Projets Prix LEADER Européens

France

Introduction

Aujourd’hui, le Centre de Formation et de Promotion des MFR des Garrigues du Pic Saint-Loup c’est plus de 10 offres de formations et 150 élèves accompagnés chaque année pour des métiers en lien avec le territoire du Grand Pic Saint-Loup. Le projet a émargé en 2016, l’association souhaitant mettre en place un Centre de Formation et de Promotion des MFR sur le territoire du Grand Pic Saint-Loup préfigurant l’implantation d’une Maison Familiale et Rurale afin de proposer des formations répondant aux spécificités du territoire et aux attentes en termes de main d’œuvre des acteurs locaux. Les besoins en formation du territoire identifiés pendant cette phase de mise en place sont centrés sur la question des circuits courts et des produits locaux. Il a été souhaité de développer en priorité des formations dans les domaines de la restauration traditionnelle et de la restauration collective, de la viticulture et du maraîchage biologique et de la transformation des produits .Ainsi, un plateau technique de cuisine pédagogique professionnelle a été conçu et mis en place à la MFR. Depuis janvier 2021, c’est plus de 60 apprentis qui ont bénéficiés de cet outil de formation

Présentation du projet

Le projet est implanté à Claret (34270) et a été présenté en deux phases.

1) Mise en place d’un Centre de Formation et de Promotion (CFP) des Maisons Familiale Rurale

L’association a souhaité mettre en place en 2016 un Centre de Formation et de Promotion des MFR sur le territoire du Grand Pic Saint-Loup préfigurant l’implantation d’une Maison Familiale et Rurale afin de proposer des formations répondant aux spécificités du territoire et aux attentes en termes de main d’œuvre des acteurs locaux.

Objectifs :

– Renforcer la qualification des jeunes en fonction des besoins actuels et immédiats de l’économie locale ;

– Offrir une réponse au décrochage scolaire ;

– Favoriser l’adaptabilité du public en recherche d’emploi. Afin de créer ce CFP, un emploi a été créé afin d’assurer le développement de l’association et déterminer les besoins en formation du territoire. De plus, les locaux ont été équipés (ordinateurs, tableau interactifs, …).

Ce projet a permis la création de postes (chargée de mission, coordinatrice action séniors et une service

civique) et la mise en place des premières formations.

2) Aménagement d’un plateau technique de cuisine professionnelle

La première phase du projet a permis d’identifier les besoins en formation du territoire, centrés sur la question des circuits courts et des produits locaux. Il a été souhaité de développer en priorité des formations dans les domaines de la restauration traditionnelle et de la restauration collective, de la viticulture et du maraîchage biologique et de la transformation des produits.

De ce constat, la deuxième phase du projet a permis de concevoir et mettre en place un plateau technique de cuisine pédagogique professionnelle dans le nouveau bâtiment exclusivement dédié à la MFR. Ainsi, les élèves ont accès, en plus de ce plateau technique, de salles de cours, d’une salle pour le restaurant d’application, et d’un internat.

Depuis janvier 2021, c’est plus de 60 apprentis qui ont bénéficiés de cet outil de formation et 80% d’entre eux ont trouvé un travail à la suite de la formation.

Perspectives :

Les perspectives à court terme sont de développer dès septembre 2024 une formation spécifique à la restauration de collectivité en partenariat avec un groupe de villages vacances.Les perspectives à long terme sont de proposer des modules de formations courtes sur la thématique de l’hygiène, des circuits courts et de l’écologie en cuisine.

Rôle de LEADER dans le projet :

Le rôle du Leader a été primordial dans ce projet. Il a permis dans un 1er temps de financer un poste de chargée de mission pour étudier la spécificité du territoire, les besoins en mains d’œuvre et les possibilités de réponse à la problématique de l’emploi. Dans un second temps, il a permis la construction d’une cuisine pédagogique moderne et adaptée sans lequel aucune formation n’aurait pu voir le jour. Cet outil a été le point de départ des demandes d’habilitations par les certificateurs et des demandes de financement.

Le caractère emblématique du projet

Caractère innovant / emblématique du projet :

C’est un projet fort sur le territoire qui répond à une ambition politique et à un besoin des habitants.

L’objectif était de s’appuyer sur le Leader pour mettre en place un outil permettant de faire se rencontrer les personnes en recherche d’emploi et les entreprises en recrutement.

Lien avec la stratégie LEADER : Le territoire candidatait pour la première fois au programme LEADER pour la programmation 2014-2022. L’analyse AFOM a mis en évidence une faiblesse sur le territoire : peu de formations professionnelles et de renouvellement du tissu économique. Un des besoins identifiés était de former à l’offre d’emploi locale (adaptation/évolution), ce qui s’est traduit par un type d’opération « Soutien à la mise en place de formation en lien avec l’offre d’emploi locale » au sein de la fiche-action 2 « Entrepreneuriat et employabilité ». La création d’une nouvelle voie professionnelle notamment et la promotion des métiers présents sur le territoire du Grand Pic Saint-Loup sont des effets attendus de cette fiche-action.

Transfert à d’autres GAL :

Il y a plus de 1000 MFR dans le monde dont 450 en France mais aussi au niveau Européen. Elles sont regroupées par fédérations. Le partenariat engagé sur Claret a déjà permis au niveau des territoires voisins d’engager d’autres MFR comme celles de Castillon du Gard et d’Uzès au niveau du GAL Uzège Pont du Gard.

Des partages d’expérience peuvent être réalisés avec les territoires porteurs d’une démarche de création en lien avec les besoins du territoire, avec une explication de la méthodologie adoptée.

Photos

Site internet : http://www.mfr-garriguesdupicsaintloup.fr/

Formation cuisine en général: https://youtu.be/mRHlBCHtHrE

Formation viticulture : https://youtu.be/HOlp2nW_xQc

Formation Titre Pro: https://youtube.com/shorts/uAhXL_vK1FQ?si=rSFhFUwYpYLg2UCq

Formation CA cuisine : https://youtube.com/shorts/B2wLPqgtx_c?si=ReI2bOYB6-MoDfq6

Formation service : https://youtube.com/shorts/4X-AiUHg6_E?si=Lvya8x8rYhP3hfCz

Centre de Formation et de Promotion des MFR des Garrigues du Pic

Saint-Loup

Grand Pic Saint-Loup

Occitanie

Sweden

Introduction

Vi Landbyggare is a method and marketing approach for local development, illustrating how to create attractiveness for a place to stimulate migration, entrepreneurship, and attract capital.

Leader Höga Kusten initiated the work and has a registered trademark since 2017. Today, Vi Landsbyggare encompasses 20% of Sweden’s municipalities, with a quarter of (11) all our Leader areas involved in the project/method, and 6% of Finland’s municipalities through Landsbyggare Österbotten.

