériel et d’organiser un lieu de rangement pérenne et fonctionnel (demande dans le dossier LEADER) – Outils en ligne pour accompagner les éducateurs/ enseignants/ animateurs aux pratiques de jeux originaux itinérants Le public cible sera donc : – les enfants dans le cadre scolaire ou périscolaire – les séniors autonome ou résident en EHPAD

• le rôle de LEADER dans le projet (financement, accompagnement, mise en réseau, etc.) Leader a principalement un rôle de financeur sur ce projet qui existe déjà à titre expérimental, le but étant de donner les moyens à ce projet de changer d’échelle et de prendre de l’ampleur sur le territoire.

Le caractère emblématique du projet

Dans la fiche action 4 de la stratégie LEADER « favoriser le mieux vivre ensemble et lutter contre l’isolement des personnes, un des axes porte sur l’accessibilité au plus grand nombre des activités culturelles et sportives dans un esprit de diversité. Il s’agit effectivement de répondre à un enjeu de santé publique, un héritage à construire pour donner suite aux jeux Olympiques, des actions pour faire bouger la population. • Comment le projet pourrait-il être transféré à d’autres GAL ? La CRdS (conférence Régionale de sport ) a intégré dans son schéma régional nos réflexions et orientations autour du concept des jeux originaux (https://sportgrandest.eu/UserFiles/File/crds/pstvf.pdf page 28) Nous aimerions que ce changement d’échelle puisse permettre à d’autres territoires de s’approprier ces activités physiques pour lutter contre la sédentarité et les inégalités d’accès aux équipements sportifs en milieu rural

Photos

https://www.foyersruraux.org/pages_thematiques/les-jeux-originaux/

Comité Départemental Sportif des Foyers Ruraux de Haute Marne

GAL du Pays de Langres

Région Grand Est

Centre de Ressources LGBT+ mobile

France

Introduction

Le centre mobile d’écoute et d’accompagnement pour les personnes LGBT+ (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres +) de l’association ACCEPT, se déplace dans les petits villages de notre territoire rural pour aller à la rencontre de la population concernée, particulièrement vulnérable et isolée, et permet ainsi d’offrir un espace d’écoute dédié similaire à ceux des villes. Il s’agit du seul point d’écoute itinérant consacré aux questions LGBT+ du Comminges Pyrénées, mais aussi des Hautes-Pyrénées, département voisins du territoire. C’est également, à date, le seul au niveau national.

Présentation du projet

ACCEPT est une association Commingeoise située au sud de la Haute-Garonne, en Occitanie. Créée en 2019, elle sensibilise et informe sur le double isolement que peuvent connaître les personnes LGBT+ du fait de leur orientation sexuelle et du fait de vivre dans un milieu rural où la différence n’est pas toujours comprise ni acceptée. Elle propose des projets et des activités adaptés au contexte et aux besoins spécifiques des personnes concernées : hébergement temporaire d’urgence, actions de soutien, accompagnement administratif et psychologique, écoute dénuée de tout jugement envers toutes les personnes ayant des questions liées à l’orientation sexuelle et l’identité de genre mais aussi aux familles et aux professionnels. Consciente que les personnes vivant en milieu rural n’ont pas toutes accès à l’information, aux outils de prévention et de réduction des risques, alors qu’elles font face à des problématiques similaires à celles vivant en ville, l’équipe d’ACCEPT a décidé de créer le tout premier centre de ressources LGBT+ mobile qui reste, à date, unique en France. En partenariat avec des structures locales identifiées et engagées (Maison des Jeunes et le Culture, centres sociaux, médiathèques, bibliothèques…), le centre de ressources mobile se déplace chaque semaine, selon un calendrier défini et communiqué en amont, pour aller à la rencontre des populations, des associations, des établissements scolaires pour proposer des permanences thématiques, des événements et activités culturelles et pédagogiques pour informer, renseigner et écouter. Le centre mobile se donne pour mission d’informer et sensibiliser, mais aussi d’offrir un lieu d’écoute et d’accompagnement. C’est un espace où les jeunes peuvent trouver des réponses à leurs questions, où les adultes peuvent partager leurs expériences et où les aînés peuvent transmettre leur sagesse. Objectifs : Proposer, gérer et animer un centre de ressources LGBT+ mobile en Comminges, sécurisé et inclusif ; proposer des ressources (expositions, documentation, ouvrages…) destiné à tout public, avec du contenu adapté ; Accompagner les jeunes personnes LGBT+ exclues, en difficulté d’intégration et de recherche d’emploi pérenne sur le territoire ; Lutter contre toute forme d’exclusion, de discrimination sociale, professionnelle, ou de toute autre nature, fondée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre, les moeurs, et les pratiques sexuelles entre personnes consentantes ; Proposer le dépistage TROD ( Tests rapides d’Orientation Diagnostique) qui permet de détecter , en quelques minutes, une infection au VIH, au virus de l’Hépatite C ou B. Le centre mobile prévoit de toucher environ 600 personnes sur le territoire du Comminges la première année. Les tournées qui vont débuter le 1er décembre, sont également prévues sur les territoires voisins. Ce projet est l’un des derniers de la programmation 2014-2020. L’aide LEADER a permis l’achat d’un fourgon, son aménagement et son équipement. Le recours à LEADER a contribué à articuler le projet avec les acteurs du territoire et les autres cofinanceurs.

Le caractère emblématique du projet

Ce projet répond à une réelle attente des diverses populations (personnes LGBT+, partenaires, professionnels). C’est la première fois qu’une association locale d’un territoire rural propose en France un tel projet qui se veut innovant et expérimental, en accord avec l’approche LEADER. L’Etat, par l’intermédiaire de sa délégation interministérielle (la DILCRAH), a retenu ce projet et en fait un “projet moteur” de développement des associations locales et une vraie réponse aux attentes des populations éloignées des centres de ressources fixées dans les grandes capitales régionales. Le centre mobile d’ACCEPT est également un projet phare de la stratégie du GAL Comminges Pyrénées, dans la mesure où il rapproche les services de base de la population et vise à sensibiliser aux enjeux relatifs à l’inclusion sociale (fiche-action n°5). Le projet est facilement transposable à d’autres territoires ruraux qui souhaiteraient travailler sur les problématiques LGBT+. En tant que projet innovant et pilotes an niveaux local, régional et national, fera l’objet de restitutions périodiques à chaque phase de la mise en oeuvre des différentes étapes auprès des financeurs et partenaires afin de partager les réalisations, les difficultés, les questionnements, les retours des publics cibles. Chaque année, un bilan global sera réalisé où les partenaires et publics cibles seront conviés lors d’un temps d’échanges et de restitution afin de présenter et évaluer les résultats obtenus, (re)définir des nouveaux objectifs, de nouveaux résultats, etc. Ces retours d’expérience pourront être partagés avec les territoires intéressés.

