Faire des produits locaux et des circuits courts des leviers de développement économique pour les territoires

Projet 14

INTRODUCTION

Faire des produits locaux et des circuits de proximité un levier de développement économique pour le territoire :

Un objectif partagé par les GAL des trois communautés d’agglomération de Martinique et le GAL de Seine Aval en région Parisienne depuis 2022. Martinique – Seine Aval, d’une rive à l’autre, histoire d’une coopération entre 2 territoires aux enjeux croisés. Le projet de coopération interterritoriale a pour objectifs :

– Le renforcement des Compétences : Améliorer la connaissance et les compétences des acteurs de l’écosystème local.

– L’augmentation de la Visibilité : Accroître la visibilité des produits locaux pour toucher un plus large public.

– Le partage de Bonnes Pratiques : Faciliter l’échange et la diffusion de bonnes pratiques entre les territoires partenaires.

– L’innovation Commerciale : Développer des modes de commercialisation innovants adaptés aux contraintes des petits producteurs et transformateurs.

– L’encouragement à la Coopération : Stimuler l’intérêt des acteurs pour des approches collectives et renforcer les liens avec d’autres territoires. Ce projet de coopération est une opportunité pour dynamiser l’économie locale et renforcer la résilience des territoires impliqués.


PRESENTATION DU PROJET

Genèse : Le projet de coopération est né en 2021 d’une volonté commune des trois Groupes d’Action Locale (GAL) de la Martinique de se rassembler autour d’une thématique centrale : la connaissance et la valorisation des produits locaux et des acteurs des circuits courts. La collaboration s’est étendue à un quatrième partenaire, le GAL de Seine Aval en France, renforçant ainsi la complémentarité interterritoriale du projet.

Le projet de coopération s’est opéré en 3 étapes :

1. Dans un premier temps, une démarche conjointe des 3 GAL pour modéliser le projet de coopération :

a. Réalisation d’un groupement de commande entre les 3 territoires dans un souci de cohérence, d’optimisation de gestion et de rationalisation de l’action publique

b. Sélection d’une Assistance à Maitrise d’Ouvrage pour modéliser le projet de coopération en 3 phases :

• Modélisation du projet avec des partenaires et acteurs des territoires : analyse de l’existant et du potentiel de développement, diagnostic des producteurs, des transformateurs et des consommateurs, analyse de leurs besoins et attentes..

• Recherche de partenaires hors territoire martiniquais : GAL de Seine Aval

• Définition du programme d’actions

2. Puis l’identification des enjeux partagés entre les 4 GAL, dont le GAL de Seine Aval :

• Développer une identité territoriale forte

• Faire connaître les productions agricoles et produits transformés locaux

• Favoriser la création de projets collectifs et innovants

• Apporter des solutions de communication pérennes

3. La dernière étape a consisté à définir et conduire le projet avec le partenaire retenu selon les actions retenues :

• Action 1 : Opportunité de mise en œuvre d’un outil mutualisé de transformation alimentaire, en réponse aux problématiques des agriculteurs et petits transformateurs sur les territoires : besoin de transformer les produits bruts pour augmenter leur valeur ajoutée, manque d’outils de transformation alimentaire qui soient adaptés à de petits volumes, capacité d’investissement limitée des entreprises et non pertinence d’un investissement individuel.

• Action n°2 : Communiquer, sensibiliser, éduquer aux produits et filières locales. Création de supports de communication, documents, vidéos, pour valoriser les produits agricoles locaux et les circuits de proximité alimentaires auprès du grand public et notamment des jeunes.

• Action n°3 : Organisation de journées de l’alimentation sur les deux territoires pour réunir les acteurs de l’écosystème alimentaire autour de thématiques diverses.


PRINCIPAUX OBJECTIFS

Trois actions ont été décidées et mises en œuvre :

Action n°1 : Etudes d’opportunité sur la mise en œuvre d’un outil partagé d’agro-transformation Une étude réalisée sur chacun des territoires (Seine Aval et Martinique) a permis de :

• Définir le potentiel d’approvisionnement local et l’intérêt des agriculteurs pour la mutualisation d’outils

• Déterminer la faisabilité et la pertinence d’une structure sur et pour le territoire

• Proposer un modèle d’ateliers collectifs de transformation des produits agricoles locaux adapté aux besoins des potentiels utilisateurs

• Réaliser un benchmark des outils existants localement, et autres territoires. L’objectif est de créer un atelier équipé pour un usage collectif, en veillant à ce que le projet soit dimensionné et adapté aux besoins locaux grâce à une concertation approfondie. La durabilité de cet outil sera garantie par un montage juridique et financier innovant, permettant de mutualiser les ressources et les savoir-faire. L’étude menée à Seine-Aval a conclu à la faisabilité d’une légumerie et d’une conserverie, tandis qu’en Martinique, l’étude en cours explore deux options pour développer des outils adaptés, d’une part aux agriculteurs, et d’autre part aux très petites entreprises.

Action n°2 : Réalisation d’un Livret de recettes et de vidéos promotionnelles

Le recueil de recettes originales, véritable invitation à cuisiner, est le fruit d’un travail de collaboration mariant les produits locaux des 4 territoires, et le savoir-faire d’hommes et de femmes, bénéficiaires LEADER et Chefs cuisiniers. Une version numérique est disponible sur les sites et réseaux sociaux des partenaires depuis le 29 mai 2024, à l’occasion du Joli mois de l’Europe. Des vidéos tutoriels sont en préparation. Quatre vidéos présentent les circuits courts à Seine-Aval: un producteur d’escargot, de volailles, une entreprise de fabrication de yaourts et un arboriculteur. Une vidéo « filière » retrace un des parcours de transformation emblématique du territoire : le blé en farine, utilisée pour la fabrication de cookies.

Action n°3 : Organisation de deux journées de l’alimentation, en avril et octobre 2023, réunissant près de 200 acteurs du système alimentaire des quatre territoires : Pour améliorer la visibilité du produit local et augmenter sa consommation ; Travailler sur l’écosystème du produit local et l’ensemble du système alimentaire ; Valoriser la filière de la fourche à la fourchette ; Aller à la rencontre des acteurs sur le terrain avec les délégations invitées.

Ces rencontres ont permis de :

• Faire connaitre le projet de coopération et associer les principaux partenaires, notamment les institutionnels de la santé et de l’alimentation ainsi que le milieu éducatif ;

• Mettre en avant les entreprises de talent des territoires en matière d’agro transformation ;

• Ouvrir les portes d’entreprises de l’agroalimentaire financées par LEADER à une délégation de Chefs d’entreprise du territoire partenaire pour échanger entre professionnels sur des problématiques communes : stratégies de développement, équipement des ateliers, process de transformation, marketing.