The other Swedish LAGs are: LLU Halland, Leader Sjuhärad, Leader 3sam (Strömsund och Ragunda), Leader Nordvästra Skaraborg, Leader Östra Skaraborg, Leader Gute (Gotland), Leader Gästrikebygd, Falu kommun, Utveckling Hälsingebygd, and in Leader Kustlandet they are using the method but has named the project another name than Landsbyggare.

Vi Landsbyggare was also recognized as one of Sweden’s best place marketing initiatives by Placebrander in 2019.

Vi Landsbyggare has been represented at major conferences and meetings in Europe and Brussels and has been cited as a good example within the EU-Cap and ELARD networks.

www.landsbyggare.se

Mood film – English: https://vimeo.com/882828620

Information about the concept in English: https://www.landsbyggarekoncept.se/en/

Presentation of the project

Vi Landsbyggare contribute towards a positive, up-to-date, and genuine image of the countryside. Vi Landsbyggare are those who move to a place bringing with them drive, competence and capital. Vi Landsbyggare are also entrepreneurs already in place, with their courage, tenacity, and energy. Vi Landsbyggare do not problematize the rural issues, refrain from debating and object to ‘us’ and ‘them’. Vi Landsbyggare promote the attractive image of people living in a digital community and choose to live in a place of their liking. With this in mind we have created the Vi Landsbyggare brand based on a few key elements that are important to understand.

Centrally in the campaign are Landsbyggarna, the driven entrepreneurs and associations that build the land; build their own lives in the place where they want to live and thrive; to identify the opportunities and carry through. They who are motivated by drive and passion while sharing these with others – that’s what describes a Landsbyggare!

Vi Landsbyggare and the campaign are based on the platform www.landsbyggare.se which is aimed to inspire others, step by step, to dare take the plunge. We drive the traffic to the website via the Instagram and Facebook account Landsbyggare and via our own Facebook account using the material produced. We are also running an opinion site where we and others may spread the positive images of life in rural areas.

Photos and films have been produced, portraying the Landsbyggare including tips on how to get started and one film showing how we can help realize ideas. The Landsbyggare community is represented in each regional campaign by several businesses, distributed across business sector and geographical spread, which have contributed to the regional development in their own ways.

With this campaign we want to inspire others by showing the Landsbyggare who have already taken the step. To inspire others to realize their ideas, move to the countryside to run the business or develop the ideas.

The results of the method are that it is widely spread, reaching a large audience, and generating numerous interactions through all areas’ campaigns. This contributes to increased pride in one’s local community, networks for development, the creation of motivation, and attractiveness to Sweden’s rural areas, as well as to each unique area. It establishes networks that foster pride, business/development, and contribute to better ambassadorship among rural developers. Furthermore, the method and concept have led to migration and an increased number of entrepreneurs who have dared to take the step of running their businesses in our rural areas. Vi Landsbyggare have transformed the image of our rural areas from a perception of beautiful nature, cutbacks, and decline to a thriving, lively rural environment with drive and a willingness to invest!

Emblematic character of the project

Why is this project a priority for LEADER in your strategy? This project is a priority for LEADER in our strategy because it embodies an innovative and emblematic approach to rural development. The Rural Developer method and marketing strategy have proven to be highly effective in creating attractiveness for local areas, leading to increased migration, entrepreneurship, and capital attraction. The widespread success of the project, reaching 20% of Sweden’s municipalities and 6% of Finland’s municipalities, demonstrates its strategic importance in fostering pride, networks for development, and overall enhancement of rural areas.

How did the project address a major challenge in your strategy (e.g. demographic change, environmental issues, social issues)? The project has effectively addressed major challenges in our strategy, such as demographic change, by contributing to increased migration to rural areas. It has also tackled environmental and social issues by creating networks for development and fostering pride within local communities. The method has transformed the perception of rural areas, shifting from a focus on nature and decline to a thriving and lively rural environment with economic drive. By promoting entrepreneurship, the project has positively impacted social and economic aspects, addressing key challenges in our strategy.

How could the project be transferred to other LAGs? The project’s success and impact make it transferable to other Local Action Groups (LAGs). The method and marketing approach, proven to be highly effective in various contexts, can be shared with and implemented by other LAGs. The key lies in disseminating the knowledge, strategies, and experiences gained from Rural Developer to enable other regions to adapt and apply similar approaches tailored to their specific needs and challenges. Collaboration and knowledge exchange among LAGs can facilitate the transfer of the project, ensuring its success in diverse rural contexts.

Pictures

Owner of the start-up project and the brand is Leader Höga Kusten. The project and the brand are now active in 11 Leader areas in Sweden, covering 20% of Sweden’s municipalities, and in one Leader area in Finland, which corresponds to 8% of Finland’s municipalities. »

Leader Höga Kusten

Sweden – 11 LAGs, Finland – 1 LAG

Sweden

Introduction

Götaströms golfklubb –a golfclub for anyone

According to the Leadermethod, co-operation and a local perspective are of great importance for a project. A project is also part of a bigger puzzle to achive attractivness in the rural area. This project is a good example of co-operation between a number of partners, both locally, but also bigger than that. Many people can use the facilities for different activities. Golf can be played independent of private economy or physically issues. Here you can eat, stay over night, go cross country skiing and use the facilities in the building for free.

A very good example of rural development through opening up facilities for the public.

Presentation of the project

In the area of Leader West Småland, existed no possibilites for paragolf at this time (2021). You could also not test the sport golf for free in the surroundings, which was one of the main reasons, why LAG approved the project. By offering an illuminated short hole course and free equipment the association opened up for anyone to try and at any time fo the day or of the year.

By asphalted paths and illuminated courses people with a disability can play golf and the club offer a sport and an activity to big amount of people, independent of private economy.

The project and the members of the association work constantly with including people and make them feel welcome.

The project was runned by Götaströms golfclub, but a with close cooperation, with the municipality of Vaggeryd and Smålands golf association.

The clubhouse is open for anyone who feel like using the surroundings and is also an Info point. There is space for caravans and visitors can stay over night with a camper van for example.

Both locals and tourists are free to use and take part of the possibilities offered in the surroundings; Short hole course (6 holes), area for cross country skiing, trekking, restaurant offering lunch and coffee, etc.

Leader West Småland co-financed the project and supported the owner of the project all way through. LAG has also visited the club and the area to follow up the result and to take part of what was done.

Emblematic character of the project

LAG considered the project both as innovative and interesting by offering both a sport and an area to a bigger amount of people, independent of economy of physical condition.

Co-operation with others, both local organizations as the municipality and regional actors, contributed to a well-planned project.

Exept for the sport itself the surroundings are beautiful and can be used for both trekking and cross-country skiing in the winter. The facilities in the club house are for free and can be used.