Photos

ACCEPT

Comminges Pyrénées

Occitanie

Un vallon, mille murets, milles solidarités

France

Introduction

Le Vallon d’Escaunes à Cantarelles est un site environnemental et historique exceptionnel. Ici, les romains ont choisi de creuser pour que passe l’aqueduc, menant les eaux d’Uzès jusqu’à Nîmes en passant par le célèbre Pont du Gard. De cet ouvrage, il reste deux galeries méconnues qui témoignent du passage de l’eau. Des bénévoles passionnés ont décidé de créer une association pour valoriser ce vallon. Au-delà de la mise en valeur des vestiges romains, ce projet original et participatif a recréé le paysage. Un chantier d’insertion a défriché d’anciennes olivettes abandonnées, des bénévoles ont créé des terrasses d’oliviers bordées de murets en pierre sèche ou reconstruit des capitelles, un paysagiste a matérialisé l’ancien passage de l’eau sous la supervision de la DRAC, trois sentiers d’interprétation avec aire de pique-nique au cœur des anciennes carrières permettent de découvrir le site en famille… En outre pour pérenniser le projet et investir la population locale, l’association a créé un système original d’adoption d’olivettes. En contrepartie du bénéfice de la récolte des olives, l’« adoptant » s’engage à entretenir la parcelle. L’association forme les adoptants à la taille des oliviers et à la récolte mais propose également de nombreux évènements festifs (balades, concerts…)

Présentation du projet

Le projet s’est déroulé à Sernhac, sur un site patrimonial inscrit aux Monuments historiques. Il s’y trouve des vestiges de l’aqueduc romain qui reliait Uzès à Nîmes en passant par le Pont du Gard, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le projet répond à plusieurs problématiques : la préservation du site, sa mise en valeur et sa lisibilité pour les visiteurs, l’entretien et la restauration des ouvrages en pierre sèche, la lutte contre le risque incendie et la valorisation des olivettes. Les objectifs du projet sont de révéler et mettre en valeur les richesses patrimoniales du vallon, façonné par l’Homme puis abandonné mais aussi d’entretenir, gérer durablement et faire vivre ce lieu en générant une dynamique humaine Le projet a permis : • La matérialisation du chemin de l’eau : passerelle accessible aux PMR, signalétique discrète permettant de distinguer dans le paysage et en le parcourant le circuit de l’eau • La création de 2 boucles de découverte du site : panneau d’accueil, signalétique accessible au plus grand nombre intégrant un accès aux PMR (association locale consultée) et propice aux animations pédagogiques • L’organisation du stationnement en privilégiant les matériaux disponibles sur place (blocs de molasse…) et intégrés dans le paysage • L’installation d’un espace d’accueil avec des tables, bancs, poubelles, toilettes sèches, le plus intégré possible (pierre, bois…) • Le traitement des sols dégradés à l’entrée du vallon • L’aménagement d’une zone festive : accessibilité et sécurité. • L’organisation de plusieurs formations sur la taille des oliviers et la pierre sèche • L’organisation de rencontres et événements festifs réguliers pour faire vivre le lieu. Le programme LEADER a permis la mise en relation avec les différents acteurs et cofinanceurs du projet, sa montée en envergure, sa pérennisation et l’appui au montage du projet en sus du financement. Des solutions de trésorerie ont également été trouvées pour faciliter la réalisation d’un tel projet d’aménagement porté par une petite association locale

Le caractère emblématique du projet

Le caractère innovant principal, est le fait de donner du sens à l’appartenance à un territoire en permettant à des publics divers de se rencontrer, de se connaitre et d’échanger. Ainsi une cinquantaine de familles ont «adopté », avec l’accord des propriétaires, une terrasse d’oliviers (20 à 30 oliviers selon la taille de la parcelle), ces personnes s’engagent à l’entretenir et peuvent bénéficier, en contrepartie, de la récolte d’olives pour la fabrication d’huile. Le fait que ce projet d’aménagement du territoire soit porté par une association locale est aussi à souligner. Il est emblématique car il touche à la valorisation de points d’intérêt majeurs du territoire : le patrimoine antique et la construction en pierre sèche tout en mobilisant les forces vives du territoire (acteurs locaux et citoyens). Il répond donc à un triple enjeu de notre territoire : la préservation et valorisation du patrimoine, la création de liens entre les habitants et la proposition d’une offre touristique durable et de proximité. Il répond également à l’enjeux crucial de lutte contre les incendies. L’accompagnement LEADER particulier, proposé pour permettre à une association locale de coordonner un tel projet ambitieux, impliquant une grande diversité d’acteurs, et contribuant à aménager le territoire pourrait être essaimé sur d’autres GAL.

Photos

Association le Vallon d’Escaunes à Cantarelles

De garrigues en costières

Occitanie

Découverte du Villeneuvois en réalité augmentée Réalisation de 2 parcours numériques interactifs

France

Introduction

La valorisation des territoires en matière de tourisme de proximité a connu une très forte évolution ses 20 dernières avec l’avènement des nouvelles technologies d’information et communication. Le CAUE de Lot-et-Garonne souhaite développer à titre expérimental l’utilisation d’un outil numérique, à la fois pédagogique, ludique et immersif, visant à présenter au plus grand nombre (habitants, visiteurs locaux, touristes, scolaires…) les principales curiosités patrimoniales, paysagères et historiques de Villeneuve-sur-Lot et de la rivière Lot.

Présentation du projet

Le projet vise la réalisation de 2 parcours numériques :

 Parcours n° 1 : Les paysages racontent le Lot en Villeneuvois Le projet consiste à créer un parcours ponctué de stations sur les 7 communes riveraines du Lot. Habitants, scolaires et touristes de passage pourront découvrir les multiples réalités du Lot : une rivière habitée et marchande, une ressource pour l’industrie locale, un axe de transport, un espace de biodiversité, un écrin des patrimoines architecturaux, historiques et paysagers du Grand Villeneuvois.

