Projets Prix LEADER Européens

France

Introduction

A travers l’art, les limites de la maladie explosent et l’être humain peut être transcendé, même s’il est malade…. « Fragments de mémoire » est un concept artistique unique consistant en la co-création d’un spectacle théâtral et d’une exposition photographique sensibilisant à la thématique des maladies neurodégénératives, et permettant d’amener un autre regard sur ces maladies, et les problématiques de santé mentale en général. Cette composition artistique collaborative a été réalisée en intégrant directement les malades, leurs proches et les professionnels aidants. Ces derniers ont été guidés et encadrés par : -une troupe de théâtre dont la spécialité est de croiser les univers, et d’explorer les zones de recherches artistiques -et un photographe qui s’est orienté dans la réalisation de portraits, et dont l’objectif est de faire jaillir la singularité et l’autre réalité de ses personnages. Ce projet a donné naissance à une pièce de théâtre collective « Demain, j’ai oublié » jouée à 3 reprises en 2019, sur le territoire du GAL Pays Sud Toulousain et dans l’agglomération toulousaine, par les artistes, les malades, leurs soignants et leurs proches, qui a ensuite donné lieu à des débats ; et à une exposition photographique onirique « Mønsonge » qui tourne encore dans toute la France.

Présentation du projet

Le SIVOM des Plaines et Coteaux du Volvestre est une structure qui permet de mutualiser, entre plusieurs communes implantées sur le GAL du Pays Sud Toulousain, certains services dont l’aide à domicile des personnes âgées, handicapées ou dépendantes. A ce titre, le SIVOM gère notamment la Halte-Répit de Rieux-Volvestre, un espace d’accueil de jour pour les proches-aidants de patients atteints de maladies neuro-évolutives. Dans le cadre du projet « Fragments de mémoire », le SIVOM a souhaité mettre en lumière les personnes atteintes d’Alzheimer et de troubles apparentés (Parkinson, Démence à corps de Lewy (DCL), Charcot…), avec l’aide d’artistes. C’est ainsi que la Compagnie Théâtre Extensible a co-écrit et co-joué le spectacle « Demain, j’ai oublié » avec les malades, leurs proches et les équipes soignantes qui fréquentaient la Halte-Répit. Pour les comédiens, il a fallu un long travail d’écoute, d’échanges, pour rassurer, pour retranscrire les ressentis, les attitudes, les souffrances et les angoisses. Ensuite, il a fallu notamment accompagner les malades dans la mise en scène : accepter d’être regardé, touché, déambuler dans l’espace, travailler sur l’imaginaire, improviser des allocations verbales… Il a fallu composer également avec les aléas de la maladie : incapacité de certains à ne plus participer à l’aventure, éventuels décès… Entre janvier et juin 2019, à raison de 2 séances de travail hebdomadaires, les comédiens et les « apprentis acteurs » ont développé conjointement ce spectacle. Ce dernier aura été joué 3 fois : le 16 juin 2019 au Fousseret, le 30 juin 2019 à Rieux-Volvestre et le 11 décembre 2019 à Roques-sur-Garonne et a fait l’objet de débats à la suite de la représentation. Aussi, les soignants, les soignés, les aidants, les enfants, les conjoints, les professionnels, les bénévoles…. de la Halte-Répit du Volvestre, de l’EHPAD de l’Orée du Bois et du SSIAD (Services de soins infirmiers à domicile) ont inspirés le photographe Vladimir Vasilev pour la création d’une série de photographies oniriques, rassemblées autour de l’exposition « Mønsonge ». Par ce biais, l’artiste a choisi de montrer l’autre côté du miroir, de mettre en valeur ce qu’on ne voit pas, de mettre en exergue l’ambiguïté entre la réalité et la fiction. Le trouble est semé entre ce qui est réel et ce qui ressort de l’illusion, entre la raison et la folie. Cette exposition a accompagné chaque représentation du spectacle « Demain, j’ai oublié », et tourne depuis, en autonomie, dans toute la France. Le programme LEADER a ainsi contribué financièrement aux deux facettes du projet, à savoir la réalisation de la pièce de théâtre « Demain, j’ai oublié », mais aussi la création de la série de photos oniriques mettant en valeur les différents protagonistes autour de la maladie. Le projet « Fragments de mémoire » aura permis de montrer les capacités de ces personnes, qui ne sont pas que des malades ; mais aussi de faire tomber les préjugés, la loi du silence qui règnent autour des démences et qui participent à l’isolement des malades et des familles.

Le caractère emblématique du projet

Le projet « Fragments de Mémoire », qui date de 2018, peut être considéré comme avant-gardiste. A cette période, la santé mentale était un sujet peu abordé, d’autant plus sur le territoire du GAL Pays Sud Toulousain. Et pourtant de nombreuses personnes étaient déjà directement ou indirectement touchées par de multiples pathologies qu’il était nécessaire de traiter, d’accompagner. Ainsi, dans la programmation LEADER 2014-2022, ce projet a été intégré à la Fiche-Action appelée « Favoriser le lien social et la montée en gamme de l’offre culturelle » et a donc pu bénéficier du fonds FEADER par l’entrée culture. Or, à ce jour, ce projet résonne d’autant plus que la santé mentale est dorénavant devenue une thématique prioritaire sur le territoire. Un Contrat Local de Santé Mentale (CLSM) est en cours de rédaction à l’échelle du Pays Sud Toulousain. Aussi, de nombreuses préoccupations émanent de la part des structures qui accompagnent cette problématique qui, jusqu’alors, a été peu considérée et reste le parent pauvre de la thématique santé. La nouvelle programmation 2023-2027 tient désormais compte des enjeux de la gestion de la santé mentale ; mais aussi du bien-être des aidants, qu’ils soient professionnels ou proches. Dès lors, s’il avait été présenté au programme LEADER 2013-2027, ce projet aurait répondu à l’objectif « Prévention autour de la santé et du bienêtre au quotidien », qui devient donc une priorité en soi. Ce projet est reproductible par de nombreux GAL car il s’agit de créer des actions de sensibilisation à la santé mentale en impliquant les premiers concernés, à savoir les malades eux-mêmes, leurs proches et les acteurs médico-sociaux qui les accompagnent. L’animation de ces actions peuvent être confiés à des opérateurs culturels ou de l’évènementiel pour apporter d’autant plus d’impacts et de diversité d’approches pour aborder ce sujet, somme toute, délicat et encore tabou.