The area opened up for new meetings between locals, tourists and is all over an including acitivity. It also contributes to increase the attractiveness of the whole leader area of West Småland.

Golf facilities all over Europe can copy the idea more or less and open up their sport to a bigger amount of people.

Pictures

Götaströms GK

Leader West Smaland

Sweden / Jönköping / Skillingaryds municipality

(original german
title : « Die Einwanderung holländischer Bauern nach Luxemburg »)

Luxembourg

Introduction

Why could wooden sabots be found in Luxembourg farms during the 1950s, even though they are common footwear from the Netherlands? A thematic exhibition has been developed with LEADER support, answering this question and explaining an almost forgotten part of Luxembourg’s rural history. During the 1950s, about 150 families of Dutch farmers migrated to Luxembourg because of a lack of farms and land in the Netherlands and the availability thereof in the Grand Duchy. The Dutch families integrated into the rural society of their new homeland and influenced lastingly Luxembourg farm practices through new methods and seeds they brought along. Their stories, however, remained largely undocumented until now. Moreover, with the gradual decline of the post-World-War-II generation, oral records of the historic Dutch immigration wave in particular risked disappearing forever. The LEADER project supported the necessary source work that gathered the yet undocumented knowledge as well as the conception of the thematic permanent exhibition on the Dutch immigration, enlarging the portfolio of the rural museum in Binsfeld further. The project not only improved the quality of the existing indoor touristic activity but also managed to valorise parts of the cultural heritage of the rural Éislek region to visitors and inhabitants.

Presentation of the project

The project was implemented from 2018 to 2020 in the northern rural heartland of Luxembourg, called Éislek. In a municipality bordering Belgium, Weiswampach, a local museum situated in Binsfeld takes visitors on a journey to the rural life of the past. The LEADER project expanded the museum’s expansive collection with a thematic exhibition titled ‘Klompen in de koestal’ on the history of the immigration of Dutch farmers to Luxembourg. The booming steel industry in southern Luxembourg led to many national farmers migrating to work in the steel mills during the 1950s. As a consequence, many farms in the North were left vacant and land fallow. Simultaneously, population growth in southern Netherlands led to a shortage of farmland, incentivising outmigration of young farmers and their families to Australia, Canada, Indonesia and also to Luxembourg. About 150 families arrived in the Grand Duchy, which can still be witnessed by today’s many family names featuring obvious Dutch roots. However, this important chapter of Luxembourg’s rural history remains barely covered in the national awareness. A great deal of the knowledge about the immigration of Dutch farmers remained undocumented and hidden within individual family biographies. The LEADER project funded the documentation of the history and the conception of an exhibition to answer important questions such as ‘What caused the immigration?’, ‘What did the farmers bring along?’, ‘How did they integrate into the rural society?’, ‘What remains until today?’ and the like, bringing light to this example of successful migration. The material for the exhibition was gathered in many exchanges with Dutch families and an association representing Dutch farmers. Personal stories, documents, tangible and intangible remnants and pictures were collected and valorised within the exhibit to cover different elements of this nearly forgotten part of Luxembourg’s rural history. The exhibition enlarges the offer of the existing rural museum in Binsfeld that informs visitors through its thoughtfully laid out exhibition about everyday life of rural populations in previous times. A separate room has been dedicated to the thematic exhibit, illustrating in different sections the various facets of the Dutch immigration. ‘Klompen in de koestal’ takes the visitor on a journey back to the 1950s, showcasing the situation back then in Luxembourg and in the Netherlands. The reasons for the immigration are illustrated as well as the various necessary preparations of administrative and private nature, problems encountered, different migration waves, the successful integration of the families, the role of religion, the mutual learning about farm practices and the story of following generations until today. The exhibition manages to paint a compelling picture with the help of personal memories and stories and even provides an interactive data bank that traces the origin and destination of families based on their Dutch family names. The documentation of historic knowledge through the interaction with Dutch farming families, the illustration of their personal careers and the conception of an exhibition is a unique approach that has been made possible through LEADER since other funding sources were unavailable to the association.

Emblematic character of the project

Promotion of tourism activities to support regional development presents one of the thematic priorities of the local development strategy of the LEADER Éislek region. By enlarging the museums’ exhibition further, its attractiveness has been increased, leading to an improvement of the quality of indoor bad-weather activities, which lack in regions such as Éislek that have a specialisation on nature-based tourism. Also, in view of the strategy objective to promote the regional identity, the project managed to uncover the important part of the nearly forgotten history of the immigration of Dutch farmers to Luxembourg. Many innovative farm practices were brought along and today’s orientation of the Luxembourg farm sector on milk production has been significantly impacted by the arrival and integration of families from the Netherlands. However, with the post-World-War-II generation becoming older, a lot of the undocumented knowledge was at risk to vanish forever. The descendants of the 150 families that arrived in Luxembourg have long integrated and assimilated, but the rural population of Luxembourg was lastingly impacted by the traditions and practices the families brought along. The exhibition helps to acknowledge and record the past, enables a better understanding of the present and thereby allows shaping the future. Knowledge about this successful example of immigration helps to understand how societies reacted and enables a new perspective on migration trends of today. The project gathered and valorised parts of the unique history of the rural Éislek region, providing an example for other LAGs to engage with their region’s historic specificities with a similar approach, either to strengthen the understanding of regional identities or to enlarge the bandwidth of touristic activities. Ultimately, the project illustrates that with a limited budget but a clear imagination of a project’s objective, a high quality result can be achieved, speaking to several target groups.

Pictures

Link to the Museum Website: https://www.museebinsfeld.lu/

Syndicat d’intérêts Binsfeld-Holler-Breidfeld (French for ‘Interest syndicate Binsfeld-Holler-Breidfeld’)

LEADER Éislek

Luxembourg

Luxembourg

Introduction

A regional patchwork of hiking paths with differentiated qualities and different responsibilities for maintenance and marketing without professional guidance led to a lack of quality offers in the field of slow tourism activities on the area of two LEADER regions in western Luxembourg. The newly founded tourism office ‘Guttland’ aimed to change that situation based on the idea of a local association. With the help of LEADER, the ‘Guttland.Trails’ project has been implemented, creating a new high-quality offer in the niche of half-day circular tours, complementing the region’s portfolio. So far 8 trails have been labelled with more to follow. 2 paths were labelled with the new ‘Leading Quality Trails – Best of Europe, Daywalk’ label of the European Ramblers Association, which was introduced and tested during the project. A joint communication and management structure promotes the trails and takes care of maintenance, visitor guidance and information. With the support of the LEADER network, the tourism office managed to bring together all partners to select and rework the network of existing short hiking trails. The professionalization became possible because LEADER co-financed a project manager for the innovative project, which allowed skills and resources to be pooled at regional level.