• Associer des jeunes étudiants par l’organisation de jeux concours visant à :

o Recueillir leurs propositions pour augmenter la consommation en produits locaux par les jeunes « Alim jeunes : L’alimentation des jeunes vu par les jeunes » en Martinique. Les lauréats avaient conçu une menu fast food composé uniquement de produits locaux

o Améliorer la visibilité des acteurs du circuit court : la solution : FARMIGO, application de localisation des points de vente à la ferme permettant de passer commande, initiée par les lauréats du concours des jeunes en Seine Aval. Les étudiants, accompagnés par le GAL ont concrétisé leur projet et sont en lice pour accéder à l’incubateur de start-up local, en septembre 2024.


VALEUR AJOUTEE DU PROJET

Ce projet touche un large éventail de personnes et d’organisations, renforçant les liens entre producteurs, transformateurs, consommateurs, et institutions.

Valeur Ajoutée de l’Aspect LEADER : Le programme LEADER a été essentiel pour structurer ce projet, offrant un cadre pour la coopération entre territoires ruraux et facilitant la mobilisation des ressources nécessaires. L’approche LEADER a permis de fédérer les acteurs locaux autour d’un objectif commun, favorisant ainsi une synergie entre les territoires impliqués. Ce cadre a aussi permis de garantir une approche participative, avec une implication active des producteurs, transformateurs et consommateurs locaux.

Impact sur le Territoire : Le projet a eu un impact significatif sur les territoires concernés, tant en Martinique qu’en Seine Aval. Les actions menées ont permis de renforcer l’identité territoriale, de valoriser les productions agricoles locales avec des retombées concrètes pour les agriculteurs et les petites entreprises. Par exemple, l’étude d’opportunité pour la mise en place d’outils partagés d’agro-transformation a permis de déterminer les besoins spécifiques de chaque territoire et de proposer des solutions adaptées, comme la création d’une légumerie et d’une conserverie en Seine Aval. En Martinique, l’étude en cours explore des scénarios pour répondre aux besoins distincts des agriculteurs et des très petites entreprises.

Impact Interterritorial : Le partenariat avec le GAL de Seine Aval a apporté une dimension interterritoriale favorisant les échanges de bonnes pratiques et d’expertises entre les entre les territoires, ultramarins et continentaux. Prouvant ainsi que les enjeux pouvaient être similaires malgré la distance. L’implication des acteurs des deux régions a permis de mettre en lumière les spécificités locales tout en travaillant sur des problématiques communes. Les actions menées, telles que les journées de l’alimentation organisées en avril et octobre 2023, ont réuni près de 200 acteurs des systèmes alimentaires des quatre territoires. Ces rencontres ont favorisé les échanges professionnels et la mise en réseau, renforçant les liens entre les acteurs des deux régions.

Pertinence par Rapport aux Objectifs LEADER : Le projet est en parfaite adéquation avec les objectifs du programme LEADER, notamment en matière de développement rural, de promotion des circuits courts et de soutien aux initiatives locales. En mettant l’accent sur la création d’outils de transformation alimentaire, la sensibilisation aux produits locaux et l’organisation d’événements pour renforcer le lien entre producteurs et consommateurs, le projet a contribué à la dynamisation des économies locales tout en favorisant la coopération interterritoriale.

Durabilité du Projet : La durabilité du projet est assurée par la mise en place d’initiatives pérennes, telles que les ateliers d’agro-transformation mutualisés et les outils de communication, pouvant d’ailleurs bénéficier de financements via LEADER. Ces structures continueront à bénéficier aux producteurs locaux et à valoriser les produits du terroir bien après la fin du projet initial. De plus, l’implication des jeunes dans le développement d’outils numériques, comme l’application FARMIGO, montre un engagement pour le long terme, en favorisant l’innovation et l’entrepreneuriat local.

Impact en Termes de Personnes/Organisations Touchées : Le projet a touché un large éventail de bénéficiaires : des agriculteurs et transformateurs locaux aux institutions éducatives et au grand public. Les journées de l’alimentation ont réuni 200 acteurs du secteur, tandis que la diffusion du livret de recettes et des vidéos promotionnelles a permis de sensibiliser un public encore plus large aux enjeux des circuits courts. L’implication des jeunes dans le développement de solutions numériques ou de nouvelles initiatives pour consommer local, soutenue par les GAL, montre l’impact direct du projet sur la nouvelle génération et son potentiel à inspirer de futurs entrepreneurs dans les circuits courts.


QUAND LES ENFANTS CEREALISENT

Projet n°13

INTRODUCTION

Ce projet, initié par le Pays de Fontainebleau avec le soutien du programme européen LEADER, s’est déroulé sur l’année scolaire 2021-2022. En coopération avec les agriculteurs locaux et l’association 1001 Sillons, ce sont près de 150 enfants des accueils de loisirs du territoire qui ont bénéficié d’activités autour de la culture des céréales. En plus de sensibiliser les enfants aux enjeux environnementaux, de leur faire découvrir puis développer le lien entre la nature et l’alimentation, ce programme leur a permis de découvrir le métier d’agriculteur par le biais d’une pédagogie participative. Ce projet a permis un travail collaboratif entre les équipes d’animations d’un même territoire et la rencontre entre les enfants des différentes communes. Aussi, par la création de petites parcelles agricoles en cœur de ville ou village, le projet a permis de tisser des liens entre les habitants des communes participantes et le tissu agricole.


PRESENTATION DU PROJET

Le projet « Quand les enfants céréalisent » s’est déroulé sur l’année scolaire 2021-2022 (correspondant au cycle de culture de céréales), au cours de laquelle les publics étaient acteurs d’une petite parcelle agricole. Ils ont participé à une dizaine d’interventions de l’association partenaire « 1001 Sillons », au sein de chaque accueil de loisirs participant. Après un temps de travail avec les équipes d’animation et l’association, ainsi que l’achat de matières premières (semis, produits alimentaires), trois ateliers de culture et entretien de la parcelle agricole ont été organisées en octobre, avril et juin. Ces parcelles ont été mises à disposition par les communes d’implantations des accueils de loisirs participants. Chaque parcelle a été dédiée à la culture d’une céréale différente : blé, maïs et sarrasin. Chaque structure était responsable de l’entretien de sa parcelle. Trois ateliers collectives et participatives ont été mis en place auprès des enfants maternelles et élémentaires. Il s’agissait d’un atelier « Contes, musiques, chants » autour de la parcelle, en extérieur. Un atelier « Territoire coopératif  » permettait de mieux comprendre les chaînes de causalité du changement climatique à l’échelle mondiale et de créer un espace d’échange sur ces questions. Cet atelier a aussi permis de situer les autres parcelles créées sur le territoire afin de suivre les cultures. Le dernier atelier était dédié à la réalisation d’une recette autour de l’alimentation locale et de saison. Il était l’occasion d’utiliser la céréale cultivée, en partageant et valorisant les expériences et compétences de chacun. En parallèle, chaque accueil de loisirs a participé à deux sorties pédagogiques (sept-oct/ mars-juin) dans des fermes et exploitations agricoles du territoire. Le projet s’est conclu par une journée INTER-CENTRE dont l’objectif était de se réunir pour fêter les récoltes autour de jeux et animations sur le thème de l’agriculture. L’ensemble des apprentissages des enfants ont pu être réinvesti tout au long de l’année à travers d’autres projets portés par leurs animateurs (reportage photos, journal, création artistique, potagers…). La thématique de projet a constitué un véritable fil conducteur pour mener des activités à destination de différentes tranches d’âge.