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SIVOM des Plaines et Coteaux du Volvestre

GAL Pays Sud Toulousain

Occitanie

France

Introduction

Réhabiliter une gare rurale pour en faire un lieu de culture sociale, polyvalent et fédérateur qui rassemble des publics de tous horizons. Rénover le bâtiment ancien pour ne pas le perdre, être à l’avant garde sur un projet économique et artistique qui vise à reconquérir les espaces de la ruralité, voilà l’ambition d’une petite commune du Morvan.

Présentation du projet

L’Avant gare » se situe à Anost , commune de Saône et Loire de 728 habitants dans le Parc naturel régional du Morvan. Le bâtiment servait de gare lorsque l’ancienne ligne du tacot, reliant Autun à Château-Chinon, fonctionnait encore. Que faire de ce bâtiment qui ne peut plus retrouver sa fonction d’antan ? Ce bâtiment historique a été pendant longtemps un café-restaurant qui accueillait les gens de passage et les habitants de la commune. Aujourd’hui la gare de Vaumignon a besoin d’être modernisée et réinventée pour pouvoir de nouveau devenir un lieu de rencontre, de lien social et d’animation locale. La commune lance alors un appel à projet.

L’objectif : transformer entièrement l’espace en s’appuyant sur un partenariat public privé, créer de l’emploi et une activité économique s’adressant aux locaux comme aux touristes.

En 2021, le projet de 2 candidats est retenu. Un bar-restaurant, une boutique éphémère, un atelier de création et un studio de musique. Des services commerciaux attractifs qui favoriseront les circuits-courts et les artisans-producteurs locaux, sous la forme d’une SARL, mais aussi une association à caractère culturelle et pédagogique pour fédérer les habitants, petits et grands, autour du projet. La gare de Vaumignon proposera également la location de vélos électriques parce qu’elle se situe sur un axe vert aménagé par la communauté de communes, reliant le canal du centre à celui du Nivernais.

La commune prend en charge les travaux afin d’améliorer les performances énergétiques de cette ancienne gare avec des matériaux naturels et des systèmes écologiques. Pour l’accueil du public, le bâtiment doit être repensé pour permettre la sécurité et l’accessibilité de tous, mais également, pour pouvoir faire fonctionner tous les activités de la future structure.

Le caractère emblématique du projet

Le groupe d’action locale Leader Morvan pour la période 2014-2022 avait pour ambition d’accompagner les initiatives et d’agir sur les potentiels d’activité. L’action mise en œuvre pour ce projet agit sur deux leviers à la base de l’offre d’activités et de structuration, contribuant à l’attractivité et au maintien de la population active en milieu rural. L’offre de services en Morvan tendait à s’amoindrir parce qu’elle n’avait pas les moyens de se moderniser, d’innover. La prise de risque financier en milieu rural semblait un frein majeur des créateurs d’entreprise. L’accompagnement financier de la collectivité répondait à l’exigence d’innovation à la fois organisationnelle et économique de la stratégie Leader du territoire Morvan. En effet, l’idée de l’appel à projets de la commune est un véritable outil de démarche collaborative public-­privé. Le projet des candidats retenus avait une dimension sociale, culturelle indéniable sans toutefois négliger une vocation commerciale, visant à la pérennité de l’activité, à la création d’emplois sur le territoire. En réalisant un business plan pour répondre à l’appel à projet, les futurs locataires du site ont modélisé leur projet, le rendant transférable sur d’autres territoires ruraux.

L’architecture même du bâtiment se veut innovante: conserver l’aspect gare rurale, se fondre dans le paysage, tout en offrant une structure et un habitat moderne, relevant le défi de la transition.

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Commune d’ANOST

MORVAN

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

France

Introduction

La cartographie en relief est au service d’une meilleure connaissance du territoire viticole d’une part. D’autre part, il est un véritable outil de communication à destination des amateurs et du grand public. C’est un support pédagogique au service des vigneron(ne)s et des vins d’une appellation et d’un territoire. Ainsi le Groupement de Développement Viticole de la Sarthe (GDVS) s’est emparé de cette technologie pour les appellations Coteaux du Loir et Jasnières en 2017. La cartographie 3 D des lieux dits est à usages multiples :

• Les professionnels pour la culture de la vigne et sa commercialisation

• Les touristes et habitants pour la valorisation du territoire paysager et patrimonial (agri-paysage) et l’amélioration du cadre de vie Elle offre plusieurs déclinaisons : cartes panoramiques et confidentielles, dépliants touristiques, évolution vers une application smartphone et ajout potentiel de données descriptives des terroirs et des cuvées.

Présentation du projet

Ce projet de cartographie en 3 dimensions des vignobles et lieux-dits des AOC Coteaux du Loir et Jasnières couvre une partie du territoire de la Vallée du Loir (département de la Sarthe en région Pays de la Loire) et une partie du territoire de l’Indre et Loire en région Centre Val de Loire. La clé de proratisation a été définie à 85,21 % pour le territoire de la Vallée du Loir. Il est porté par le Groupement de Développement Viticole de la Sarthe. Le premier objectif est d’apporter un sens au vignoble par l’appréciation des pentes, de l’exposition des versants notamment. Grâce au relief et à la perspective, les perceptions sont proches de la réalité. Les informations de la cartographie sont ainsi précises, fiables et entièrement dédiées à la qualité des terroirs et des vins. Le deuxième objectif est de développer l’activité oenotouristique sur le territoire notamment à travers le label Vignoble et découverte pour la réception de groupes, de visites de caves et d’autres actions de communication sur le territoire. Cependant, la mise en évidence de la spécificité de ces lieux dits à travers les vins issus de ces lieux n’est pas faite indépendamment des autres attraits touristiques de la zone viticole tels que les châteaux et manoirs ou les circuits de randonnées pédestres et de randonnées à vélos. L’outil 3D ouvre un nouvel espace d’expression pour les vignerons. La finalité est de raconter l’histoire du vignoble, d’un territoire, des vins et des acteurs de ce vignoble. Le financement LEADER a permis d’appuyer la demande auprès du Conseil départemental de la Sarthe, autre financeur du projet.