Presentation of the project

The Guttland.Trails project is implemented in the Guttland region, surrounding the capital of Luxembourg towards the North-West. It presents a cooperation project between the 2 LEADER regions Atert-Wark and Lëtzebuerg West. ‘Guttland’ is Luxembourgish for ‘good land’, referring to the region’s high quality of soil for agricultural production. It is composed of a smooth cuesta landscape, resulting in many varied terrains providing potentials to promote nature-bound tourism activities. Despite this, the Guttland region was not well known among tourists for its hiking trails. Although there are many trails that were once marked by municipalities, they were not well maintained, visitor guidance could be improved, and marketing was close to non-existent as no actor felt responsible. The quality of the hiking trail network was not sufficient to satisfy the needs of inhabitants and tourists seeking leisure and deceleration, which presented a weakness in view of the relatively young tourism region’s specialisation on slow tourism. Between 2016 and 2018, a LEADER project ‘WestTrails’ analysed existing hiking paths and allowed stakeholders to gain experience from good practice projects in Europe, preparing the ground for the Guttland.Trails project. Since 2018, the Guttland.Trails project works on creating a new outdoor tourism offer to complement the region’s portfolio of activities in the field of slow tourism. A few criteria were important; the new offer had to capitalise the unique regional landscape while certifying the selected trails with a label. Due to the high share of tarmac roads in the region, necessary for agricultural activities, it was ineligible for the ‘Leading Quality Trails – Best of Europe’ label of the European Ramblers Association (ERA). In addition, neighbouring regions have certified trails of this type, risking entering into competition for tourists. Therefore, it was decided to strengthen the regional profile in short, but high[1]quality half-day tours. So far, 8 short circular walking trails have been labelled as ‘Guttland.Trails’, providing deceleration opportunities for ramblers. In addition, together with the ERA, the project developed the new ‘Leading Quality Trails – Best of Europe, Daywalk’ 1 label, leading to the certification of 2 Guttland.Trails in Europe. The project assures the continued high quality of the offer by improving the infrastructure and visitor guidance through a new logo (cf photos). It also managed to create an umbrella brand under which all trails are labelled and a joint marketing is undertaken. Information brochures and a website2 inform on the offer, providing all necessary information to start a tour.

Many paths are maintained by voluntary engagement of associations and the unclear responsibility between municipalities, state and other organisations required a cooperative project approach, which was well suited for LEADER. LEADER helped creating a new regional network with clear responsibilities between stakeholders. Through the co-funding of a project coordinator, LEADER allowed to successfully implement the bottom-up idea, valorising the regional hiking paths in an innovative way. Trails from the Guttland region that are located outside the LEADER territory were also incorporated, illustrating that it can bring benefits for non-LEADER municipalities.

Emblematic character of the project

LEADER promotes tourism activities in the Guttland region since several programming periods. By doing so, it contributed to the creation of the regional tourism association, acting as project bearer. Without LEADER, the professionalization of the regional tourism activities would not have taken place, underlining the leverage LEADER activities have. In addition, successful LEADER projects in the field of tourism have resulted in the region’s specialisation on slow tourism. The promotion of nature-bound activities, designed to provide opportunities for deceleration, presents a priority in the two participating region’s local development strategies, where the project was also integrated as project idea. The Guttland.Trails project illustrates one of the key advantages of LEADER; even though the region featured already a wealth of trails, the lack of efficient management resulted in the deterioration of the offers’ quality. Paths were marked and managed by municipalities, resulting in a patchwork of trails, differentiated types, qualities and a lack of communication and promotion activities. LEADER allowed successful navigation through the caveats of cooperation involving a broad range of partners, all acting in concert to develop the high-quality offer in the niche of short circular paths. The regional approach allowed bundling competences and resources, generating impacts beyond the LEADER regions. Involved stakeholders experienced a steep learning curve in participative methods and will be able to apply and share their knowledge in future. All LEADER regions with a similar stock of hiking trails and comparable potentials can implement comparable approaches. In addition, other LEADER regions can use the new ERA label ‘Leading Quality Trails – Best of Europe, Daywalk’ 3 , developed during the project. Regardless, the local context is important, as concerning the number of hiking paths, their quality, the existence and configuration of regional bodies, such as the project bearer in the field of tourism development.

Pictures

Regional tourism association centre/west ORT Guttland (German name: ‘Tourismusverband – Region Zentrum/Westen’)

LEADER Atert-Wark region and LEADER Lëtzebuerg West region (interterritorial cooperation project between two luxembourgish LAGs)

Luxembourg

Luxembourg

Introduction

The CIRCLE project brought together stakeholders from 4 LEADER regions from Finland, Sweden and Luxembourg to enable a simplification of the circular economy concept into practical application. The project provided learning and qualification activities for private and public decision-makers and consumers, matchmaking between SMEs in complementary sectors to learn from one another during exchanges and study visits, as well as concrete counselling of firms on how to render their production cycles more circular. Circular economy is well known as concept; however, there are only few concrete examples of its successful implementation going beyond recycling. Competence development, new knowledge and exchanges are suitable means to break down the complex concept in applied terms and lead to tangible improvements in the 3 pillars of the sustainability model, to foster environmental, social or economic transition. By this, the project induced lasting change in the minds of SMEs, public decision-makers and consumers through adapted activities. A shared language and a consensus about circular economy present the project’s primary impact, while through LEADER an alignment of the strengths of engaged stakeholders has been achieved to generate a collective outcome that is greater than the sum of its parts.

Presentation of the project

The project CIRCLE, implemented from March 2020 to October 2023, operationalised the concept of circular economy for SMEs, citizens and municipalities across 4 LEADER regions. The cooperation project, implemented by the Natur- & Geopark Mëllerdall from Luxembourg in cooperation with the LEADER regions Kanti (Finland), Skanes Ess and Sydöstra Skåne (Sweden), managed to bring relevant stakeholders together to foster a better understanding of approaches and potentials to work on the rollout of the economy of the future. The concept of circular economy is broadly discussed across Europe. A large knowledge base exists, informing about many of the conceptual elements of circular economy. However, for practical elements the knowledge base is limited to a few examples that go beyond recycle, partially due to the many potentials of circular economy in comparison to the established linear economy. Many stakeholders seeking to innovate to create a positive impact shelve their projects because of difficulties to translate the concept in concrete action in the fields of transport, energy, material transformation, packaging, etc. As consequence, only a small share of investments of Luxembourg businesses go towards circular economy projects. Consumers feel confused and municipalities do not know how to support a circular economy. Many potentials remain unused, obstructing positive change to the sustainability models’ economic pillar. The CIRCLE project supported the simplification of the circular economy concept to provide answers to concrete problems, through advice and networking and hence provided learning opportunities. In conjunction with project visits, the activities contributed to the creation of new knowledge, networks and the development of capacities in the field across the four LEADER regions. In a first phase, regional stakeholders in the field of circular economy were informed about the planned project activities. The far-reaching contacts of the Natur- & Geopark and the LEADER region were used to get connected with national stakeholders and SMEs, increasing the visibility of the region in relation with the subject. 8 interested SMEs benefitted from analysis of their production cycles and a tailor-made counselling about potentials towards a circular economy, resulting in 20 concrete recommendations. Additionally, municipalities of the region were informed about potentials of a circular economy, underlining the impact public decisions can have. Additionally, all inhabitants from the region, which are a strong leveraging agent of change through consumer choices, were informed with an information brochure about circular economy.