Parcours n° 2 : Villeneuve sur Lot, bastide 3.0 Cet autre parcours proposera une balade au cœur de la bastide de Villeneuve sur Lot. Avec ce parcours, la centralité unique de Villeneuve sur Lot nous livrera tous ses secrets et montrera ce qui demeure encore aujourd’hui invisible : reconstitution historique de la composition de la bastide, intérieur d’immeubles, cours d’hôtels particuliers, vues en drone sur des ouvrages exceptionnels inaccessibles à pied…

La subvention apportée par LEADER est nécessaire au projet pour …

Un effet d’entraînement Si elle est accordée, la subvention LEADER permettrait d’initier un processus et d’inciter d’autres territoires à se doter d’autres parcours sur une même entité paysagère (vallée du Lot…mais aussi vallée de la Garonne).

Recourir à des prestataires spécialisés et se former L’aide européenne faciliterait le recours à des prestataires techniques spécialisés qui ne seraient pas accessibles pour le porteur de projet avec son seul autofinancement. A terme, le CAUE 47 développera progressivement une plus grande autonomie technique pour faciliter la production de nouveaux parcours sur la vallée du Lot.

Le caractère emblématique du projet

· Premier test départemental d’une application nationale Le projet permet de tester pour la 1 ère fois sur le département de Lot-et-Garonne ce qui sera la 1 ère et seule application nationale de découverte du patrimoine et des territoires, éditée par le CAUE de Lot-et-Garonne avec l’appui d’un réseau de professionnels de la médiation culturelle.

· Innovations techniques et ludiques Le projet permet de comprendre et interpréter ce qui nous environne : par un large panel d’outils innovants intégrés à l’application : fenêtre temporelle, visite virtuelle, reconstitution historique avec incrustation de personnage, paysages en volume, ambiances sonores… Avec l’application, les parcours utilisent l’immersif et le ludique au service du récit des lieux et des hommes : apparition d’ouvrages disparus, simulation de différentes saisons sur un panorama paysager ou à partir d’un point de vue, lecture de paysage en mouvement grâce à la vidéo…

· Nouvelles expériences en pédagogie De nombreuses disciplines peuvent être convoquées pour faciliter cette découverte ludique : technique de construction, sciences de la nature et de l’environnement, histoire, géographie, économie, archéologie…

· Sensibilisation aux enjeux environnementaux et de préservation de la biodiversité Les enjeux d’environnement et de biodiversité étant réputés difficiles à faire « toucher du doigt », la balade numérique attirera l’attention sur les ressources en matière de biodiversité (faune et flore) parfois difficilement visibles et sur les risques naturels (en particulier inondations) avec la sensibilisation de l’utilisateur aux choix d’implantation de l’habitat et des activités sur un territoire donné.

· Gratuité de l’accès pour le grand public et accessibilité totale aux PMR De nombreuses données existantes dans des archives ou musées sont rendues accessibles. Aucune tarification n’est appliquée pour accéder aux parcours. La découverte sur le mobile permet aux personnes à mobilité réduite (PMR) de ne pas être exclues de la découverte d’un lieu bâti ou naturel qui se fait généralement de manière physique.

Photos

Articles de presse : Sud-Ouest : https://www.sudouest.fr/lot-et-garonne/villeneuve-sur-lot/archistoire-une-appli-pour-mieux[1]decouvrir-les-paysages-naturels-et-batis-du-grand-villeneuvois-16564729.php

La Dépêche : https://www.ladepeche.fr/2023/09/11/archistoire-une-application-inedite-et-immersive-pour[1]decouvrir-le-patrimoine-de-villeneuve-et-de-la-vallee-du-lot-11444316.php

 Sites internet :

 CAUE47 : https://www.caue47.com/ARCHISTOIRE-Destination-Lot-et-Garonne-Reveler-l-histoire-du[1]paysage-naturel-et-batis-!/

Villeneuve-sur-Lot : https://www.ville-villeneuve-sur-lot.fr/archistoire-le-patrimoine-de-votre-territoire-dans-votre[1]poche-1241.html Archistoire : https://www.archistoire.com/

Dossier de présentation à télécharger : https://www.caue47.com/files/Presentation_Archistoire__sept_2023.pdf

Application Archistoire à télécharger gratuitement sur l’App Store ou Google Play

Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Lot et Garonne (CAUE47)

GAL Vallée du lot

Nouvelle-Aquitaine

Part’âge de garrigues en costières

France

Introduction

Roseline, 86 ans et Yanis, 14 ans, n’ont à priori pas grand-chose en commun, et n’étaient pas destinés à se rencontrer. Leurs chemins vont pourtant se croiser grâce à un projet intergénérationnel autour de la culture hip hop : Part‘Âge. Pendant plusieurs mois, des ateliers rap et graffiti s’organisent au sein des centres sociaux, de loisirs et résidences pour séniors. Ils sont animés par une rappeuse et un graffeur. Leur objectif : mener un projet collectif en associant les jeunes et les moins jeunes dans l’écriture et l’enregistrement d’un morceau, et la réalisation d’une fresque. Au fil des ateliers, ils apprennent à se connaître, des liens se tissent et le partage va aller au-delà du hip hop…

Présentation du projet

Le projet a eu lieu sur deux communes gardoises, Marguerittes et Beaucaire, présentant toutes les deux, un vieillissement de la population, un manque de mixité sociale et un besoin de favoriser la cohésion sociale et les rencontres. Renforcé par la pandémie, le besoin de lien social sur le territoire s’est renforcé. Ce projet y répond en favorisant un dialogue entre deux publics qui n’ont pas l’habitude de se rencontrer : les jeunes et les personnes âgées, mais aussi en les ouvrant à de nouvelles pratiques artistiques et culturelles qui marqueront leurs sensibilités. Part’Age est un projet intergénérationnel dont l’objectif principal est d’amener ces deux publics différents à découvrir les disciplines de la culture hip hop qu’ils ne connaissent pas ou très peu : le rap et le graffiti. Ainsi, sous l’œil de la caméra d’un documentariste professionnel, un premier groupe compose et enregistre des morceaux de rap, tandis qu’un second réalise des fresques graffiti. Au fil des échanges et des semaines, une complicité entre les deux publics se créée. Pour conclure le projet, plusieurs avant-premières du documentaire sont projetées sur le territoire, permettant aux participants de se retrouver et de partager d’autres moments. Les réalisations : • Un mini album de 5 morceaux de rap • Une fresque en graffitis à Beaucaire • Un film documentaire • Une soixantaine d’heures d’ateliers très riches en échanges entre ces deux publics • Des projections et débat sur le documentaire réalisé Dans le cadre de ce projet, le programme LEADER a été une source de financement mais a également facilité la mise en réseau entre l’association, les communes et les structures intéressées sur le territoire