OBJECTIFS PRINCIPAUX

  • Promouvoir une agriculture et une alimentation de qualité et favoriser la biodiversité Mettre en valeur le patrimoine naturel local
  • Sensibiliser les publics aux enjeux environnementaux
  • Faire découvrir aux publics et développer le lien avec la nature et l’alimentation, le métier d’agriculteur par le biais d’une pédagogie participative
  • Favoriser l’apprentissage de savoirs-faire
  • Renforcer et valoriser la collaboration entre les structures enfance et jeunesse du Pays de Fontainebleau
  • Renforcer le partenariat local

VALEUR AJOUTEE DU PROJET

Ce projet est une première expérimentation opérationnelle réussie sur la politique agricole du territoire. L’ensemble des actions réalisées sont des outils et supports pédagogiques forts pour porter et valoriser cette politique auprès des publics jeunes et par répercussion auprès des familles et habitants. L’évaluation du projet a montré une forte satisfaction des participants (8.5/10) ainsi que des encadrants et partenaires. L’appui du programme LEADER en termes d’ingénierie et de financement, était indispensable à la réussite du projet. L’ensemble des ateliers ont suscité l’enthousiasme des enfants et ont permis l’apprentissage de nombreuses connaissances par la pratique et la découverte. En particulier les difficultés et aléas rencontrés dans les ateliers liés à la culture des parcelles ont confronté les enfants à la réalité du métier d’agriculteur. L’implication des communes dans le choix de l’implantation de la parcelle a donné un rayonnement collectif plus important. D’une part, certaines parcelles étaient visibles par la population, et d’autre part, elles ont permis de réhabiliter certains espaces communaux. A la suite du projet, les communes ont pu poursuivre l’investissement initié sur ces terrains. De plus, les ateliers thématiques ont favorisé l’expérience sensorielle, l’imagination et la connaissance de l’environnement rural. Lors des sorties à la ferme et sur les exploitations agricoles, le lien qui s’est établi entre accueils de loisirs et exploitants a parfaitement fonctionné en valorisant leurs activités et métiers au point de susciter de nouvelles vocations. La journée de clôture a permis de mesurer concrètement les apprentissages et la compréhension des publics sur l’origine de l’alimentation. L’approche pédagogique dans un cadre de loisirs a permis d’impliquer des enfants, même les plus jeunes maternels, qui parfois se reconnaissent moins dans un cadre scolaire. Le projet a donné suite à un prolongement et développement d’activités dans les accueils de loisirs par exemple : des expositions, des extensions d’activités en lien avec le projet en direction d’autres publics (grands jeux, activités culturelles et artistiques, ateliers compostage…), réalisation de potagers au sein de l’accueil de loisirs… Toutes les actions du projet ont été pensées dans un souci du respect de l’environnement, notamment avec des déplacements en vélo plutôt qu’en bus. Une attention particulière a été portée aux matériels acquis. De nombreuses communications autour du projet ont été réalisées, indiquant les partenaires financiers et opérationnels et permettant d’informer un public plus large et de mettre en avant l’action des enfants (voir pièces jointes au dossier) : Information directe aux familles, Portail famille des accueils de loisirs, articles dans les magazines locaux et réseaux sociaux communaux et intercommunal. Le partenariat avec l’association 1001 Sillons a été un atout majeur pour la réussite et a joué un rôle moteur auprès des équipes. L’implication des équipes a permis d’enrichir les actions et d’encourager la participation des publics. Ce projet a favorisé la connaissance mutuelle des équipes d’animation du territoire, des agriculteurs locaux, des communes et des publics.


SilviCultural Museum

Projet n°12

INTRODUCTION

Le projet du Musée de la sylviculture ajoute une valeur significative à l’initiative LEADER en améliorant la gouvernance par la collaboration et l’échange des meilleures pratiques, en renforçant le capital social en faisant participer les communautés locales à la conservation du patrimoine et au tourisme, et obtenir de meilleurs résultats en matière de conservation du patrimoine et de tourisme que les projets réguliers, grâce à l’approche holistique et intégrée de LEADER. Le projet s’adresse aux communautés locales, aux touristes et aux groupes éducatifs, couvrant plusieurs zones géographiques de la Roumanie.


PRESENTATION DU PROJET

Le projet du Musée de la sylviculture est axé sur le tourisme rural et vise à accroître la sensibilisation, la responsabilité et l’appréciation des valeurs culturelles, esthétiques et économiques du patrimoine naturel local. En promouvant ces éléments, le projet vise à reconnecter les communautés locales avec leurs valeurs culturelles tout en stimulant le tourisme. Le partenariat pour le projet du Musée de la sylviculture comprend des LAG diversifiés et complémentaires provenant de différentes régions de Roumanie, chacun apportant un patrimoine naturel et culturel unique. L’association GAL Dealurile Tîrnavelor a pour objectif de conserver et d’exploiter les principaux avantages concurrentiels du territoire, tels que le patrimoine naturel, y compris les paysages ruraux et culturels traditionnels. Les forêts et les ressources naturelles ont une valeur esthétique et culturelle essentielle pour préserver l’identité culturelle de la communauté, contribuant ainsi au potentiel touristique. Le GAL Lider Cluj a pour objectif de lutter contre la pauvreté rurale, de stimuler le développement économique et de conserver le patrimoine rural. Le territoire du GAL comprend un parc naturel, plusieurs sites Natura 2000 et des zones naturelles protégées. Le projet de coopération apporte une valeur ajoutée par des actions visant à conserver et à valoriser le patrimoine naturel. Tinutul Zimbrilor est axé sur la conservation de la biodiversité et du patrimoine naturel, avec le besoin d’actions de coopération mis en évidence dans la stratégie de développement local. Le GAL Prietenia Mureș-Harghita souligne l’importance du patrimoine naturel inexploité, avec de nombreux sites Natura 2000 et réserves naturelles. En conséquence, l’application virtuelle MuzeuviSilviCULTURAL a été développée pour présenter des sentiers sélectionnés de quatre régions, chacun comportant des coordonnées GPS, des photos, des vidéos, des images à 360 degrés, des descriptions techniques et l’histoire derrière chaque sentier, tous conçus pour attirer et guider les touristes. En outre, deux camps de la nature ont été organisés dans 2 des 4 territoires partenaires, avec la participation d’enfants des quatre GAL partenaires. Au cours de ces camps, des activités quotidiennes telles que des randonnées, des présentations et des jeux ont été organisées pour sensibiliser les gens à la valeur du patrimoine naturel local. L’activité « SilviCULTURAL Challenges » encourage les touristes à collecter des timbres personnalisés provenant de divers territoires GAL dans un passeport spécial, en gagnant des récompenses telles que des badges et des autocollants pour la réalisation de certains objectifs. Le projet a également inclus la formation de guides locaux axés sur la flore et la faune, la participation à un atelier thématique sur l’utilisation des ressources naturelles, l’organisation d’une manifestation de boisement et enfin l’accueil d’une caravane promotionnelle où chaque partenaire a présenté les résultats de son projet.