Caractère emblématique du projet

Le projet répond au cadre de notre Fiche-action n°1 : Renforcer l’économie présentielle de la Vallée du Loir et la démarche AGIR pour le Sud Sarthe. Il permet d’outiller les producteurs du vignoble de la Vallée du Loir en cartographie 2D/ 3D. Elles œuvrent à la qualité des terroirs et des vins des deux appellations Coteaux du Loir et Jasnières dans le cadre de leur activité professionnelle d’une part. D’autre part, la déclinaison de la cartographie en version carte pliée destinée aux offices de tourisme offre un développement de l’activité économique en lien avec une des thématiques phares du territoire de la Vallée du Loir : l’œnotourisme. Au niveau stratégique, la Charte architecturale et paysagère du Pays Vallée du Loir éditée en octobre 2013 intègre l’accompagnement et la préservation de la pratique viticole (fiche n°16) sur l’axe n°2- Accompagner une agriculture participant positivement au cadre de vie. « L’image identitaire agricole clairement affirmée constitue un des enjeux majeurs du Pays Vallée du Loir…. Paysage parfois confidentiel et peu représenté sur le territoire, le vignoble de la Vallée du Loir bénéficie de 2 AOC (Jasnières et Coteaux-du-Loir). Il reste représentatif d’une pratique à forte valeur touristique et œnologique. Il est également associé aux éléments patrimoniaux que sont les maisons de vignerons et les caves. D’une certaine manière, on peut ici parler d’agri-paysage, par l’impact visuel que produisent les lignes de cépages et par la sérénité qui se dégage de ces paysages « fabriqués » par la vigne. ».

https://pays-valleeduloir.fr/fileadmin/Ressources/Document_cadre/Charte_Architecturale_Axe2.pdf

L’obtention du Label Vignobles et Découvertes ® démontre la volonté d’implication dans le développement du tourisme lié au vin. Il est attribué par Atout France, après recommandation du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme. Le transfert à d’autres GAL est simple : la cartographie en 3 D de zones particulières pour un besoin professionnel, le recoupement avec d’autres cartographies disponibles ou à créer pour un besoin touristique.

Photos

https://www.vallee-du-loir.com/app/uploads/valleeduloir/2021/11/la-carte-du-vignoble-jasnieres-et-coteaux-du-loir.pdf

Groupement de Développement Viticole de la Sarthe

GAL PAYS VALLEE DU LOIR

PAYS DE LA LOIRE

France

Introduction

Face à une sous valorisation du pin maritime implanté en Cévennes à partir du 19ème siècle, un collectif a porté une étude expérimentale visant la création d’une nouvelle filière d’extraction de la résine par gemmage. Cette filière permettrait de relocaliser la fabrication de produits aux usages multiples (chimie verte, soins thermaux) et en demande sur le territoire.

Présentation du projet

Bien que porté financièrement par le syndicat du Pays Cévennes, ce projet est le fruit d’une véritable dynamique collective rassemblant propriétaires forestiers, gestionnaires forestiers, entrepreneurs, chercheurs, porteurs et animateurs de la charte forestière, tous amoureux des Cévennes et souhaitant œuvrer pour un territoire vivant. A cheval sur le Gard, la Lozère et le sud Ardèche, les Cévennes sont caractérisées par une couverture du territoire par la forêt à plus de 60%, dont une grande partie est peuplé de pins maritimes (plus de 36 000 ha). Ce pin s’est répandu sans réelle gestion forestière. Actuellement transformé en bois-énergie et pâte à papier, ou au mieux en palette de bois, il est sous valorisé et de nombreuses parcelles sont difficiles d’accès. Par ailleurs, nous utilisons au sein du territoire français des produits issus de la résine de pins, telle que l’huile essentielle de térébenthine et la colophane, qui sont produites à l’étranger (Espagne, Portugal, Chine, Brésil, Indonésie) pour des usages industriels, pharmaceutiques ou cosmétiques. Localement, la station thermale des Fumades utilise, pour des soins thermaux, de l’huile essentielle et est demandeuse de relocaliser ses approvisionnements. Il y a donc une opportunité de créer une filière locale d’extraction et de transformation de la résine de pin, nommée la gemme, pour un usage sur le territoire. Le gemmage est une activité déjà présente sur le massif des Landes. Bien que concurrencée par les productions étrangères, elle se maintient et surtout, propose une extraction respectueuse de l’environnement (retardant de cicatrisation écologique). Une coopération entre les territoires des Landes et des Cévennes s’est donc faite pour mener une étude technique et économique de développement de filière. L’étude a eu pour objectif de : – Evaluer les surfaces disponibles pour la récolte de résine – Evaluer les quantités pouvant être extraites sur le territoire – Evaluer les coûts de récolte et de distillation – Comparer économiquement différentes techniques de distillation – Cibler les acteurs potentiels (récoltants / transformateurs / utilisateurs) pour faire vivre la filière – Fournir un modèle économique viable Une campagne de récolte a été organisées sur deux sites d’une commune gardoise (Le Chambon) en 2022. Les journées de récolte ont permis de former de futurs récoltants, grâce au savoir-faire d’une entreprise landaise ayant mise au point une technique de gemmage entièrement respectueuse de l’environnement. La résine récoltée a été analysée par un laboratoire de recherche de l’INRAE et de l’Université de Montpellier. Un bureau d’étude missionné pour mener l’étude économique a réalisé une cartographie des zones pouvant être exploitée (en fonction du relief, du diamètre des arbres, de l’accès), estimer les volumes de production, identifier les meilleures techniques de distillation (qualité du produit fini, niveau d’équipement), cibler et analyser une partie des secteurs de marchés les coûts d’exploitation, la marge brute. L’opportunité économique de cette filière a été validée et les futurs acteurs clefs identifiés.