Le caractère emblématique du projet

Ce projet, atypique, a pu paraitre un peu fou : créer du lien entre les générations dans des quartiers présentant des difficultés sociales importantes, autour de la culture hip hop. Pourtant, c’est ce caractère exemplaire qui en fait un projet phare de notre programmation 2014-2022. Le territoire du GAL de garrigues en costières se situe autour de la ville de Nîmes qui représente une forte polarité en concentrant la population (+50%), les emplois, les commerces et services, la vie culturelle etc.). Par ailleurs, renforcer la cohésion sociale est un défi majeur sur notre territoire et la stratégie du GAL vise à continuer d’être un territoire accueillant et solidaire, participer à la réduction des inégalités et de l’isolement, développer des projets pour tous qui favorisent le bien vivre ensemble et les liens intergénérationnels, impliquer les citoyens en tant qu’acteur du développement de leur territoire. Ce projet répond à ces différents enjeux en créant des liens entre les jeunes et les personnes âgées, deux publics dont les centres d’intérêt paraissent éloignés mais qui ont pourtant le même besoin de partager et d’apprendre de l’autre. La culture, la danse, le dessin, la création sont les vecteurs de ces moments de partage. Un documentaire explique la démarche et le déroulement du projet de façon didactique, pour que ces bonnes pratiques soient transférables sur d’autres territoires.

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Association Da Storm

De garrigues en costières

Occitanie

Pierre sèche et art paysager dans la réserve de biosphère des gorges du Gardon

France

Introduction

Un ambitieux projet autour de l’Art, des paysages et de la pierre-sèche. Grâce à une résidence d’artiste, trois œuvres éphémères ont révélé le patrimoine de la Réserve de biosphère des gorges du Gardon. Placées dans des lieux présentant du petit patrimoine vernaculaire, sur des itinéraires de promenade balisés, ces œuvres de Land Art, essentiellement constituées de matériaux déjà présents sur les sites (pierre, bois, végétaux…), ont été conçues dans le cadre d’un travail pédagogique avec les scolaires, puis bâties avec le concours des habitants. Au-delà de la dimension artistique et poétique des œuvres, ce projet est fondé sur une dimension participative et a touché des publics variés. L’observatoire de la résilience, une œuvre pérenne en pierre sèche, restera le témoin d’une volonté collective d’affirmer l’identité du territoire autour de la pierre sèche tout en mettant à l’honneur les spécificités des garrigues et de son patrimoine vernaculaire.

Présentation du projet

Ce projet artistique et participatif, autour du thème de la pierre sèche dans le paysage a révélé le patrimoine de communes (Sainte-Anastasie, Cabrières, Poulx et La Calmette) situées au cœur de la Réserve de biosphère des gorges du Gardon. Sous les conseils et l’œil avisé d’une artiste en résidence, trois œuvres éphémères ont constitué un premier volet du projet. Ces œuvres de Land Art sont placées dans des lieux présentant du petit patrimoine ordinaire, sur des itinéraires de promenade balisés, de manière à créer des points d’intérêt locaux. Essentiellement composées de matériaux déjà présents sur les sites (pierre, bois, végétaux…), elles ont été conçues dans le cadre d’un travail pédagogique mené avec les écoles et collèges du territoire, puis bâties avec le concours des habitants. Au-delà de la dimension artistique et poétique des œuvres, ce projet est fondé sur une dimension participative et a touché des publics variés. Leur implication a été primordiale à la transmission et l’appropriation des richesses patrimoniales et environnementales. Le deuxième volet de ce projet est L’observatoire de la résilience, œuvre pérenne, qui restera le témoin d’une volonté collective de promouvoir la pierre sèche et d’affirmer l’identité du territoire. Elle invite les visiteurs à se questionner sur la cohabitation harmonieuse entre l’Homme et la nature. L’animation autour de ce projet, le dernier volet, a donné lieu à des spectacles, concerts, balades, rencontres pour mettre en valeur les œuvres, les spécificités des garrigues et de son patrimoine vernaculaire. Au-delà du financement, le programme LEADER a parmi d’associer les acteurs du GAL à la réflexion et la co-construction du projet avec la mise en place d’un comité technique : identification des lieux d’implantation des œuvres, partenariats avec les écoles, sélection du groupement d’architectes pour l’œuvre pérenne, animations…

Le caractère emblématique du projet

Le projet est innovant car il rend vivant et actuel un savoir-faire patrimonial ancien inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de la France : L’art de la pierre sèche. Cet art fait partie de l’identité de notre territoire avec de nombreuses constructions (murets, clapas, capitelles…). La participation, l’implication citoyenne et l’appropriation d’une spécificité du territoire en mêlant art, patrimoine, et paysage est particulièrement remarquable. Il a contribué à la transmission de savoir-faire et pérennise notre patrimoine tout en fédérant de nombreux partenaires. Ce projet représente une priorité LEADER de notre stratégie car il répond à plusieurs enjeux importants de notre territoire : la préservation et la transmission du patrimoine, le développement d’un tourisme de proximité, durable et la cohésion sociale par la mobilisation et la participation citoyenne. S’appuyant sur de nombreux acteurs (communes, associations, chantier d’insertion, habitants…), le projet créé du lien sur le territoire. Ce projet est transférable puisqu’il s’appuie sur la valorisation d’un savoir-faire local et des paysages. La méthode, alliant une dimension sociale, intergénérationnelle de transmission est reproductible tout comme le croisement des moyens mis en œuvre (création artistique, balades…). De plus, le syndicat mixte travaille déjà avec d’autres territoires à la création d’un projet de coopération autour de la pierre sèche.