OBJECTIFS PRINCIPAUX

1.Sensibiliser les communautés des territoires partenaires du GAL aux valeurs culturelles, esthétiques et économiques du patrimoine naturel local, en leur faisant prendre davantage de responsabilités et en les sensibilisant à ces valeurs, Création de l’application SilviCULTURAL Museum

2. Développement des capacités d’interprétation des ressources naturelles locales, par le biais d’actions de formation et d’éducation et de matériel didactique au bénéfice du groupe cible dans les GAL partenaires, sur une période de 21 mois.

3. Promotion des éléments du patrimoine naturel identifiés, afin de reconnecter les communautés locales avec leurs valeurs culturelles et à des fins touristiques pendant la mise en œuvre du projet par le biais de matériel publicitaire commun (imprimés, audio, vidéo, en ligne) et d’ateliers thématiques;

4. Accroître les capacités organisationnelles des GAL partenaires après la mise en œuvre des actions de coopération et tirer parti de l’expérience de chaque partenaire pendant les 21 mois de mise en œuvre.


VALEUR AJOUTEE DU PROJET

Le projet du Musée de la sylviculture ajoute une valeur significative à l’initiative LEADER en améliorant la gouvernance par la collaboration et l’échange des meilleures pratiques, en renforçant le capital social en faisant participer les communautés locales à la conservation du patrimoine et au tourisme, et obtenir de meilleurs résultats en matière de conservation du patrimoine et de tourisme que les projets réguliers, grâce à l’approche holistique et intégrée de LEADER. Le projet s’adresse aux communautés locales, aux touristes et aux groupes éducatifs, couvrant plusieurs zones géographiques en Roumanie et potentiellement d’autres régions de l’UE par le biais de la coopération transnationale. Le projet s’aligne sur les principes LEADER en favorisant le développement rural, le patrimoine local et la stimulation des activités économiques par le tourisme. Il met l’accent sur la participation communautaire, l’innovation et le développement durable. La priorité accordée à la conservation du patrimoine, à l’implication des collectivités et au soutien économique local démontre l’engagement du projet envers les objectifs de LEADER. La durabilité du projet du Musée de la sylviculture est assurée en mettant l’accent sur la participation communautaire, l’éducation et la mise à profit des ressources naturelles existantes. Le passeport international et les itinéraires de collaboration offrent un modèle évolutif qui peut être étendu ou reproduit dans d’autres régions. La poursuite des activités éducatives et l’implication économique locale assurent la viabilité à long terme. La conception du projet comprend des mécanismes pour maintenir et étendre son impact au fil du temps. La valeur ajoutée du projet réside dans le fait de faciliter le rapprochement des communautés avec les ressources naturelles locales et de promouvoir le potentiel touristique de ces ressources. Le projet est durable grâce à la participation de la communauté, à l’éducation continue et à la mise en valeur des ressources naturelles existantes.


Cowocat_Rural

Projet n°10

INTRODUCTION

Cowocat_Rural est un projet de coopération LEADER mené par les Consorci Intercomarcal d’Iniciatives Socioéconomiques (GAL Ribera d’Ebre – Terra Alta) qui découle de la possibilité de transférer l’expérience pilote de coworking rural née en 2014 à Riba-roja d’Ebre (Zona Líquida) d’autres zones rurales de Catalogne, en Espagne. Suite à cette expérience, onze GAL catalans ont lancé un projet de coopération interterritoriale pour créer et développer un réseau d’espaces de coworking. Les promoteurs de Cowocat_Rural ont pensé que les espaces de coworking ruraux pourraient stimuler l’activité économique et aider à maintenir la population dans les zones rurales où l’abandon est une menace réelle. Cela offre des possibilités aux professionnels qui veulent travailler dans un espace collaboratif sans avoir à quitter un environnement rural. De 2014 à 2024, 46 espaces de coworking en Catalogne rurale ont rejoint le réseau Cowocat_Rural, ce qui signifie plus de 300 professionnels liés à ces espaces de coworking. Au-delà de ces chiffres, il y a aussi des petites histoires de réussite comme des familles qui séjournent dans une zone rurale pour des vacances prolongées alors qu’un parent doit se connecter à son travail via un espace de coworking.