The cooperation element of the project managed to engage stakeholders for exchanges. Matchmaking between complementary SMEs of the 4 participating LEADER regions allowed for mutual learning during the visits to good practice projects, conferences and webinars. Cooperation between SMEs lasts on after closure of the project activities. A brochure informs on best practice examples, providing ideas and guidance to interested SMEs. LEADER played a crucial role in the project through the far-reaching network, the opportunity to fund ‘soft’ sensibilisation activities and the support provided through the LAG office for the activity preparation. LEADER facilitated an alignment of the strengths of engaged stakeholders to generate a collective outcome that is greater than the sum of its parts.

Emblematic character of the project

In contrast to the linear economy, circular economy provides many advantages as a switch can enable positive impacts on the environment and create long-lasting social and economic value. Therefore, it is a concept of the future that can be understood as transversal, referring to all objectives of the Mëllerdall region local development strategy. The project impact contributes to making SMEs more fit for the future. Many firms are facing challenges and wish to innovate, enabling them to reduce their ecologic footprint while creating a positive impact. The networking and counselling activities provided learning opportunities for private decision-makers facilitating and accelerating the economic transition towards a more circular economic model in the future. In view of the many ambiguities, the project contributed for the most part to the creation of a shared language and consensus about the circular economy, eventually establishing the circular economy in the minds of SMEs, private and public decision-makers to further the recycling concept. The starting phase of the networking activities coincided with the start of the Covid pandemic in 2020. Consequentially, the project had to be adjusted dramatically to allow the planned activities to take place. Despite this, project stakeholders and the LEADER management have demonstrated high flexibility and organised most activities online when travel was not possible. This has enabled the project to achieve its planned objectives in spite of encountered difficulties. As the cooperation element presented a central pillar in the project, its approach and benefits have already been implemented in all 4 participating LEADER regions. The approach of creating lasting learning activities through exchanges and visits is part of the LEADER DNA; the project activities can hence be transferred to other LAGs. The information material is freely available, providing inspiration and advice for SMEs and consumers beyond the regional borders of the LAGs.

Pictures

Good practice booklet, created in the framework of the project, CIRCLE LEADER project 2023

Brochure informing inhabitants about circular economy in Luxembourg distributed to all households in the Mëllerdall region, CIRCLE LEADER project 2023

Nature- & Geopark Mëllerdall (Natur- & Geopark Mëllerdall in Luxembourgish)

LEADER Regioun Mëllerdall

Luxembourg

France

Introduction

L’aventure de Graine de Breton commence en 2015 quand nous découvrons, le malt d’orge torréfié, ce trésor gustatif ! Envie d’offrir une alternative bio et locale au décaféiné, nous avons souhaité créer une recette originale.

L’entreprise a été nommée « Skiant Vat », littéralement « bon sens » en langue bretonne, afin de proposer un substitut de café local. Le réchauffement climatique n’étant pas encore suffisamment important pour permettre la culture locale du café en Bretagne, il a été nécessaire de s’orienter vers d’autres produits.

Depuis, les idées fusent et une gamme de graines gourmandes voit le jour. Graine de Breton, aujourd’hui, c’est une multitude de recettes : l’Orgé, le malt d’orge torréfié, le Sobacha, l’infusion de sarrasin, des graines à croquer, à déguster à l’apéritif et à cuisiner pour rajouter une touche d’originalité à vos plats préférés.

Plus récemment, de nouveaux produits ont vu le jour, tel qu’un Orzo breton ou encore des assemblages de variétés, afin de proposer des mélanges précis en goûts !

Présentation du projet

L’objectif étant de relocaliser à l’échelle locale des produits venant de loin pour fabriquer en Pays de Saint-Brieuc des produits issus de filières agricoles locales.

Notre entreprise a pour objectif d’aider les consommateurs à réduire leur empreinte carbone à travers leurs achats alimentaires du quotidien. Par exemple, peu de personnes savent que les galettes sont fabriquées à 95% à partir de sarrasin chinois car les agriculteurs bretons ont cessé de le cultiver à cause des faibles rémunérations.  Ce qui est une aberration pour un produit phare de la culture bretonne…

 Pour rendre le projet viable, il fallait travailler avec les producteurs locaux en créant un cadre pour des conditions durables de partenariat et de développement durable de filières locales :

– Valorisation plus forte de la matière première grâce à la création de gamme de produits innovants à forte valeur ajoutée

– Juste prix fixé par le producteur, accepté par l’entreprise sans aucune négociation

– Transparence en indiquant notre marge au producteur à qui nous transmettons le prix de vente du produit final

– Choix des producteurs en fonction de leur pratique et de leur impact positif sur la biodiversité pour une filière locale durable (ex : La Malterie à Ploeuc l’Hermitage pour son travail sur l’assainissement de l’eau ; l’utilisation d’orge pour ses effets positifs sur la baisse du taux d’azote dans les nappes dans le cadre d’un premier projet sur le développement d’une boisson digestive à base d’orge)

Une fois le cadre fixé pour favoriser l’émergence de solutions locales, nous avions privilégié la création de produit innovant tel que :

– Le Sobacha : préparation de graines à l’origine provenant du Japon mais adaptées à la culture bretonne pour une consommation sous formes d’infusion ou d’agrément pour la cuisine. Nous avons mis en place un partenariat avec les Greniers Bio d’Armorique pour l’approvisionnement, puis nous gérons les étapes d’extraction du mucilage, de rinçage de la graine, de séchage et de torréfaction. En plus d’un prix passant de 110€ le kg à 40€ le kg, les effets de la relocalisation de ces graines sont multiples : moindre coût environnemental et économique du transport, débouchés et rémunération des producteurs locaux supérieurs.

 Les produits développés impliquent une variété spécifique de sarrasin (graine à décortiquer) qui n’était pas cultivée en Pays de Saint-Brieuc, l’entreprise a donc pris attache avec le GBA (grenier biologique d’Armor) pour trouver des producteurs au plus près du lieu de fabrication de nos produits.