Photos

Syndicat mixte des gorges du Gardon

De garrigues en costières

Occitanie

ANCRAGE

France

Introduction

La réappropriation des solutions techniques passe par une maitrise des savoirs faire. Pour cela, ANCRAGE s’attèle à renforcer l’autonomie technique des fermes locales par la formation de maraîchers et la création d’outils auto construits adaptés aux besoins d’exploitation de petites surfaces maraîchères (moins de 1,5ha cultivés). Depuis de nombreuses années le nombre d’exploitations diminue en France. Dans les Landes, nous constatons une baisse de 10% depuis 2012. Le besoin de renouveler les fermes et leurs modèles s’impose et ce d’autant plus que le modèle agricole intensif et extensif ne coïncide pas avec les nécessités agro-écologiques. Dans les Landes, de nombreuses jeunes fermes sont travaillées par de jeunes paysans, des professionnels reconvertis ou des personnes non issues du monde agricole qui souhaitent en majorité développer des modes de production moins impactants pour les écosystèmes et plus p roches des consommateurs finaux. L’importance de ces fermes plus petites, plus sobres mais plus nombreuses se révèle cruciale dans un contexte d’incertitude et de risques systémiques. Il s’avère que pour ce public paysan, la question de la technique et de l’outillage adapté est centrale dans le développement des fermes locales. Face à cela le programme ANCRAGE vise : – L’organisation de formations techniques visant à transmettre des compétences de soudure, de mécanique et d’entretien autour de l’auto-construction d’outils. – La mise en place d’une recherche et développement participative par la conception d’outils adaptés aux pratiques agroécologiques – L’instauration d’une concertation locale poussée.

Présentation du projet

Depuis de nombreuses années le nombre d’exploitations diminue en France. Dans les Landes, une baisse de 10% des exploitations depuis 2012 est constatée. Le besoin de renouveler les fermes et leurs modèles s’impose et ce d’autant plus que le modèle agricole intensif et extensif ne coïncide pas avec les nécessités agroécologiques. Sur notre territoire, de nombreuses jeunes fermes sont travaillées par de jeunes paysans, des professionnels reconvertis ou des personnes non issues du monde agricole. Ces personnes souhaitent en majorité développer des modes de production moins impactants pour les écosystèmes. L’importance de ces fermes plus petites, plus sobres mais plus nombreuses se révèle cruciale dans un contexte d’incertitude et de risques systémiques. Pour ce public paysan local, la question de la technique et de l’outillage adapté est centrale dans le développement des fermes locales. Le renforcement de l’autonomie technique limite le besoin d’endettement de l’équipement des exploitations. Aussi la création d’outils adaptés aux pratiques agroécologiques peut améliorer le rendement sur les petites fermes. Face à cette problématique, le projet ANCRAGE s’articule autour de 3 piliers : – L’organisation de formations techniques visant à transmettre des compétences de soudure, de mécanique et d’entretien autour de l’auto-construction d’outils qui seront ensuite versés à une CUMA. ANCRAGE vise le développement d’un processus d’essaimage afin de progressivement créer un atelier technique paysan localement et ouvert à tous. – La mise en place d’une recherche et développement ouverte par la conception d’outils adaptés aux pratiques agroécologiques. Ce volet comprend la participation d’un public non exclusivement agricole (savoirs locaux de citoyens, entrepreneurs et artistes du territoire possédant des compétences techniques spécifiques). – L’instauration d’une concertation locale poussée avec ma mise en place d’un comité territorial de suivi multi-acteurs. – Un projet de recherche universitaire comportant le suivi du projet. – Des évènements techniques et grand public visant la sensibilisation des publics aux enjeux de l’autonomie technique des exploitants agricoles. Ce travail à la fois producteur de solutions et facilitateur de diffusion correspond à de l’innovation couplée (Meynard, 2017) qui vise à agir sur le système sociotechnique agricole local de façon efficace pour installer le territoire local dans une dynamique de transition.

Bilan 2022 :

 · 4 formations proposées : – Intégrer l’auto-construction à son projet de ferme » – Auto-construction de bâti à la tronçonneuse – 2 formations Auto-construction d’outils agricoles Ø 39 formés et 11 outils réalisés utilisables sur les fermes.

 · 3 prototypes fonctionnels : – Un quad tracteur électrique – Une houe maraichère – Des packs de batteries recyclées

 · 1 projet tuteuré avec un lycée agricole

 · 1 programme de recherche TiLTER avec le CNRS et le laboratoire PASSAGES de Bordeaux

· Concertation et essaimage : – Journée nationale des Tiers-Lieux nourriciers – Les trois jours de la technique paysanne – Faire Tiers-Lieux – Espaces test agricoles – Département – Groupe « Essaimage » – Atelier Paysan – Tiers-Lieux nourriciers – Coopérative Tiers-Lieux, Fablim – Comité Scientifique – Coopérative Tiers-Lieux – Inscription du titre d’animateur de technologie paysanne au RNCP – Atelier Paysan Perspectives : – Labellisation Manufacture de proximité – Recruter un formateur – Développement une offre de service d’assistance technique sur ferme – Chantier école LEADER : Le rôle de LEADER dans le projet a été déterminant pour permettre à l’association de développer et porter ce projet. Tant sur le financement du poste dédié au développement du projet que sur la mise en réseau des acteurs du territoire. Le projet a pu bénéficier des conseils du GAL lors de sa présentation et a permis de le faire connaître plus facilement sur le territoire du GAL Landes Nature Côte d’Argent.

Le caractère emblématique du projet

Le diagnostic territorial du territoire a démontré que nous possédons de nombreuses ressources qui ne sont pas toujours valorisées à leur hauteur. Or, ce sont à travers ces ressources qu’une population s’approprie son territoire et participe ainsi à son attractivité. Cette orientation stratégique de la stratégie LEADER du GAL visait à financer la valorisation des ressources agricoles à travers la structuration et le développement des circuits courts et de proximité alimentaire. Le premier enjeu est de tendre vers une stratégie territoriale de l’alimentation en introduisant des produits locaux et/ou biologiques dans la restauration collective et des particuliers. Le second est économique car il permet une certaine diversification des activités agricoles sur le territoire. Dans ce contexte, le projet ANCRAGE a été impulsé par les remontées directe des paysans du territoire Landes Nature Côte d’Argent. L’innovation est présente sur plusieurs aspects du projet : – Les perspectives du développement agricole suivent un modèle techniciste fondamentalement tourné vers la rationalisation des tâches et l’outillage numérique. Cependant cette technicité prive les exploitant de leur autonomie dans la culture (outils trop complexes). Ainsi avec ANCRAGE nous innovons en développant les fermes locales avec des outils simples et efficaces qui peuvent être maîtrisés par les exploitants et donc plus facile à entretenir, réparables et adaptables. – Les séances de R&D ouvertes qui accompagnent l’innovation citoyenne. La Smalah entend par là valoriser ce que savent les habitants, les anciens notamment. Les savoirs locaux spécifiques servent alors à créer des outils localement ; le premier étant un quad tracteur upcyclé. Dans ces séances nous privilégions la récupération de matière usagée et la sobriété. Les séances de R&D citoyenne permettent ainsi une production de savoir localement en dehors des bureaux d’étude privés. Ce projet peut facilement être transférable à d’autres GAL intéressés. En effet, tous les outils mis au point ont des plans diffusés en licence libre et l’association veille à la plus large diffusion possible du plan d’action, de la gouvernance et des leviers mobilisés. Enfin, des vidéos présentent les différents ateliers et les outils auto construits.