PRESENTATION DU PROJET

Le coworking est une façon de travailler qui permet aux professionnels indépendants, aux entrepreneurs et aux PME de différents secteurs de partager un même espace de travail physique et virtuel. Dans la plupart des villes européennes, les espaces de coworking sont de plus en plus populaires, comme à Barcelone où l’association COWOCAT a été mise en place pour connecter ces espaces urbains. Cependant, les espaces de coworking n’étaient pas aussi courants dans les territoires ruraux, ou ils ne l’étaient qu’il y a quelques années. Cowocat_Rural tente de transférer l’expérience pionnière du coworking dans les zones rurales de Catalogne. En effet, le projet est né en 2014 de l’expérience pilote de Zona Líquida, un espace de coworking installé à Riba-roja d’Ebre, une commune d’un peu plus de mille habitants dans le sud de la Catalogne. Le promoteur du projet est le GAL Consorci Intercomarcal d’Iniciatives Socioéconomiques et compte dix GAL catalans parmi les participants. A l’origine, le projet comptait sur le soutien de plusieurs partenaires stratégiques qui ont mis leur expérience au service de son développement conceptuel et territorial. Ces partenaires étaient COWOCAT, Associació Coworking de Catalunya; Secretaria de Telecomunicacions, Ciberseguretat i Societat Digital du Departament de Polítiques Digitals i Administració Pública de la Generalitat de Catalunya; Research Group Collaborative Spaces et PIMEC Joves. Cowocat_Rural a fait partie du projet de coopération européenne sur les espaces de coworking en milieu rural « CoLabora » entre 2018 et 2022. Il s’agit d’un projet auquel ont coopéré sept GAL européens, dont les Consorci Intercomarcal d’Iniciatives Socioéconomiques Ribera d’Ebre – Terra Alta et six autres GAL de Lettonie, d’Allemagne, d’Irlande, de France, du Pays de Galles et le GAL Pays de Guéret (France), qui en était le coordinateur. Il y a un intérêt déterminé à renouveler cette collaboration prochainement. Cowocat_Rural œuvre pour créer une activité économique, attirer de jeunes professionnels qualifiés dans les zones rurales et lutter contre l’exode rural, en promouvant les valeurs du coworking. Son concept est basé sur la nécessité de promouvoir l’esprit d’entreprise par le biais des technologies de l’information et de la communication. Il a développé une méthodologie pour mettre en place et soutenir un réseau d’espaces de coworking et il préconise le coworking auprès des acteurs professionnels et locaux qui pourraient être intéressés par l’adhésion au réseau. Depuis le début de Cowocat_Rural, les LAG participants ont soutenu la création de nouvelles initiatives de coworking. Il existe aujourd’hui 46 espaces de coworking dans les zones rurales de la Catalogne. Parmi les principales actions développées dans le cadre du projet, citons : la conception d’une plateforme numérique pour encourager le réseautage; l’offre de conseils techniques sur la création d’espaces; la création de la figure d’« animateur territorial »; encourager l’Observatoire du coworking rural catalan ou organiser des sessions de networking et de rencontre. Enfin, il est important de souligner trois initiatives : d’abord, RuralPass, un passeport qui permet aux collègues ruraux et urbains de travailler enjour un quart dans n’importe quel espace du réseau Cowocat_Rural ou dans l’un des espaces urbains amis; deuxièmement, Coworkfest, le festival rural de coworking de Catalogne qui programme des dizaines d’activités simultanées en une semaine pour sensibiliser au social, la dynamisation culturelle et économique qui génère des espaces de coworking, et le troisième qui n’est pas actif aujourd’hui est Rural&Go, qui étaient des escapades qui combinaient la formation, la découverte d’espaces de coworking et les activités culturelles dans les zones rurales.


OBJECTIFS PRINCIPAUX

En 2014, onze GAL ont lancé un nouveau projet pilote de coopération interterritoriale appelé Cowocat_Rural. Il est né d’un projet pilote de création d’espaces de coworking en milieu rural catalan. Le projet visait à générer de l’emploi dans les zones rurales en offrant de nouvelles opportunités aux professionnels et aux entrepreneurs qui peuvent être attirés par la meilleure qualité de vie et la réduction des coûts de la vie de ces territoires. Les objectifs plus spécifiques du projet sont : 1. La diffusion et le développement du réseau de coworking comme nouvelle façon de travailler à travers les TIC dans les zones rurales. 2. Attirer les talents et maintenir (ou augmenter) la population dans les zones rurales. 3. Sensibilisation et création de synergies avec d’autres territoires.


VALEUR AJOUTEE AU PROJET

Les principaux résultats sont l’incorporation de 46 espaces de coworking dans le réseau Cowocat_Rural de 2014 à 2024, soit plus de 300 professionnels. Les enseignements clés de ces dix années d’élaboration de projets sont : 1. Le coworking en milieu rural est un concept novateur qui peut potentiellement faire beaucoup pour encourager et permettre aux gens de vivre dans ces territoires. 2. Le coworking offre une option de vie attrayante aux étudiants du secondaire et des universités qui souhaitent vivre dans des zones rurales. 3. Même de petits succès pour permettre aux individus et aux familles de passer plus de temps dans une région rurale peuvent avoir un impact positif sur l’économie locale. 4. Le fait d’être un projet pionnier implique la nécessité de générer des connaissances basées sur l’expérience propre. 5. Il est utile de créer des réseaux et d’échanger avec des initiatives européennes similaires pour discuter des défis et des solutions communs et rechercher des opportunités entrepreneuriales. 6. Les espaces de coworking dépendent du haut débit et d’autres services de base. 7. L’une des conclusions les plus intéressantes est qu’il est plus important d’avoir des professionnels motivés que d’avoir un espace disponible. Cowocat_Rural partage l’approche LEADER, qui repose sur sept caractéristiques spécifiques : approche ascendante, approche par zone, partenariat local, stratégie intégrée et multisectorielle, mise en réseau, innovation et coopération. Ces sept caractéristiques définissent LEADER et constituent les fondements de Cowocat_Rural. Premièrement, la mise en réseau, l’innovation et la coopération sont au cœur de l’esprit du projet, ce sont les trois piliers principaux sur lesquels il est fondé. Deuxièmement, sa méthodologie conçoit les populations locales comme des experts pour conduire le développement du territoire et elle comprend la région dans son ensemble. C’est pourquoi le projet développe une stratégie unique qui soit à la fois globale. Troisièmement, les personnes bénéficiaires du projet (principalement des collaborateurs) deviennent des partenaires actifs et des moteurs de celui-ci. Le coworking est aussi un développement stratégique multisectoriel qui explore les besoins et les opportunités de chaque zone rurale. En ce qui concerne la durabilité, Cowocat_Rural a été créé dans le but de devenir durable et soutenable au fil du temps. C’est pourquoi il a profité de l’expérience et du savoir-faire de plusieurs agents à ses débuts. De plus, l’évolution positive du nombre d’espaces de coworking et de leurs communautés collaboratives sont de bons indicateurs de sa durabilité. Enfin, Cowocat_Rural a été sélectionné parmi les 5 finalistes dans la catégorie Dynamisation rurale aux Prix de l’inspiration rurale du réseau européen pour le développement rural (REDR, Bruxelles 2019). Il a également été sélectionné comme l’un des 40 meilleurs exemples de développement rural dans la conférence Post-2020 : Action locale dans un monde en mutation (Bruxelles, 2020) par le REDR et le Réseau rural national (RRN). Le projet a également été invité à participer au projet de coopération européenne transnationale CoLabora en raison de ses connaissances et de son expertise dans les espaces de coworking dans les zones rurales, et avait participé activement au séminaire Smart Villages (REDR, Bruxelles 2018) comme exemple d’innovation et de numérisation dans les territoires ruraux. Enfin, le projet a été une source d’inspiration et a contribué au processus de création de réseaux de coworking ruraux, tels que COWOCYL.