Caractère emblématique du projet

Le GAL Cévennes soutient une activité économique en lien avec ses ressources locales pour trois objectifs prioritaires : créer des emplois et du savoir-faire sur le territoire, préserver les ressources et diminuer l’impact environnemental général en relocalisant les productions (fabrications étrangères, transports). Ce projet de création de filière de gemmage du pin répond parfaitement à la stratégie du GAL avec : – valorisation d’une ressource locale, – acquisition de nouvelle technique de travail, – fabrication de produits à haute valeur ajoutée, – extraction respectueuse de l’environnement (retardant de cicatrisation écocertifié, pas de surexploitation) – relocalisation de la fabrication de produits déjà utilisés sur le territoire Le GAL Cévennes priorise les projets faisant intervenir un réseau d’acteurs. Ce projet a rassemblé plus d’une trentaine d’acteurs : Collectivités et établissement publics ; Syndicats, associations, coopératives et entreprises de la filière bois ; Centres de recherche et universités ; Entreprises de soins thermaux et de fabrication de cosmétiques ; Bureau d’étude et financeurs. La dynamique partenariale s’est étoffée au cours du projet et a fait émerger de nouvelles idées ou projets similaires sur d’autres territoires. Au-delà de l’apport d’un nouveau savoir-faire et d’une nouvelle activité économique sur le territoire, ce projet amène plusieurs innovations techniques : – Le travail de transmission de l’entreprise landaise aux acteurs cévenols permet un approfondissement de la technique de récolte, – Le bureau d’étude a créé un tableur d’estimation des coûts de production et de distillation de la gemme modulables selon différents paramètres, ce qui est inédit en France. Il n’existe pas d’outil comparable autour de la résine actuellement.

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Association Abreuvoir Général

GAL Cévennes

Occitanie

France

Introduction

L’Abreuvoir général est le lieu où l’on peut s’abreuver de rencontres, de liens, de partages, de connaissances et de culture. C’est un Tiers Lieu rural où on développe des idées, on se forme et on crée des synergies autrement ! Claire et Jean-Christophe ont créé ce tiers lieu rural dédié aux professionnels, aux jeunes et à l’écotourisme, en 2021. La mise en place d’un café des entrepreneuses, l’accueil de séminaires, de formations, l’organisation de petits-déjeuners et d’afterworks ont permis aux professionnels du territoire de se rencontrer, d’échanger et de monter en compétences. Ce projet a contribué à développer des liens sociaux, économiques et culturels, a favorisé l’accès à l’emploi et à la formation, et participé à l’ouverture à la culture pour tous.

Présentation du projet

L’Abreuvoir général est situé à Avèze, dans le Gard, village qui compte à peine plus de 1000 habitants, à 3 km de la ville centre du Vigan, commune de 3 700 habitants, autrefois connue pour ses filatures de soie. Installé dans une ancienne bâtisse dans le cœur du village d’Avèze, ce lieu propose pour les résidents du village et alentours aussi bien que pour des gens de passage, des salles permettant l’organisation de réunions, de formations ou de rencontres hebdomadaires, des espaces de travail en location et un service de co-living. En effet, une prestation d’hébergement est proposée pour des travailleurs qui souhaiteraient séjourner sur place. Ainsi sont proposés quatre chambres de différentes capacités, un dortoir et un espace commun avec cuisine et salle à manger. Ce lieu peut également être ouvert aux touristes en recherche d’un tourisme conscient et alternatif. Pour une activité touristique plus classique, Claire et Jean-Christophe proposent un gîte indépendant (hors projet LEADER). L’Abreuvoir Général est un lieu ouvert au territoire et à toutes les initiatives citoyennes. La structuration hybride du projet permet d’apporter des solutions adaptées aux besoins sociaux et environnementaux. Les espaces de travail partagés (Coworking / Coliving) s’adressent aux professionnels du territoire et hors territoire, entreprises, salariés télétravailleurs et notamment les entreprises unipersonnelles (indépendants) en lien avec les Coopératives d’activités et d’emploi. Sur ce lieu sont également accueillis des étudiants, sachant qu’il y a un dispositif « Campus connecté » depuis 2020 au Vigan. Des services complémentaires leur sont dédiés : résidence, accompagnement, formations, parrainage avec des professionnels.

Les offres de mise à disposition de salle s’adressent aux associations et aux entreprises du territoire et hors du territoire (professionnels en demande de travail au vert), mais également pour l’accueil de séminaires, stages d’immersion…. Les espaces de médiation numérique (formations / ateliers) s’adressent aux scolaires enfants, adolescents et aux jeunes adultes en décrochage scolaire en manque de structures adaptées à leurs besoins sur le territoire. Le projet évolue et se construit autour d’un écosystème très riche que ce soit autour d’acteurs publics ou privés. Le Caf’tiers, qui invite à la convivialité autour d’un café ou un produit local (jus de fruit, pot de miel…) est devenu un lieu d’échange pour les mercredis après-midi. En 2023, un atelier cinéma a été proposé aux adolescents de 12 à 18 ans pour apprendre à écrire et réaliser un court-métrage sur une période de 5 jours pendant les vacances scolaires. Des séminaires de cohésion d’équipes ont été proposés tout au long de l’année. Les principaux objectifs consistaient entre autres, à développer la confiance, apprendre à mieux connaître la personnalité, les forces et les potentiels de chacun, mieux gérer son temps. Les financements LEADER sont intervenus sur l’aménagement des lieux (panneaux acoustiques, chauffage, casiers, éclairage leds…) et une prestation d’animation pour le démarrage. L’accompagnement LEADER a permis de renforcer la mise en réseau au niveau local de ce projet qui avait initialement été suivi par l’incubateur d’innovation sociale et environnementale, Alter’incub à Montpellier. Au moment du montage du projet, l’équipe LEADER a fait connaitre au porteur de projet le dispositif de l’AIRDIE, pour une avance de trésorerie, qui a été un élément important pour la réalisation du projet.