Notre ambition à terme est, dans la mesure du possible, de contribuer à la relocation de production de sarrasin sur le territoire.

 Le programme LEADER a permis un accompagnement du porteur de projet dans la structuration de son projet (plan de financement, cadrage, accompagnement à aller solliciter d’autres fonds) ainsi que de financer une partie des machines, un an de loyer et du marketing nécessaire au lancement d’une entreprise pour s’ancrer localement.

Le caractère emblématique du projet

Notre candidature 2014-2022 avait deux grands axes : créer du lien (pour les plus jeunes, les moins jeunes et l’intergénérationnel) ainsi que de valoriser les ressources locales. Tandis que le 1er point a été plus que sollicité, il s’est avéré plus complexe de trouver des projets valorisant les ressources  locales, dans le respect des fondamentaux LEADER.

 Ainsi, le projet présenté ci-dessus est une de nos perles rares. Avec la volonté de fabrication locale toutes les céréales viennent de la Bretagne historique. La torréfaction se fait de manière artisanale dans leur atelier écologique aux normes E+/ C-, sous l’œil attentif de Yoann Gouery. Pour aller jusqu’au bout de leur démarche de production locale et engagée, le conditionnement et l’étiquetage des produits Graine De Breton sont réalisés par l’ESAT d’Hillion. Afin de minimiser l’empreinte écologique ils utilisent des panneaux photovoltaïques pour chauffer et éclairer les locaux. Le reste de la production électrique est assurée par Enercoop, société engagée sur une énergiepropre et coopérative.

 Également, les convictions écologiques du projet étaient chères au GAL. Ainsi, pour le couple, produire en agriculture biologique et localement était une évidence. Pour eux ce n’était pas un simple positionnement mais une action concrète en phase avec leurs valeurs.

 Le café d’orge n’est pas un substitut au café classique, mais une véritable alternative produite ici, en Bretagne, en respectant la terre et l’humain. Leur ADN ? « Fabriquer ICI des produits issus de filières agricoles d’ICI ».

 Ainsi, ce projet modèle répond à plusieurs problématiques que le GAL avait ciblé, tel que les problèmes environnementaux (via une production locale ou encore la captation d’azote permettant de répondre en partie à une problématique locale) ou encore sociétale, en intégrant une pluralité d’acteurs (ESAT pour le conditionnement, ou encore d’autres entreprises qui achètent désormais les graines à Yoann afin de les transformer dans leur produits, tel que dans du beurre).

 Le projet en tel n’a pas pour vocation à être transféré à d’autres GAL, mais la philosophie oui :« Consommer des alternatives locales répondant aux enjeux sociaux et écologiques d’aujourd’hui et de demain, ce sont vos aspirations, ce sont nos convictions ».

Photos

SKIANT VAT

Pays de Saint-Brieuc

Bretagne

France

Introduction

Proposées depuis plusieurs années dans les grandes villes d’Europe, les balades à triporteurs se développent aujourd’hui aussi dans les zones moins urbaines. L’arrivée de l’assistance électrique œuvre vers de nouveaux services dans les communes rurales. L’association Ribin (petits chemins en breton) a été créée en 2019, à Douarnenez pour proposer une découverte du territoire en vélo à de nouveaux publics, en particulier les personnes âgées ou à mobilité réduite. Deux axes guident les activités de l’association : L’INTERGENERATIONNEL ET LE « BIEN VIEILLIR » > Un projet d’aide aux personnes âgées, en proposant des sorties à vélo au grand air et en toute sécurité. (EHPAD, personnes isolées…) > Un projet d’ouverture et de cohésion sociale, en favorisant des rencontres et du lien inter-générationnel entre conducteur et passagers avec des valeurs d’entraide et de solidarité. « Chez Ribin, nous transportons aussi des valeurs d’entraide et de solidarité » LE TOURISME POUR TOUS > Un projet en faveur des personnes à mobilité réduite (vacanciers et habitants), en proposant un moyen de transport innovant et insolite dans une démarche de développement durable ; > Un projet de territoire valorisant le patrimoine culturel et naturel local > Une prestation touristique originale pour découvrir le pays de Douarnenez et ses alentours. « Sur la selle de mon vélo, j’aime raconter mon Douarnenez, à travers son histoire et ses anecdotes »

Présentation du projet

La réalisation d’un diagnostic au niveau local a, dès le départ, suscité des attentes de la part des professionnels des établissements spécialisés de Douarnenez : EHPAD, centre de rééducation fonctionnelle, ESAT… Portée par 2 membres fondateurs, Olivier Dussauze et Gaetan Calvar, tous deux passionnés de vélos, de nature et de culture bretonne, l’association compte aujourd’hui une vingtaine de membres. Le projet Ribin s’est développé sur 3 ans entre 2020 et 2022 en rayonnant du pays de Douarnenez vers l’Ouest de la Cornouaille en Finistère sud. L’offre de balades en triporteurs était inexistante sur le territoire aussi bien dans les maisons de retraite que dans les offices de tourisme. Progressivement, grâce à l’aide LEADER et un cofinancement régional, l’association a acquis 3 triporteurs, un camion et une remorque pour les transporter sur les différents sites de promenade. Après une année de test en 2020, entravée par la crise sanitaire, Ribin a pu proposer des prestations auprès des maisons de retraite et des offices de tourisme. Des contrats sont passés avec les établissements pour un nombre de sorties à l’année avec leurs résidents. Les balades touristiques payantes permettent d’autres recettes contribuant à l’équilibre financier de l’association. A partir de 2021, avec le soutien de LEADER, l’association a créé un poste de coordinateur à temps partiel. Elle a ainsi développé un réseau de conducteurs bénévoles pour assurer les sorties des personnes âgées. Certains d’entre eux, parlant breton, peuvent échanger avec les personnes âgées dans leur langue maternelle, créant ainsi des liens privilégiés. Il a fallu aussi repérer des itinéraires sécurisés, adaptés aux triporteurs à partir des différents établissements demandeurs, dans les communes littorales et les plus rurales. Ribin propose des sorties d’une ou deux heures, en bord de mer ou en campagne, sur les voies vertes, véloroutes, petites routes pour la découverte des paysages et du patrimoine, toute l’année, en fonction de la météo. Aujourd’hui, Ribin travaille régulièrement avec une vingtaine d’EHPAD ou maisons de retraite, ainsi qu’avec une dizaine de foyers de vie pour personnes handicapées. L’association propose également 16 balades touristiques guidées en Cornouaille, en lien avec les offices de tourisme du territoire. En 2022, cela représente 270 balades pour 510 personnes transportées ; des chiffres en augmentation de 50% en 2023. Avec 3 triporteurs et un camion pour les déplacer, l’offre des prestations a vraiment pu se multiplier pour répondre aux demandes de plus en plus nombreuses. Au bout de 3 ans, l’association et l’activité de balades à triporteurs pour personnes à mobilité réduite s’est fait connaître dans les réseaux professionnels du monde du handicap et des personnes âgées. Par ailleurs, Ribin répond au besoin d’aide à la mobilité pour 2 personnes dépendantes qui font régulièrement appel à l’association : courses en ville, rendez-vous chez le médecin… Une relation de confiance s’est installée entre les conducteurs bénévoles de l’association et ces personnes. Nous aimerions, petit à petit, développer ce service dans le futur.