Okusi domaće! / Tastes of home!

Projet n°9

INTRODUCTION

Le projet « Tastes of home ! » a été mis en œuvre en partenariat avec 3 GAL couvrant les zones de deux régions continentales croates, Međimurje et Moslavina. La mise en œuvre de l’activité a contribué à la reconnaissance de la zone rurale de Međimurje et de Moslavina par la promotion et l’utilisation durable du patrimoine culinaire, ce qui à l’avenir encouragera de nouvelles activités économiques dans les zones des partenaires du GAL. De nouveaux canaux promotionnels, outils et matériels pour la promotion de la marque des deux destinations ont été créés, notamment par le biais d’une monographie, de livres de recettes et de matériel vidéo, d’une conception et d’une application ethnomotrices, d’ateliers et d’événements publics, et de matériel promotionnel créé. Les visites d’étude, l’échange de connaissances et l’apprentissage à partir d’exemples de bonnes pratiques ont permis de renforcer les ressources humaines des partenaires dans le domaine de la promotion et de l’utilisation durable du patrimoine culinaire.


PRESENTATION DU PROJET

Le projet « Tastes of home ! » est mis en œuvre en partenariat avec trois GAL couvrant les zones de deux régions continentales, Međimurje et Moslavina. La mise en œuvre de toutes les activités a contribué à la reconnaissance de la zone rurale de Međimurje et Moslavina à travers la promotion et l’utilisation durable du patrimoine culinaire, ce qui encouragera de nouvelles activités économiques (en particulier le tourisme) dans les zones des partenaires du GAL. Le projet vise également à sensibiliser aux possibilités d’utilisation durable et à l’importance de la préservation du patrimoine culinaire des zones rurales. La mise en œuvre du projet de coopération a permis d’obtenir les résultats suivants : – L’identité visuelle du projet a été créée, une série de matériel promotionnel utile sur le thème culinaire avec un logo de projet appliqué, ainsi que des affiches pour marquer la visibilité du projet lors d’événements – Une monographie sur Međimurska gibanica a été préparée, la promotion publique de la monographie préparée a été organisée, un atelier culinaire a été organisé sur le thème de Međimurska gibanica – Un motif ethnique a été conçu sur le thème de la Moslavina, Le livre de cuisine « Slatko z Međimurja » a été créé avec 10 recettes de desserts, 5 tutoriels vidéo d’accompagnement sur la préparation des desserts traditionnels de Međimurje ont été enregistrés, la promotion publique de « Slatko z Međimurja » a eu lieu à travers le festival des sucreries – Un voyage d’étude de deux jours dans la région de Međimurje et un voyage d’étude de trois jours dans la région de Moslavina ont été organisés et menés à bien. – 10 recettes traditionnelles ont été recueillies, un plat moslavien authentique a été conçu, un livre de cuisine moslavien « Good just in Moslavina ! » a été créé et imprimé, des ateliers culinaires ont été organisés pour la préparation de plats moslaviens, un événement public a été organisé au cours duquel la cuisine moslavienne et le livre de cuisine ont été présentés au public Dans le but d’assurer le transfert de connaissances et de compétences, les partenaires ont mutuellement participé aux activités du projet qui ont été organisées localement dans certaines régions. Ainsi, les représentants des GAL de Međimurje ont participé à un atelier culinaire chacun et à la promotion publique du livre de cuisine moslavine, tandis que les représentants du GAL de Moslavina et du GAL de Mura-Drava ont participé à un atelier culinaire et à la promotion d’une monographie sur la Međimurje gibanica dans la région du GAL de Međimurski. En outre, des représentants de tous les partenaires ont participé au festival des sucreries dans la région du GAL Mura-Drava. Lors de l’organisation et de la mise en œuvre des activités des voyages d’étude dans les régions de Međimurje et de Moslavina, les partenaires du GAL et les groupes cibles des deux régions ont échangé leurs connaissances, leurs compétences et leurs expériences. Les partenaires ont continuellement coopéré pendant la mise en œuvre de toutes les activités du projet, ont organisé des réunions (en ligne et physiques) afin d’échanger des expériences et des informations et ont planifié la mise en œuvre réussie du projet.


PRINCIPAUX OBJECTIFS

Objectifs généraux du projet : – Contribuer à la reconnaissance de la zone rurale de Međimurje et Moslavina par la promotion du patrimoine culturel et culinaire. – Encourager de nouvelles activités économiques (en particulier le tourisme) dans les zones des GAL liées au patrimoine culturel et culinaire. – Sensibiliser aux possibilités d’utilisation durable et à l’importance de la préservation du patrimoine culinaire des zones rurales : – Créer de nouveaux canaux de promotion, des outils et du matériel pour faire connaître les destinations Međimurje et Moslavina à travers des publications imprimées, des événements publics et des médias – Promouvoir le patrimoine culinaire de Međimurje à travers la production de monographies, de livres de cuisine, d’événements publics, de rapports médiatiques d’accompagnement et de matériel promotionnel – Promouvoir le patrimoine culturel et culinaire de Moslavina à travers la conception et l’application d’ethnomotivs, Renforcer les ressources humaines des partenaires du GAL dans le domaine de la promotion et de l’utilisation durable du patrimoine culinaire par des visites d’étude et l’échange de connaissances et l’apprentissage à partir d’exemples de bonnes pratiques.




LA VALEUR AJOUTEE DU PROJET

Le projet de coopération des GAL « Goûts du local! » est réalisé en partenariat avec trois GAL de deux régions historiques, Međimurje et Moslavina. Les deux régions ont un riche patrimoine culinaire, qui dans le cas de Međimurje est encore faiblement affirmé dans l’offre touristique, tandis que dans le cas de Moslavina il n’est pas du tout affirmé, étant donné que la région n’existe pas en tant qu’entité administrative. La promotion du patrimoine culinaire et le renforcement de l’offre gastronomique authentique peuvent grandement contribuer à l’image des destinations de Međimurje et de Moslavina et influencer les nouvelles activités touristiques et économiques dans le domaine des GAL. Il est donc important de contribuer par une série d’activités à la préservation et l’utilisation durable des arts culinaires, qui a une longue histoire et tradition dans les deux régions continentales de la Croatie. Les trois GAL ont reconnu les problèmes et objectifs communs qu’ils souhaitent atteindre, sur la base desquels ce projet a été créé, et toutes les activités ont été menées à travers l’échange continu d’expériences et de connaissances issues de projets existants ou antérieurs. La mise en œuvre du projet de coopération par les forces conjointes des trois GAL partenaires favorise le patrimoine culinaire de Međimurje et de Moslavina, qui contribuera à l’offre touristique enrichie de la région. Les entités touristiques (privées et publiques) des deux régions élargiront leur offre et amélioreront leurs activités, et les touristes auront plus de motivation pour venir explorer le patrimoine culinaire des deux régions.