Le caractère emblématique du projet

Ce projet répond tout à fait aux objectifs de développement en zone rurale et d’innovation du programme LEADER. L’innovation est ici sociale et intègre le respect de l’environnement. Ce lieu propose des prestations atypiques en milieu rural : qui aurait pu croire trouver un tel service dans la petite commune d’Avèze ? L’abreuvoir général a su répondre aux enjeux du territoire au moment où les urbains cherchaient à s’installer en milieu rural. Ce lieu leur apporte la possibilité de se loger (pour le travail ou les loisirs), de partager des expériences professionnelles et monter en compétences. L’état d’esprit de Claire et Jean-Christophe donne le ton : ici, on respecte l’environnement, on ne gaspille pas, on privilégie les producteurs locaux, on réutilise du mobilier ancien, on aménage une ancienne bâtisse en cœur de village… avec goût ! Si les territoires ruraux sont restés longtemps en perte d’habitants et de dynamiques, aujourd’hui ces territoires peuvent être valorisés et revitalisés avec l’arrivée d’internet et de la dématérialisation. Ces transformations sociétales majeures offrent des conditions favorables à une activité nouvelle et hybride portée par les tiers lieux, tels que l’abreuvoir général. L’abreuvoir général favorise les échanges, la coopération et le développement d’activités au service du territoire et des professionnels. C’est un lieu intergénérationnel et inclusif, économique et entrepreneurial, innovant et collaboratif. Un lieu vivant et culturel ! L’Abreuvoir Général c’est aussi un terrain de jeux et un espace d’expérimentations. L’Abreuvoir a déjà accueilli d’autres tiers lieux souhaitant développer les mêmes axes sur d’autres territoires.

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Association Abreuvoir Général

GAL Cévennes

Occitanie

France

Introduction

La stratégie du GAL Pithiverais & Gâtinais pour le programme 2014-2022 visait à s’affirmer comme territoire de tourisme de nature et de culture entre l’Île-de-France et le Val de Loire. Au cœur des offres touristiques locales, la carence en équipements et services permettant une mise en accessibilité universelle est très vite apparue comme un frein important et intolérable. Cet enjeu sociétal est pourtant majeur, puisque les situations de handicap, visibles ou invisibles, permanentes ou temporaires, empêchent toutes formes d’inclusion. Or, le tourisme « sans barrière » sera bénéfique à tous, habitants et visiteurs, et non pas uniquement aux seules personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie. Il permet, en outre, d’envisager un développement touristique à fort potentiel économique, et au caractère hautement différentiant, par l’image positive véhiculée. C’est aujourd’hui la conclusion à laquelle nous sommes collectivement arrivés, au terme et au bénéfice d’un projet de coopération transnationale LEADER avec nos 5 partenaires espagnols et portugais, qui aura duré 3 ans. « Vacances sans barrière » est devenu pour nous une démarche noble, et nous avons à cœur de la poursuivre !

Présentation du projet

La coopération transnationale a réuni six GAL : trois au Portugal, deux en Espagne et un en France. La stratégie du GAL Pithiverais & Gâtinais était, pour le programme 2014-2022, axée sur le développement touristique du territoire. La coopération visait à améliorer l’accessibilité universelle du territoire afin que tous, habitants et touristes, puissent profiter de conditions d’accès facilitées. L’objectif était de développer, principalement au travers de la capitalisation du savoir et les échanges de bonnes pratiques, le « tourisme sans barrière » sur les territoires partenaires en favorisant l’accessibilité tant dans la signalétique que dans la capacité à recevoir tout public, quelle que soit sa situation. Pour le territoire français (deux PETR constituant le GAL), les axes de sensibilisation ont été déclinés en cinq actions. 1. Édition d’une bande-dessinée « Vacances sans barrière », en collaboration avec la dessinatrice Bernadette Desprès, célèbre pour « les Aventures de Tom-Tom et Nana » et habitante du territoire de notre GAL. Cette BD a été créée, traduite dans les trois langues et est distribuée gratuitement. 2. Adaptation d’une pièce de théâtre portugaise qui devient « Qui veut gagner de l’inclusion ? » et sa diffusion sur les deux PETR du GAL, en présence notamment de personnes en situation de handicap. 3. Production d’une vidéo de restitution du travail effectué pendant les trois ans du projet de coopération. 4. Actions de formation mises en place sur le territoire du GAL à destination des agents du secteur du tourisme. Ces formations, dispensées par des personnes en situation de handicap, avaient vocation à sensibiliser les professionnels aux problématiques rencontrées par des personnes en situation de handicap, visible ou invisible, à travers des expériences immersives. 5. Organisation d’un colloque international, qui est venu clôturer la coopération. Le matin, des représentants des trois pays ont présenté les difficultés communes rencontrées, les solutions et les bonnes pratiques pour rendre les lieux et sites accessibles à tous. L’après-midi, des ateliers de mise en situation de handicap étaient proposés par des formateurs eux-mêmes concernés par une limitation d’un des quatre types de handicap (cécité, surdité, psychique ou physique) en question.

Les objectifs de capitalisation du savoir ont été atteints au travers des différentes actions. Cela a permis, par la discussion entre pairs et l’expérimentation dans des lieux précurseurs sur le sujet, de partager les bonnes pratiques afin de les exporter chez les autres. Le financement LEADER (territoires français) est intervenu à hauteur de 30 370,67 €. Cette dotation a permis de financer les dépenses indispensables à la mise en œuvre du projet de coopération, en premier lieu les déplacements dans chacun des territoires. Sans ces visites techniques, en amont des actions et pendant le programme, les acteurs de la coopération n’auraient pas pu expérimenter par eux-mêmes les équipements permettant une meilleure accessibilité. L’impact sur leur capacité à se mobiliser sur notre territoire n’aurait pas été le même. Les participants à ces différentes actions sont devenus des moteurs locaux dans l’adaptation du territoire pour le rendre universellement accessible.