Photos

Vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=zQg2mbN9kK8

Bilan : https://uploads[1]ssl.webflow.com/60ba01dd7e8d7b1ee71e0f2d/6385e4622454493e5a012dd6_Pr%C3%A9se ntation%20C.S%20Ancrage%20(2).pdf

Site : https://www.la-smalah.fr

La Smalah

Landes Nature Côte d’Argent

Nouvelle-Aquitaine

eSperança – catamaran de plongée 100% électrique & autonome

France

Introduction

Le Paradis des Bulles est depuis sa création en 2015,  un centre de plongée eco-responsable.  Avec une réelle volonté de développer une pratique sportive respectueuse de l’environnement. Le centre a d’abord cassé les codes du fonctionnement standard d’un centre de plongée en s’inspirant du slow tourisme. Il propose exclusivement des sorties plongées à la journée ou sur plusieurs jours, en nombres restreint avec comme objectif de prendre son temps.

Les trajets s’en trouvent limités, ainsi que la pollution associée…

Bien sûr aucune solution n’est parfaite, et les avancées modernes incessantes permettent de pousser le concept toujours plus loin. En 2020, nous avons donc souhaité lancer un projet totalement innovant : le premier bateau de plongée électrique 100% en activité en France ! Cerise sur le gateau, le bateau est autonome en eau et en énergie, et accessible à tous. C’est ainsi que l’eSperança est né !

Le bateau peut accueillir des personnes en situation de handicap, des familles, des entreprises pour des ateliers de sensibilisation à l’environnement.

Présentation du projet

Le Paradis des Bulles est un centre de plongée basé à Port-Vendres, en Occitanie. La plongée est une activité de loisir ayant un lien fort avec l’environnement. Le centre a donc été créé avec comme mission de chercher à limiter notre impact sur le milieu. Chaque année nous essayons d’aller plus loin dans notre démarche. Plus de 80% de l’empreinte carbone d’une plongée est liée au transport en bateau. Nous avons naturellement voulu réduire cette empreinte en concevant un bateau de plongée 100% électrique.

Si nous avons des voitures électriques autour de nous depuis des années, il en est tout autrement des bateaux. En effet, la navigation en mer impose d’autres contraintes et les solutions développées pour les voitures ne sont pas directement transposables. Par ailleurs, le milieu marin étant particulièrement difficile pour le matériel, il était important de concevoir une solution qui soit simple, fiable et robuste.

L’objectif de ce projet était donc de faire un démonstrateur, pour prouver que des solutions alternatives sont possibles en proposant une solution de motorisation électrique qui ne soit pas plus onéreuse qu’une solution thermique, en travaillant avec des acteurs locaux et en privilégiant l’économie circulaire.

Nous avons ainsi réalisé l’e-Sperança, un catamaran de plongée de 15m par 6,5m pour 11 Tonnes. Il s’agit du premier bateau 100% électrique en activité en mer en France. Les batteries ont été fabriquées sur Bordeaux, les moteurs sur Nîmes et les panneaux solaires sur Toulouse.

Grâce aux panneaux solaires, le bateau, en plus d’être électrique, est totalement autonome en énergie puisque nous pouvons sortir tous les jours pendant plusieurs mois sans avoir à charger les batteries à quai. Nous avons également installé un dessalinisateur afin de le rendre autonome en eau.

Ce bateau est un outil de sensibilisation à l’environnement : nous y accueillons donc des plongeurs, des familles qui viennent découvrir l’activité, mais également des entreprises pour organiser des séminaires sur l’environnement. Nous proposons différentes activités : plongée, randonnée subaquatique, apnée, paddle. Il était important que l’activité soit accessible au plus grand nombre, nous avons donc réalisé le bateau aux normes PMR de manière à pouvoir circuler en fauteuil et nous avons réalisé un ascenseur pour pouvoir faire plonger toutes les personnes en situation de handicap.

L’e-Sperança permet de faire découvrir notre côte, la Côte Vermeille en silence et sans odeur. Nous profitons ainsi du trajet pour raconter l’histoire de la ville, des épaves, du parc marin, de la réserve, pour présenter les différents éco-systèmes etc… Cette navigation en douceur permet de changer l’état d’esprit des participants au moment d’aborder l’activité, et permet de créer du lien. Elle permet également de diminuer la pression sur le milieu en limitant fortement la pollution sonore.

Le programme Leader nous a accompagné par un financement qui nous a permis d’atteindre le budget nécessaire pour la réalisation du projet.

Le caractère emblématique du projet

Le but de la plongée est de découvrir le milieu sous-marin. Les plongeurs s’émerveillent des beautés rencontrées pendant les plongées. Mais bien souvent cette activité est minutée et pour augmenter la rentabilité, les centres de plongées se rendent le plus vite possible sur les sites de plongée, ce qui nécessite une quantité importante de carburant. A titre indicatif, un bateau de plongée consomme 10 fois plus qu’une voiture à distance équivalente ! Et la navigation pour se rendre sur les sites de plongée représente plus de 80% de l’empreinte carbone de la plongée (en prenant en compte le trajet pour aller de chez soi au centre de plongée, la navigation, le gonflage des bouteilles…). Il nous semblait donc essentiel de proposer une alternative afin de démontrer qu’il est possible d’avoir une approche plus respectueuse du milieu.