Le caractère emblématique du projet

Le projet Ribin s’intègre dans la stratégie LEADER en Cornouaille pour structurer les activités de pleine nature en développant des services autour du vélo et proposant une offre nouvelle en Cornouaille. La création de nouvelles activités en lien avec les mobilités douces s’inscrit dans les politiques locales comme les schémas vélo et les stratégies de mobilités. Ribin promeut un mode de déplacement en phase avec la transition écologique. C’est un projet transversal sur le territoire : le double objectif du projet, social et touristique, lui donne un caractère exemplaire et le différencie des autres initiatives menées par des associations comme « A Vélo Sans Age » qui œuvre dans plusieurs régions de France et d’Europe ou d’autres prestataires de transport implantés dans certaines villes. Les retours d’expérience des passagers sont un sujet de satisfaction par le plaisir manifeste exprimé ; cf Maison d’accueil spécialisée de Quimper : https://www.epsm-quimper.fr/balade-sensorielle-en-triporteur-a-lepsm-du-finistere[1]sud/?fbclid=IwAR3WI7AJw1LgPcIJX-Hj14Kt8WxWdncw6esKoo4ZcZ5Jnj8BUEdo9IvP35A Les partenariats créés avec les établissements pour personnes âgées ou handicapées sont remarquables : Ribin répond bien à une demande. Les offices de tourisme confirment que les propositions de Ribin pour les personnes ayant des difficultés de déplacement sont un réel plus pour l’attractivité de leur territoire. L’expérimentation réside aussi dans la recherche d’un modèle économique en équilibre entre le bénévolat et le professionnalisme. L’objectif pour les années à venir est de consolider le poste de coordinateur-conducteur à temps partiel (0.5 ETP), et de pouvoir rémunérer des conducteurs/animateurs pour les balades touristiques. Nous développons également de nouvelles prestations pour diversifier l’activité : animations, fêtes locales, livraisons, taxi…L’achat d’un quatrième triporteur permettrait de répondre plus facilement aux demandes. Enfin, l’association est souvent contactée pour conseiller sur la construction du projet, dans l’idée de réaliser les mêmes actions dans d’autres territoires (Région de Pau, d’Angers…)

Photos

https://www.ribin.bzh/

Olivier Dussauze et Gaëtan Calvar

CORNOUAILLE (Quimper Cornouaille Développement)

Bretagne

France Martinique

Introduction

Le verger pédagogique de la Lézarde : un projet pour la préservation et la valorisation du patrimoine fruitier des Antilles Un verger …. – De découverte : un parcours adapté à tous les âges, des ateliers et des jeux pour explorer le monde des arbres fruitiers aux Antilles – De collection : plus de 100 variétés de fruitiers conservées rares et des espèces rares : une vitrine de la diversité fruitière locale et un conservatoire de ressources génétiques – D’apprentissage : pour la réalisation de formations, d’ateliers et d’espaces d’échanges avec les jardiniers et les producteurs

Présentation du projet

Ce projet est développé sur la commune de Saint Joseph située sur le territoire du Centre de la Martinique (CACEM) et qui possède la plus vaste aire forestière parcourue par de nombreusesrivières et un paysage verdoyant propices au tourisme vert. Ce projet prend place sur un site abritant un espace libre de 2ha, le long de La lézarde (la plus longue rivière de l’ile). Sa mise en place découle de plusieurs éléments de contexte : – Une biodiversité cultivée locale d’une grande richesse mais sous valorisée – Une demande croissante en produits locaux, diversifiée, de qualité – La perte de diversité agricole en zone rurale à la suite du changement sociétal – Des sols contaminés par la Chlordécone qui peuvent être valorisés Les objectifs principaux sont les suivants : – Faire connaitre les fruits issus de la diversité fruitière locale sur un même site – Faire découvrir les modes de consommation, les usages et les bénéfices des fruits pour l’organisme – Susciter des sentiments d’admiration et de respect envers la nature – Transmettre des connaissances sur la faune, la flore utiles (pollinisateurs, auxiliaires, plantes compagnes) – Promouvoir le développement local en milieu rural – Accompagner les agriculteurs et les jardiniers amateurs dans la pratique de l’arboriculture diversifiée et de l’agroécologie Réalisations attendues : création d’un parcours de découverte interactif dans un verger de collection, création d’emplois, augmentation du nombre de visiteurs sur la commune et sur le territoire LEADER a favorisé l’émergence de ce projet par son financement et un accompagnement et un suivi tout au long de la mise en place de celui-ci. La demande de subvention porte sur les travaux sur la bâtisse d’accueil du public, la réfection d’une serre d’accueil, l’élaboration d’outils pédagogiques, les kiosques sur le circuit de découverte, l’aménagement du circuit et l’implantation de collections fruitières.

Le caractère emblématique du projet

En Martinique, il y a de nombreux jardins à des fins touristiques mais il existe peu de sites regroupant cette diversité de fruitiers avec des activités à caractère pédagogique et de découverte. Quelques collectionneurs en possèdent de rares exemplaires mais dans ce cas, elles ne sont pas accessibles au grand public. Chaque année, plus de 10000 Tonnes de fruits sont importés et 2/5ème de ces importations sont constitués de pommes et d’oranges… A l’heure actuelle, il est presque plus facile de trouver à acheter du raisin qu’un ananas produit localement ! Pourtant, les consommateurs martiniquais recherchent de plus en plus des produits diversifiés et sains. Que vous soyez en Martinique ou dans une autre région du monde, la réalisation d’une visite virtuelle de ce jardin permettra à tout un chacun de se plonger au cœur de cette riche biodiversité et de vivre une expérience inoubliable. Ce sera également une occasion de mieux faire connaitre notre territoire à travers toutes ses composantes. Par la mise en place de parcours pédagogiques, la création d’outils pédagogiques et d’ateliers originaux, ce site offrira une expérience riche et insolite dans le monde de la biodiversité des vergers au fil de la saisonnalité des fruits. Ce travail s’inscrit dans le prolongement des actions menées par FREDON Martinique sur l’arboriculture fruitière, l’apiculture, les autres pollinisateurs et la santé du végétal. Le verger éducatif de Saint Joseph a pour vocation d’être à la fois un verger de collection, un verger école et un verger conservatoire. En effet, sa création permettra de regrouper des espèces fruitières variées, de les faire connaitre et de les préserver. Il sera également un outil de promotion de l’espace rural et il permettra de promouvoir le développement local en zone rurale, en mettant notamment l’accent sur le tourisme de proximité.