Le caractère emblématique du projet

La prise en compte collective du tourisme et handicap n’a jamais été traitée jusqu’à la réalisation du projet de coopération « Tourisme accessible ». En soi, cela consiste déjà en une première innovation territoriale ! Autre facteur d’innovation, l’échelle de mise en œuvre des actions : celle d’un territoire. Premier défi relevé : aujourd’hui, les acteurs du tourisme se remettent en cause et pensent accessibilité et handicap en amont des projets qu’ils portent. C’est ce changement de paradigme qui constitue un autre volet emblématique de cette action. Cela s’accompagne d’un changement de pratiques, de vocabulaire. Désormais la notion « d’usage » est prépondérante à celle de « règlementation ». Cela amorce un changement social et sociétal pour que l’accessibilité devienne la norme et non l’exception. Le projet est aussi emblématique, car nous sommes le seul GAL de la Région Centre-Val de Loire à avoir concrétisé une coopération transnationale ! La transférabilité de ce projet peut se faire au travers de la capitalisation du processus de coélaboration du projet, des livrables qui ont été créés (bande-dessinée, pièce de théâtre, cycle de formations, colloque et vidéo). Convaincus du caractère déterminant de notre action, les acteurs envisagent déjà d’autres outils qui pourraient être mis en place hors coopération, comme un guide de la législation en matière d’accessibilité (quels moyens simples et peu coûteux réaliser pour être en conformité avec la loi tout en s’assurant que les outils soient réellement utilisables par les personnes à qui ils sont dédiés ?), la mise à disposition d’outils numériques (3D, imprimante braille…) avec des partenaires de l’économie circulaire, le recrutement d’un doctorant… Si nous n’avions pas fait ce « pas de côté » avec des territoires étrangers, nous nous serions limités à la mise en pratique habituelle au regard de la législation française.

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PETR Beauce Gâtinais en Pithiverais

Pithiverais & Gâtinais

Centre-Val de Loire

France

Introduction

Le projet a consisté au financement de 3 actions

1) La création d’une salle passive collective de 100m2 en matériaux biosourcés

2) La réalisation de « La Fresque du climat « (outil qui se fonde sur les données issues des rapports scientifiques du GIEC et dont les recommandations orientent les décisions politiques et économiques à l’échelle mondiale)

3) L’organisation d’animations gratuites orientées vers les transitions écologiques, la réflexion sur les changements de modes de vie et la sensibilisation aux gestes écoresponsables. Ces actions ont été et sont à destination des écoles et du grand public (français et / ou étrangers venus séjourner au camping et/ ou participer aux évènements hébergés dans la salle passive).

En conclusion, ce projet avait vocation à sensibiliser aux nouveaux gestes éco-responsables et d’échanger aussi bien autour des obstacles rencontrés, des améliorations apportées que des impacts positifs.

Présentation du projet

Localisation Le camping de la Fontaine du Hallate est situé sur la commune de Plougoumelen, dans le Morbihan, sur un espace de 3 ha ouvert à autrui. C’est un lieu où chaque individu peut venir librement se promener pour acheter des produits des producteurs locaux ou y découvrir la biodiversité avec ses arbres à papillons, ses chauves-souris, ses ruches, ses nombreuses essences ou encore pour comprendre le fonctionnement d’un potager qui respecte les principes de l’agro-écologie et de la permaculture. Eléments de contexte L’établissement base son activité sur des valeurs écologiques et de préservation des milieux (récupération des eaux de pluie pour les sanitaires, préservation de la biodiversité, composte collectif, approvisionnement de l’espace restauration en légumes majoritairement réalisé sur site grâce au potager…). De par son implication en matière d’écologie, le camping a intégré des réseaux qui préservent la nature et est depuis reconnu comme un garant du respect de l’environnement. Cet engagement lui a permis – d’être le 1er camping au monde certifié « Green Globe » dès 2012. Cette certification internationale est attribuée d’après 44 groupes de critères et 380 indicateurs de développement durable – de co-fonder « Green Morbihan » en 2018 – d’obtenir des labels tels que « Ecolabel Européen » (depuis 2010), le label « biorismo » (valorisation de la biodiversité) ou encore « La clef verte » (depuis 2009) – d’être classé « Refuge de chauve-souris », « Jardin à papillons » et « Jardin de Noé » (jardin dédié à la biodiversité). Au vu des éléments cités, l’établissement participe à des rencontres nationales autour des pratiques éco-responsables pour sensibiliser les citoyens et vacanciers à l’accélération des transitions écologiques, à l’importance de l’économie circulaire et à la nécessité de réduire notre empreinte carbone. Par manque d’espace couvert, ces rencontres ne peuvent avoir lieu sur ce site dont l’engagement est reconnu par les réseaux de préservation de l’environnement. Les locaux et les bretons doivent généralement sur rendre à la capitale ou dans le sud de la France. Objectifs Le projet a consisté au co-financement d’un espace passif collectif de 100m2 au sein d’un nouveau bâtiment passif de 310m2. A destination des élèves et du grand public, il s’agissait d’organiser des évènements en lien à la construction passive, la tenue de rencontres, d’ateliers sur les gestes éco-responsables ou la visite sur site des bonnes pratiques. A aussi été co-financée « La Fresque du climat », qui est un outil neutre qui se fonde sur les données issues des rapports scientifiques du GIEC et dont les recommandations orientent les décisions politiques et économiques à l’échelle mondiale. Les objectifs d’un tel projet sont actuellement :

– Organiser des actions pour promouvoir le développement durable – Continuer à mener des activités de bien-être (yoga, réflexologie, shiatsu…) et des animations en lien avec les transitions écologiques en période de mauvais temps – Mener des actions sur les transitions dans une salle en cohérence avec les transitions (salle à énergie positive) Les réalisations effectives ou attendues – Evènements en lien avec l’accélération des transitions écologiques – Devenir un lieu référent en matière environnementale qui accueille tout type de publics (locaux, élèves, vacanciers, professionnels et réseaux locaux) – Développer des partenariats avec les réseaux dans les domaines de l’écologie, du médicosocial et de l’éducation, entre autres Le rôle de LEADER dans le projet (financement, accompagnement, mise en réseau, etc.) L’équipe LEADER a accompagné le porteur de projet dans : – l’éviction des dépenses perçues comme commerciales (activités de bien-être, location de salle et revente de l’électricité produite par les panneaux solaires) – la structuration d’un planning d’animations gratuites accès vers les transitions écologiques – la mise en avant de l’intérêt local d’un tel lieu référent en matière de transition écologique – la recherche de dépenses éligibles communes avec un co-financeur public – le montage de 2 budgets : un premier budget sur les dépenses réelles du projet (469 888,42 €) et un autre stipulant les dépenses éligibles LEADER (91 481 €).