Mais il n’y avait pas de bateau tout électrique en activité. C’est une première, nous avons donc commencé le projet en nous renseignant sur ce qui existait par exemple en lac ou rivière, ou alors sur les solutions hybrides en mer. Nous avons analysé les difficultés rencontrées par les autres projets pour réaliser la conception de l’e-Sperança. Tous les éléments de la chaîne de propulsion (moteurs et batteries) ont été conçus et réalisés pour le projet, avec des partenaires locaux.

La chaîne de propulsion réalisée n’est pas plus onéreuse qu’une solution thermique, afin de permettre à ceux qui voudraient tenter l’aventure de pouvoir le faire.

La navigation en mer semble plus adapté pour l’électrique que la voiture : navigation à régime constant ce qui augmente la durée de vie de la batterie (les accélérations en voiture vieillissent prématurément les batteries), le poids des batteries est négligeable sur celui du bateau contrairement à la voiture, la dimension des bateaux permet d’avoir une production significative d’énergie en photovoltaïque par exemple.

Pour autant la navigation en mer implique des contraintes de sécurité plus importantes qu’en voiture : la météo peut changer brusquement en mer et toute panne met en danger les occupants du navire.

Au final, la solution réalisée est transposable à plein d’autres activités : d’autres centres de plongée bien sûr, mais aussi de la plaisance pour des sorties en famille, les « petits métiers » (bateaux de pêche de petite taille) qui sortent pour mettre les filets, casiers… en navigation côtière, ou encore des bateaux de service comme les pilotines.

Nous avons également réalisé la quantification des gaz à effet de serre du projet avec l’Ademe pour s’assurer de l’impact positif du projet, qui permet (si sa durée de vie n’était que de 10 ans) d’économiser plus de 330T de CO2. Au delà du carburant économisé par la navigation électrique, il y a également tous les consommables (filtres à huile, filtres à gazole, huile…) qui représentent une pollution non négligeable.

Photos

Lien vers une page contenant différents supports sur le projet :

Simon Briot

Pays Pyrénées Méditerranée

Occitanie

Auto Ecole Adaptée

France

Introduction

Notre projet, engagé sur la mobilité inclusive en faveur des personnes en situation de handicap, s’inscrit comme une initiative capitale pour répondre à un besoin essentiel dans notre société.

Le Centre d’Enseignement de la Conduite Adaptée (CECA) offre depuis plus de 30 années au sein du Centre Jacques Calvé (Fondation HOPALE), une expertise médicale, paramédicale, pédagogique et administrative de pointe. Ce dispositif accompagne des personnes touchées par un accident de la vie et a pour objectif/mission de remporter les défis de l’autonomie et de l’inclusion par la conduite automobile.

Grâce à l’achat, par notre association LEADER, d’un véhicule adapté à de nombreuses formes de handicap, les moniteurs et les ergothérapeutes disposent d’un moyen technologique renouvelé, essentiel pour réapprendre à conduire. Nous offrons à nos patients, issus de toute la France et de l’étranger, une prestation très rare sur le territoire national et leur donnons un nouveau souffle de vie, un vrai passeport vers la liberté.

Présentation du projet

Le projet en cours vise à répondre à un réel enjeu sociétal de mobilité pour les personnes ayant subi un accident de la vie. Leur aptitude à conduire une voiture représente pour elles bien plus qu’un simple moyen de transport, c’est la garantie de leur autonomie, de leur liberté et d’une réelle perspective d’insertion socio-professionnelle (accès à l’emploi/éducation, aux soins de santé et à la vie sociale).

Dans cette perspective, le centre Jacques Calvé de Berck-sur-mer dispose donc depuis 1989, d’une auto-école spécialisée baptisée Centre d’Enseignement de la Conduite Adaptée (CECA), offrant un service personnalisé, à l’écoute des besoins et du projet de vie de la personne en situation de handicap.

En France, il existe peu d’auto-écoles adaptées qui offrent une gamme aussi complète de compétences : médecins de rééducation, ergothérapeutes, neuropsychologues, orthoprothésistes, enseignants de la conduite, assistantes sociales et secrétaire médicale. Cette approche pluridisciplinaire est essentielle pour évaluer les aptitudes à la conduite, recommander des aides techniques personnalisées pour l’autonomie, et accompagner les personnes tout au long du processus de réhabilitation de la conduite.

L’aspect exceptionnel de ce projet réside donc dans le fait de soutenir une unité unique en France qui propose une gamme complète de véhicules adaptés, allant des adaptations « classiques » aux adaptations de haute technologie (contacteurs occipitaux, mini-joystick et mini-volants…) permettant de répondre au plus grand nombre de profils cliniques et fonctionnels. LE CECA peut donc accompagner des personnes du territoire, de la France entière y compris les DOM-TOM, mais aussi de l’étranger (Belgique).

Les résultats obtenus par le CECA sont impressionnants. En 2021, le centre a réalisé 591 évaluations et 106 examens avec les inspecteurs, dont 49 primo-permis. Ces chiffres témoignent de l’impact significatif du CECA sur la vie de nombreuses personnes en situation de handicap.

Cependant, pour continuer à offrir ce soutien inestimable, le CECA a besoin de moderniser sa flotte de véhicules. Actuellement, les véhicules utilisés pour la formation des candidats sont vieillissants. Il devenait d’ailleurs urgent d’acquérir un véhicule de dernière génération, pour permettre la conduite en fauteuil roulant électrique.

Le programme LEADER s’inscrit comme un moteur pour ce projet d’auto-école spécialisée, essentielle dans l’amélioration de la qualité de vie et l’inclusion des personnes en situation de handicap en France. Non seulement, il soutient financièrement le projet permettant le renouvellement de la flotte des véhicules adaptés, mais il a également permis de donner de la visibilité au projet incitant d’autres financeurs locaux à financer : la commune de Berck où est situé le projet, la communauté de commune des 7 vallées (voisine du projet). Il a renforcé l’ancrage territorial du projet mais aussi sa visibilité nationale.

Ainsi, le programme LEADER a agi et pourra agir dans le temps comme un véritable levier d’opportunités tout en créant un élan de solidarité au niveau local. Cette dynamique a non seulement favorisé la réalisation des objectifs du projet, mais a également contribué à renforcer les liens entre les acteurs locaux, œuvrant collectivement pour promouvoir la mobilité inclusive et l’autonomie des personnes en situation de handicap.