Les publications préparées pourront être utilisées par tous les acteurs du tourisme, mais aussi de la culture et d’autres domaines par lesquels la région est promue. Par le biais d’ateliers, de voyages d’études et de publications produites, le niveau de connaissance et de sensibilisation sera élevé parmi tous les participants aux activités du projet et l’ensemble de la communauté locale sur l’importance de préserver le patrimoine culinaire et son rôle dans la stimulation des activités économiques de la région, Influencer le développement des zones rurales et améliorer la qualité de vie. Les utilisateurs finaux du projet sont tous ceux qui seront intéressés à utiliser les résultats du projet, en particulier les documents imprimés et promotionnels qui contribueront à enrichir l’offre et à améliorer les affaires. Les représentants des collectivités locales et régionales, de la population locale et de la communauté locale dans la zone des GAL partenaires seront également les bénéficiaires finaux du projet par le biais d’un suivi indirect de la mise en œuvre du projet, parce que leur niveau de connaissance et de conscience de l’importance de la préservation du patrimoine culinaire et de son rôle dans la stimulation des activités économiques de la région sera augmenté. La durabilité du projet sera assurée par le transfert et l’échange de nouvelles connaissances entre les participants impliqués dans la mise en œuvre du projet et par des activités éducatives qui renforceront les capacités des parties prenantes pour la promotion et la préservation du patrimoine culinaire. Des publications imprimées, de nouveaux canaux promotionnels, des outils et du matériel pour la promotion des destinations contribueront également à la durabilité du projet.

Wild Work Co-operation Project

Projet n°8

INTRODUCTION

Wild Work est une initiative basée sur la nature avec une éthique sociale qui a été développée par SECAD Partnership en 2017 pour aider les gens, aider la nature, aider les gens. Tout autour de nous, la nature et la biodiversité sont confrontées à de sérieux défis. Les trois partenaires, SECAD Partnership, West Limerick Resources et Cavan County Local Development ont obtenu un financement LEADER Co-operation pour ce qui était le plus grand projet de biodiversité et le deuxième plus grand projet de coopération en Irlande pour LEADER 2014-2022 (680 000 € de formation 120 000 € d’analyse et de développement, 200 000 € d’administration). Le projet de coopération « Wild Work » concerne quatre zones de GAL à Cork (côte sud de l’Irlande), Limerick (centre-ouest) et Cavan (nord-est). Dans le cadre d’un plan stratégique, les sociétés de développement local utilisent depuis de nombreuses années la nature et l’environnement comme moyen d’engagement communautaire dans toute une série de programmes de développement rural et d’inclusion sociale. La SECAD a vu la possibilité d’étendre et de reproduire Wild Work dans d’autres régions d’Irlande et d’Europe, mais n’avait pas les ressources nécessaires pour le faire. Le partenariat interterritorial, bénéficiant de l’expérience combinée des partenaires du projet, nous a permis de développer collectivement des ressources de formation, des outils en ligne, des classes en plein air, des expériences de réalité virtuelle et, plus important encore, d’explorer les opportunités futures.


PRESENTATION DU PROJET

La formation Wild Work a été dispensée dans le cadre d’un programme de biodiversité en six modules entre 2021 et 2022 dans 4 zones de GAL et 20 sites avec plus de 600 participants. Les fonds LEADER ont permis aux partenaires d’introduire une expertise externe, à savoir une société de développement de logiciels, un expert en e-learning, une expertise en apprentissage immersif / réalité virtuelle et vidéo, des formateurs en biodiversité pour la création de la plateforme d’apprentissage en ligne, y compris la boîte à outils Wild Work et la boîte à outils Junior Wild Work, un expert en communication et un évaluateur. Les kits d’outils en ligne comprennent plus de 200 éléments de matériel d’apprentissage en ligne. Les participants à la formation ont contribué à la création de la boîte à outils en téléchargeant des vidéos et des photos prises pendant la formation dans des salles de classe en plein air à travers l’Irlande. Des projets thématiques de formation à la biodiversité ont été mis en œuvre dans chaque région : formation à la science citoyenne dans l’ouest de Cork, formation au bien-être pour les entreprises dans le sud de Cork, formation au développement de corridors de biodiversité dans l’ouest de Limerick et formation à la conservation des semences irlandaises indigènes dans le Cavan. En outre, 16 sessions de formation sur les terres publiques ont été organisées dans les quatre zones du GAL afin de faciliter la discussion, l’engagement et la collaboration potentielle entre les organisations communautaires et les autorités publiques, les propriétaires fonciers et les agences d’État en ce qui concerne la gestion future des terres. Une expérience de réalité virtuelle a été créée à l’aide d’une série de points d’accès contenant des images, des vidéos et du contenu audio, par exemple des prés, des rivières, qui ont été capturés au cours du projet. Cette technologie permet à ceux qui n’ont pas accès à la nature d’en faire l’expérience à l’aide de casques de réalité virtuelle. Nous avons identifié une opportunité d’amélioration de l’inclusion sociale et de soutien à la santé mentale et au bien-être grâce à cette technologie, c’est-à-dire pour ceux qui ne peuvent pas accéder à la nature ou en faire l’expérience en raison de leur âge, d’un handicap ou de problèmes de mobilité. Il est également possible de mener des actions intergénérationnelles à l’aide de la RV. Le projet a été spécialement conçu pour combler les lacunes en matière de connaissances et de ressources de la biodiversité au niveau local, en encourageant la sensibilisation et l’amélioration des compétences, pour aboutir à des initiatives locales de conservation et d’amélioration de la biodiversité qui soient informées et durables. Le projet a encouragé les participants à améliorer leur connaissance de la biodiversité tout en s’engageant dans des actions pratiques en faveur de la biodiversité par le biais de l’apprentissage par l’expérience. En octobre 2020, Wild Work a été sélectionné comme exemple de meilleure pratique dans le cadre de l’initiative « Green Deal going Local » (un appel lancé par le Comité des régions pour mettre en lumière des exemples de meilleures pratiques dans toute l’Europe). Le Comité des régions a également sélectionné Wild Work comme l’un des projets « Green Deal going Local » à présenter dans le cadre de la Journée mondiale de la biodiversité en mai 2021. À l’approche de la fin du projet, un webinaire impliquant les quatre zones du GAL a été organisé. Il a permis aux participants de toute l’Irlande de partager leurs connaissances, notamment en ce qui concerne la formation thématique. Des sessions de planification ont également été organisées dans chacune des zones avec les participants, par l’intermédiaire d’un écologiste employé par l’un des partenaires. Cela a abouti à la création de « 100 actions pour la nature » mettant en évidence les actions pour une série de parties prenantes, y compris les communautés, les agriculteurs, les écoles, les propriétaires fonciers publics. Ces actions ont été intégrées dans les stratégies de développement local pour LEADER 2023-2027 dans les zones partenaires du projet. À l’automne 2024, les partenaires du GAL lanceront un nouveau Junior Wild Work qui incitera nos jeunes à devenir les leaders de demain. www.wildwork.ie https://wildworkpodcast.podbean.com/ https://youtube.com/@wildworkers?feature=shared