Le caractère emblématique du projet

Caractère innovant du projet Lier la théorie aux pratiques en montrant sur site les gestes éco-responsables. De par l’engagement écologique du porteur de projet sur ses 3ha et son activité économique, la tenue d’évènements en lien avec la préservation de la nature trouve un écho positif en montrant les bons gestes à l’issue des rencontres. Ces actions trouvent davantage de résonnance en étant hébergées dans un espace passif respectueux des ressources et de leurs réemplois. Pourquoi ce projet représente-t-il une priorité de LEADER dans votre stratégie ? L’opération soutenue – favorise le lien social dans un environnement sain (espaces naturels ouverts à tous ; hébergement de manifestations locales, marché de producteurs locaux, potager bio alimentés par tous…) – noue des partenariats entre les acteurs publics, les associations et les entreprises. Le porteur de projet montre que les frontières sont poreuses entre la sphère publique et privée quand on souhaite œuvrer pour la préservation de notre planète. Des partenariats ont été créés aussi bien avec de acteurs publics – tels que les collectivités, des aires éducatives ou encore le PNR, qu’avec des acteurs privés que sont les entreprises ou des associations. Ces dernières sont orientées vers l’écologie, l’économie circulaire, la gestion des déchets, l’économie sociale et solidaire et / ou le médico-social. – Rassemble des acteurs locaux, français et européens pour réfléchir collectivement sur les gestes à adopter en matière de développement durable et non uniquement en lien avec le tourisme durable – Mobilise les habitants en faveur de projets éco-citoyens en milieu rural. Sans inflexion majeure, les activités humaines accélèrent le changement climatique et fragilisent certains équilibres sur le territoire. Il est important de sensibiliser pour faire converger les modes de production et de consommation vers des cycles et des modes de vie à moindre empreinte écologique et climatique. – Répond aux directives européennes et nationales en matière de transitions écologiques et énergétiques (Le Pacte vert de l’Union Européenne de décembre 2019; Loi climat et résilience de juin 2021 ; Plan d’investissement « France 2030 » d’octobre 2021). En effet, le secteur du bâtiment est connu pour être énergivore. Pour réduire 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, le recours aux matériaux biosourcés et aux matériaux anciens, revisités ou recyclés doit être accentué, d’autant plus que le territoire possède des ressources et des savoir-faire qui méritent d’être valorisés. Ce sont autant de raisons qui ont permis le soutien du programme LEADER Comment le projet pourrait-il être transféré à d’autres GAL ? Par la mise en place d’une coopération entre GAL ou la tenue de rencontres sur le site du Camping de la Fontaine du Hallate.

Photos

Camping de la Fontaine du Hallate

L’Entente du Pays de Vannes

Bretagne

Guyane Française

Introduction

Rendre la mobilité accessible et franchir les barrières de l’isolement – L’Auto-École Sociale Nomade transforme les défis des régions isolées de Guyane en opportunités. Confrontées à l’éloignement et au développement limité des transports, ces communautés trouvent dans le permis de conduire un ‘sésame’ vers l’insertion sociale et l’emploi. Notre projet novateur ‘va vers’ l’élève, apportant l’apprentissage du code de la route et de la conduite au cœur des territoires éloignés. À bord de notre camion spécialement aménagé, équipé d’un simulateur de conduite, nous offrons bien plus que des cours : nous construisons l’estime de soi et la confiance, clés de la réussite. En partenariat avec les travailleurs sociaux, nous identifions et adressons les obstacles à l’insertion professionnelle. L’Auto-École Sociale Nomade est plus qu’une école de conduite : c’est un pont vers l’autonomie pour les habitants de Matoury et Roura en Guyane française, avec un potentiel pour inspirer et s’adapter à d’autres régions isolées à travers l’Europe.

Présentation du projet

Le programme européen LEADER joue un rôle fondamental dans le financement des initiatives visant à faciliter l’intégration sociale et professionnelle dans les zones isolées où les transports sont limités. L’association, consciente des défis liés à l’absence de permis de conduire, a mis en place un dispositif itinérant. À bord d’un véhicule spécialement équipé d’un simulateur de conduite et d’un espace dédié à l’apprentissage du code de la route, des cours sont dispensés au cœur même des communes éloignées. Initié en Avril 2021, ce projet en cible en particulier les individus en marge du marché du travail, comme les demandeurs d’emplois, les jeunes hors du système scolaire, les étudiants en situation précaire, les bénéficiaires du RSA, les apprentis, ainsi que ceux confrontés à des difficultés d’apprentissage. En mettant l’accent sur la formation au permis B et la sensibilisation à la sécurité routière, l’objectif est double : d’une part, favoriser l’insertion sociale et professionnelle, et d’autre part, lutter contre l’exclusion des personnes vulnérables en renforçant leur indépendance et leur mobilité, éléments clés pour l’accès à l’emploi et à la formation. Le soutien financier de LEADER a déjà porté ses fruits : dans les communes de Matoury et Roura, 35 candidats issus de milieux ruraux ont été accompagnés, avec 12 d’entre eux ayant réussi à obtenir leur permis de conduire et étant en cours de recherche active d’un emploi stable ou d’une formation qualifiante. Forts de ce succès, les responsables du projet envisagent d’étendre leur action à d’autres communes en 2024, affirmant ainsi le rôle de LEADER comme catalyseur de développement régional et d’inclusion sociale.