Le caractère emblématique du projet

L’une des orientations prépondérantes de la stratégie LEADER réside dans les actions déployées en matière de services et d’amélioration du cadre de vie. La transition vers une mobilité plus inclusive s’avère un processus de longue haleine. De manière fréquente, la voiture demeure l’unique moyen de déplacement envisageable. Pour les individus pleinement autonomes, l’usage des transports en commun, des bicyclettes ou la marche à pied peut s’avérer contraignant, mais néanmoins réalisable. En revanche, pour ceux ayant été affectés par un accident de la vie, cette situation se complexifie.

C’est dans ce contexte que s’inscrit l’une des orientations de la stratégie LEADER, axée sur la mobilité, l’accompagnement, le maintien à domicile et l’autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap. Le projet du Centre d’Évaluation pour la Conduite Adaptée (CECA) s’inscrit pleinement dans cette catégorie. Il offre aux individus en situation de handicap l’opportunité de reconquérir une liberté d’action et de renforcer leur autonomie. La singularité de ce projet réside dans sa capacité à répondre à un besoin des patients qui demeure insatisfait par d’autres initiatives. Il se distingue particulièrement par l’excellence du service qu’il offre.

Le handicap est souvent relégué à la sphère privée, avec les parents, les aidants et les auxiliaires de vie prenant en charge cette problématique. En revanche, ce projet recentre l’individu au cœur de son autonomie, rétablissant ainsi l’équilibre. La réplicabilité de ce projet réside non pas uniquement dans le financement d’adaptations de véhicules, mais dans sa philosophie consistant à faire du handicap une priorité territoriale. Il incarne la prise de conscience selon laquelle la transition vers une mobilité plus inclusive est un processus graduel, ne justifiant en aucune manière l’exclusion des personnes en situation de handicap. Ce projet se démarque par son engagement à faire du handicap une préoccupation centrale du territoire, mobilisant un ensemble de partenaires autour d’un projet fédérateur.

Photos

Vidéo CECA .mp4

Fondation Hopale

Gal du Montreuillois

Hauts de France

C’est bio l’Anjou : tiers-lieu culinaire ou pôle de coopération d’alimentation territoriale

 France

Introduction

C’est bio l’Anjou est un collectif de professionnels bio engagés pour une organisation des circuits courts du territoire. Il rassemble des acteurs locaux de l’alimentation durable : paysans éleveurs bio, producteurs, cuisiniers, formateurs, pâtissière, brasseur. Ce tiers-lieu culinaire met à disposition des professionnels un outil et une offre de services. Ce lieu de 700m² propose un atelier de découpe, un laboratoire professionnel aux normes, une cuisine pédagogique mise à disposition pour des formations, un bureau partagé, une salle de réunion, ainsi qu’une conserverie pour transformer les surplus de légumes bio des maraîchers du territoire. Des conventions avec différents centres de formations régionales leur permettent d’utiliser notre atelier comme labo pédagogique, support de formation pour des jeunes en projet d’installation. La raison d’être du lieu a été travaillée et partagée par tous ses membres, avec l’idée que les valeurs humaines et écologiques seraient les fondements du projet. Il a été voulu par ses créateurs comme un lieu partagé d’entraide, de mutualisation, de lien social. Il participe à la relocalisation de l’économie et crée du lien en milieu rural.

Présentation du projet

C’est bio l’Anjou est situé à Rochefort-sur-Loire, au sud d’Angers, sur le territoire de la Communauté de communes Loire Layon Aubance. Objectifs : − Dynamiser l’économie du territoire en participant à la structuration de la filière de l’agriculture bio et en aidant à l’installation d’autres structures locales, − Faire vivre une structure coopérative en lien avec les acteurs du territoire et créer de l’emplois, − Faciliter la mise en relation de l’offre des produits bio et locaux avec les restaurants scolaires pour améliorer la qualité de l’assiette de tous les convives, Résultats : Création d’un tiers-lieu, pépinière d’entreprises dédiée à la cuisine et à l’alimentation durable et d’une plateforme logistique pour approvisionner la restauration collective. Il est ouvert à tous les acteurs du territoire (producteurs, transformateurs, cuisiniers, distributeurs) œuvrant pour une relocalisation de l’économie agricole. Il comprend : une cuisine collective, un atelier climatisé de découpe et de conditionnement, un cellier en rez-de-jardin, des lieux de stockage secs et froids, 6 chambres froides, une chambre négative, des bureaux partagés et une salle de formation. Il fonctionne en gouvernance partagée. Chaque utilisateur vient selon ses besoins, à demeure ou ponctuellement. Chacun s’engage à une activité bio et à l’obligation de réfléchir à ses déchets afin qu’ils deviennent ressources pour d’autres. C’est bio l’Anjou est membre du Mouvement des Cuisines Nourricières et à ce titre propose aux communes des services « à la carte » pour accompagner leurs cantines scolaires ou les EHPAD dans une démarche globale, à travers du conseil et des formations et de la logistique d’approvisionnement en multi-produits bio du Maine-et-Loire. 6 PME créées dont 3 dirigées par des femmes. Leader est intervenu en aide au démarrage. L’accompagnement a permis de mettre en lien le porteur de projet avec la communauté de communes, le réseau des entreprises de l’ESS. Mais également de recentrer le projet.

Le caractère emblématique du projet

Le système économique est à bout de souffle. Face à une extinction du vivant, une chute de la biodiversité, ce modèle absurde encourage la croissance infinie sur une terre aux ressources limitées, il est donc urgent de repenser la société en douceur. Ces systèmes qui dysfonctionnent, l’agriculture, la distribution, le transport, l’école, nous souhaitons les repenser : reconstruire un modèle solidaire, résilient, coopératif proposant une alimentation saine, bio, de proximité faite par des paysans qui respectent le vivant et la nature sans la polluer, transformée par des artisans autonomes. Ce projet est exemplaire en ce sens qu’il répond à tous les « principes » Leader : partenariat, développement durable, inédit, rayonnement, transversalité… Il participe à la stratégie territoriale (Projet alimentaire territorial de l’intercommunalité, Programme Leader – Soutien à l’économie de proximité). Christelle Gasté, à l’origine du projet, est attachée à la transmission et intervient régulièrement pour partager son expérience. Ce modèle d’activité est possible et viable. Après 5 années d’existence, le projet continue à se développer et le retour d’expérience est riche d’enseignement

Photos

C’est bio l’Anjou , , Mme Christelle GASTE

GAL Loire Angers et Layon

Pays de la Loire