Photos

Fredon Martinique

GAL CACEM (Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique)

MARTINIQUE -972

France

Introduction

En 2020, l’association Kerbouzier répond à l’appel à projets de la mairie de Melgven (3400 hab), près de Concarneau en Cornouaille, pour l’exploitation de l’ancien camping municipal, un terrain arboré de plus d’un hectare. Leur idée est de créer un tiers lieu touristique avec des hébergements insolites et écologiques, ouvert à tous. A partir d’un projet d’écotourisme, l’objectif de Kerbouzier est de créer du lien, de sensibiliser et de former les touristes et les habitants à la transition écologique, en proposant une expérience immersive dans un lieu démonstrateur de sobriété et de low tech où la biodiversité est préservée. Durant l’année, Kerbouzier est un lieu vivant à disposition des habitants et des associations locales (jardin participatif, évènements…) mais aussi et surtout un terrain de formation à l’écoconstruction. En 2022, l’aménagement du terrain a commencé par la création d’un jardin nourricier, support d’animations autour de la nature et de l’écologie. La première « paillourte », hébergement léger en paille/terre/bois est construite au cours de chantiers participatifs.

Présentation du projet

Après avoir travaillé plus de 10 ans dans le secteur touristique et soucieux des enjeux environnementaux, Pauline Lesueur et Damien Romani-Cortes décident de créer un projet d’éco-tourisme s’inscrivant dans une démarche durable. Leur projet retenu par la mairie de Melgven pour faire revivre l’ancien terrain de camping, ils créent une association et s’entourent alors d’une équipe locale passionnée, aux compétences complémentaires. Le terrain, situé à 5 min à pied du bourg de Melgven, 30 min à vélo des plages et de Concarneau, est alors l’occasion de développer une activité touristique en zone rurale. Le projet Kerbouzier crée immédiatement un engouement sur le territoire. L’association compte à ce jour 200 adhérents et une dizaine de bénévoles actifs notamment pour le jardin, les chantiers et les événements.

Le projet
Le tiers-lieu Kerbouzier s’inscrit pleinement dans une démarche d’éco-tourisme autour de ces 5 principes :

• L’accueil touristique dédié à l’accueil de randonneurs, cyclistes et aux nouvelles façons de voyager en itinérance (le développement des vans aménagés par exemple) ;
• Un environnement naturel dans un site arboré, support d’apprentissage de l’agroécologie au travers d’un jardin nourricier partagé ;
• Des hébergements insolites, en matériaux naturels, supports de formation à l’éco-construction (bois, terre et paille) et l’organisation de séjours apprenants en chantiers participatifs (menés par 2 formatrices professionnelles) ;
• L’intégration au territoire et la relation aux habitants locaux
• La convivialité et l’animation culturelle.
  
  

Grâce aux Fonds européens LEADER et au soutien financier de la mairie de Melgven, plusieurs actions sont mises en place en 2022 :

• Les premières infrastructures d’accueil ont été construites par des bénévoles (toilettes sèches, cuisine collective, bar trinquette et four à pizzas)
• Le jardin nourricier a vu le jour grâce aux mains expertes d’Axel, embauché pour le concevoir et l’animer avec les adhérents ;
• un premier hébergement insolite (paillourte) a été construit en chantier participatif pendant l’été. Un chantier mémorable qui a su fédérer de nombreux locaux et visiteurs autour du lieu ;
• Des premiers événements festifs ont animé le lieu pendant toute la période estivale.

L’idée est de construire une nouvelle paillourte chaque année grâce aux séjours payants en formation d’éco-construction. Les hébergements ainsi construits seront progressivement mis en location touristique pour générer des recettes et assurer la pérennité du projet de tiers-lieu.

Kerbouzier est un tiers-lieu d’expérimentation et de démonstration des low tech, en lien avec le Low Tech Lab de Concarneau. Le site sert de laboratoire pour expérimenter la sobriété et l’autonomie énergétique. Les installations au sein du lieu visent à économiser les ressources (matériaux, énergie, eau), notamment à travers l’utilisation de matériaux biosourcés, le réemploi, l’installation de sanitaires et de la cuisine « low tech » (four solaire, rocketstove, etc.). Les ressources en eau sont aussi l’objet d’attention : économie et récupération avec la mise en œuvre du design Keyline.

Une démarche de promotion active du développement de la biodiversité sur le site est engagée grâce à la création de mares, des pratiques d’agroforesterie, les réserves de biodiversité, les haies fruitières diversifiées et le potager.

Ci-dessous un reportage de France3 Bretagne sur 2 tiers lieux de Cornouaille dont Kerbouzier en première partie.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/quimper/video-pourquoi-les-tiers-lieux-se-multplient-ils-en-bretagne-2839316.html

Le caractère emblématique du projet

Le projet répond à plusieurs objectifs de la stratégie LEADER : accompagner la transition écologique et expérimenter de nouvelles formes d’accueil touristique. Il conjugue à la fois une démarche de sobriété, un travail en faveur de la biodiversité, des partenariats locaux avec la collectivité et les associations du territoire, l’intégration des habitants au projet et l’expérimentation d’un nouveau modèle économique. Le travail d’éducation à la transition écologique devrait se diffuser progressivement. Une collaboration avec l’AFPA de Quimper dans le cadre du projet DEFFINOV (tiers-lieux apprenants), débutant en 2024, étendra cet impact éducatif à un public plus large, notamment les jeunes. Cette formation en éco[1]construction avec l’AFPA vise aussi à aider les demandeurs d’emploi locaux à acquérir de nouvelles compétences. D’autres terrains de camping pourraient être demandeurs de ces hébergements d’un nouveau type. Les animations et formations sur l’éco-construction et l’agroforesterie continueront sur le site. La conception d’un parcours pédagogique permettra aux visiteurs de découvrir le jardin et comprendre les différentes installations, dans un souci de partage d’expérience. Les élus espèrent que le Kerbouzier sera déclencheur d’une dynamique en faisant le lien entre les projets, les associations, les habitants de la commune et les vacanciers. Le projet peut aussi amener une réflexion sur l’urbanisme et les nouvelles façons d’habiter en zone rurale et littorale…

Photos

Chantier participatif écoconstruction d’une paillourte

La première paillourte construite en 2022 – Les serres du jardin nourricier

Kerbouzier, Tiers-lieu touristique et apprenant en éco-construction

CORNOUAILLE

BRETAGNE – Melgven, Finistère sud