Caractère emblématique du projet

Ce projet est une priorité pour LEADER car il s’attaque directement aux problèmes de mobilité et de précarité qui sont prégnants en Guyane, deux enjeux qui freinent le développement social et économique de la région. En s’intégrant à la stratégie de l ‘Agglo’GALsous l’objectif « Développement d’une économie sociale et solidaire endogène et territorialisée », le projet répond à un besoin fondamental : l’accès à la mobilité pour favoriser l’insertion professionnelle et l’accès à l’éducation. Le défi majeur auquel répond le projet est donc double : d’une part, il s’attaque à l’isolement géographique des populations en leur fournissant les moyens nécessaires pour se déplacer, et d’autre part, il œuvre contre la marginalisation économique en offrant aux jeunes et aux adultes les outils pour acquérir une autonomie professionnelle. L’obtention du permis de c onduire étant un atout indéniable pour l’accès au marché du travail et aux formations qualifiantes, principalement concentrées en ville. Par ailleurs, le projet illustre une approche collaborative et inclusive, en s’associant avec des organismes locaux comme Pôle Emploi et en s’appuyant sur une structure associative loi 1901. Cette méthode de travail collective renforce le tissu social et économique local et participe à une dynamique de développement partagé. Quant à la transférabilité du projet à d’autres Groupes d’Action Locale, la réussite de ce modèle en Guyane est un témoignage de son potentiel d’adaptation. La cellule de l’Agglo’GAL conjointement avec l’association, est prête à partager son expérience et ses bonnes pratiques. La mise en place de ce projet nécessite une compréhension des défis locaux spécifiques et des adaptations sur mesure. Toutefois, le principe de l’auto-école sociale itinérante peut être appliqué dans d’autres contextes où les problématiques de mobilité rurale entravent le développement socioéconomique. En partageant les outils, les méthodes et les enseignements tirés, le projet peut inspirer et guider d’autres territoires pour mettre en œuvre des solutions similaires adaptées à leurs propres enjeux.

Photos

Auto Ecole Sociale Nomade

Agglo’GAL

Guyane Française

Croatia

Introduction

Rural Flavours is a transnational project between LAG “Bura” and international partners from Finland, Cyprus, Estonia, Portugal and Spain. Bearer of the project is LEADER Karhuseutu. The project aims to promote and connect local producers, as well as to transfer knowledge and spread the placement market. Partners on the project are Paphos District Development Agency “Aphrodite” and Development Agency of Lemesos LTD from Cyprus, LEADER Karhuseutu from Finland, LAG Hiiumaa from Estonia and LAG ADIRN from Portugal.
The objectives of the project are: promoting local customs, products and trades, increasing the scope of the local market, promoting tourism, transferring knowledge, raising awareness of healthy eating for schoolchildren and children in kindergarten, branding local products, promotion of organic and authentic local products, and social inclusion of inhabitants from remote rural area.

Presentation of the project
Project was implemented in the areas of Harjavalta (Pori) in Finland, Limassol and Paphos in Cyprus, Maslenica and Starigrad in Croatia, Hiiumaa in Estonia, Torres Novas and Tomar in Portugal. We decided to to make Rural Flavours cooperation project in order to provide our stakeholder from remote rural areas possibility of promotion and networking in partner countries in order to gain access to foreign markets, as well as the placement of products in the territory of the project’s partner countries. Moreover, our goal was to implement and increase food awareness of organic food for children and adults as well as to increase respect and knowledge of different traditions and nations.
We have organized agricultural fairs, study visits of local producers, children calendar, online platform, workshops on sustainability and marketing of local autochthonous products, promotional tourist videos, promotion of marginalized groups and remote areas. Project was successfully started in Portugal on 27th September 2018 and finished in May 2020.

Our objectives were:

• Marketing in the territory of the European Union. Project enabled product placement and networking in the area of five European Union countries.
• Examples of good practices
• Promotion through the scope of tourism and cultural heritage
• Promotion of local production, small family farms in remote areas and their autochthonous products
• Promotion of marginalized remote rural areas and gender equality
The condition for the survival of rural areas is the settlement of the population. Through « Rural Flavors », we enabled the stakeholders to leave the « standard » rural framework and see the possibility of promotion and placement in foreign markets.
•Promotion of a healthy lifestyle, local autochthonous products and nutrition.

Upon completion of the implementation of the cooperation project, we increased marketing opportunities for the promotion of our local stakeholders in five European countries. The project resulted in a change in experience and an increase in the number of tourist arrivals. Through the promotion of rural tourism in the partner countries, we influenced the promotion of the tourist aspect of the area of our LAG. Increasing the scope of knowledge about local production is also one of the results of the project. By organizing agricultural, study visits and workshops we enabled our stakeholders to gain insight into the processes and marketing of local products. Rural Flavour promoted rural way of life and the promotion of a healthy lifestyle is measurable through the number of organized healthy eating programs in kindergartens, schools, homes for the elderly, which are indirectly affected by the project. Also, a measurable result of the project is an increase in the number of local products placed on local and European markets.

LEADER throughout the projects provided us with financing, examples of good practice, support for our action. Rural Flavours being part of LEADER program gave us an opportunity to use LEADER concepts method partnership, multi-sectoral approach, bottom-up approach and provided our project with an extra ordinary value.

Emblematic character of the project

The project contributes to the following goals 1 and 3 of the Local Development Strategy of LAG « Bura »:

Strengthening the competitiveness of local agricultural activity – The basic intention is to use spatial and natural prerequisites as levers for the development of agricultural activity and to strengthen the recognition and quality of products from the LAG area.
Strengthening the competitiveness of local agricultural activity and strengthening the capacities of LAGs and stakeholders are the goals of Local Development Strategy that correspond to the goals of the « Rural Flavours » project. Local agriculture through « Rural Flavors » project had the possibility to increasing competitiveness of local agriculture and strengthening the capacities of LAGs and LAG stakeholders via various project activities. It addressed demographic change as it included stakeholders from remote rural areas. Promoting rural areas is a tool of attracting people to rural agriculture, products and way of life in a reoccurring problem of depopulation of rural areas. Moreover, we included environmental issues through workshops on healthy eating programs, product placement on fairs, children calendar, and online platform. Social issues were included through promotion of gender equality and equal chance for everyone to be part of the project.

This project could be transferred to other LAGs who want to promote local autochthonous products, promote healthy food and lifestyle by making similar collaboration, organizing international agricultural fair and establishing a networking tool for farmers in their area. Moreover, organizing workshops on healthy lifestyle especially aimed at kindergarten and school children emphasizes ecologically grown food which is a primary sustainability concept. This project inspired GAL Trei Collini from Moldavia to make a study visit to LAG “Bura” in September 2023 and inspire them to plan an organization of a similar type of event in Moldavia in August 2024.

Pictures

NGO
LEADER Karhuseutu
Local Action Group « Bura »
Participants of the project are local action groups and two development agencies from Croatia,Cyprus, Estonia, Finland and Portugal.