OBJECTIFS PRINCIPAUX

Le partenariat SECAD a développé le concept de Wild Work en 2017. En 2019, SECAD a contacté d’autres GAL en Irlande par l’intermédiaire de notre réseau national, l’Irish Local Development Network (ILDN), afin d’explorer l’idée d’étendre le Wild Work à d’autres zones géographiques. Le partenariat interterritorial a été conçu spécifiquement pour atteindre une échelle d’action, en bénéficiant de l’expérience combinée des partenaires du projet. L’approche interterritoriale et transnationale étant conçue pour atteindre une échelle supérieure à ce qui est possible au niveau des GAL LEADER individuels, l’objectif était de créer des synergies, afin d’offrir des possibilités d’engagement positif du secteur communautaire, des entreprises et des propriétaires fonciers publics. Nous espérions que le projet nous donnerait l’occasion d’explorer la durabilité à long terme, l’extensibilité et la reproductibilité du modèle Wild Work dans d’autres régions d’Irlande et d’Europe. Sur la base de l’expérience collective des partenaires du projet et d’une longue expérience dans la mise en œuvre des principes LEADER, la (ré)introduction des principes de gestion de l’environnement et de la biodiversité aux personnes vivant dans les zones rurales par le biais de la formation a été considérée comme un moyen de renouveler leur intérêt pour le patrimoine naturel et l’environnement. En retour, on s’attendait à ce que cela ait un impact positif sur les gens en termes de sentiment d’appartenance, d’amélioration de la cohésion communautaire, d’engagement dans l’action climatique au niveau local et d’amélioration du bien-être général lorsqu’ils sont en contact avec la nature et la biodiversité. Wild Work – aider les gens, aider la nature, aider les gens. Contexte : Wild Work a été créé en réponse à un certain nombre de défis très importants mais différents auxquels sont confrontées les communautés en Irlande. – La diminution du niveau d’interaction entre les jeunes et les personnes âgées (liens intergénérationnels) vivant dans la même communauté, ce qui entraîne une perte d’opportunités de transfert des connaissances, des compétences, des histoires, des traditions et des croyances locales – Le défi d’une augmentation rapide des populations locales causée par divers facteurs, y compris le mouvement des personnes dans une région pour trouver un emploi ou à la suite de politiques nationales visant à déplacer un grand nombre de réfugiés dans les zones rurales, un grand nombre de jeunes étudiants qui délaissent les matières scientifiques et artistiques à mi-chemin de leur cycle d’enseignement secondaire – des problèmes de santé mentale et de bien-être, par ex. En 2017, le partenariat SECAD a travaillé dans le cadre du programme LEADER (et d’un certain nombre d’autres initiatives) pour soutenir et investir dans des actions qui tentaient de relever chacun de ces cinq défis. Dans le cadre d’un examen formel réalisé à cette époque, il a été reconnu qu’il existait un connecteur commun, une manière de faire notre travail, qui relierait chacune de ces questions d’une manière qui pourrait potentiellement avoir des effets positifs et peut-être même relever certains de ces défis d’une manière fondamentale et durable. Cette nouvelle approche (mouvement) appelée Wild Work a donc été créée dans le but de développer une approche de travail avec des projets basés sur la nature qui encouragerait les gens à travailler ensemble, en reliant les personnes âgées et les jeunes, en reliant les communautés entre elles, les natifs avec les nouveaux voisins. Dans tous les cas, l’accent était mis sur une approche collective visant à répondre à une préoccupation commune, à un intérêt commun, à savoir la protection de notre environnement naturel. Un certain nombre d’actions ont vu le jour, certaines générales dans l’ensemble du secteur communautaire et d’autres axées sur des groupes spécifiques tels que les propriétaires fonciers, les écoles, les organismes publics, etc.


VALEUR AJOUTEE AU PROJET

Une vision commune a constitué le fondement du partenariat interterritorial et a guidé les actions ultérieures incluses dans ce projet de coopération innovant. Les partenaires apportent des dimensions et des compétences spécifiques et complémentaires. Les approches nouvelles et inédites, telles que celles conçues et mises en œuvre dans le cadre de Wild Work, doivent être mises en œuvre à grande échelle pour être développées, et l’approche interterritoriale a offert cette possibilité. Bien que les zones participantes ne soient pas homogènes et qu’elles disposent d’atouts et d’opportunités spécifiques, la menace imminente du changement climatique et de la perte de biodiversité constitue une préoccupation majeure pour toutes les zones concernées. Une approche interterritoriale (et à l’avenir transnationale) d’un projet de cette nature est susceptible d’offrir des possibilités accrues par rapport aux approches locales. Le modèle a été développé dans le but d’être reproductible. Les organisations engagées dans le CLLD sont idéalement positionnées pour s’engager avec toutes les parties prenantes concernées dans la mise en œuvre du Wild Work dans les zones rurales et urbaines. La boîte à outils Wild Work et la boîte à outils Junior Wild Work sont des résultats clés du projet. Ils sont hébergés sur une plateforme d’apprentissage Moodle avec une capacité d’évolution en termes de nombre d’utilisateurs simultanés. Des ressources techniques et financières sont nécessaires pour l’hébergement et la maintenance du site web et de la plateforme d’apprentissage en ligne, ainsi que pour le déploiement de la formation utilisant les boîtes à outils. La boîte à outils Junior Wild Work s’adresse aux jeunes âgés de 10 à 12 ans. Pour l’année scolaire à partir de septembre 2024, les « facilitateurs Junior Wild Work » offriront un programme d’éducation dans les écoles primaires de Cork en utilisant la boîte à outils Junior Wild Work, contribuant au programme STEM. Une combinaison de salles de classe et de salles de classe en plein air sera utilisée. Le programme est conçu pour renforcer les compétences des enseignants et des ambassadeurs de la biodiversité afin qu’ils soient en mesure de mettre en œuvre eux-mêmes le programme à l’avenir. Les boîtes à outils sont également utilisées pour l’engagement communautaire et l’intégration de nouvelles communautés. Il est prévu de traduire les boîtes à outils dans d’autres langues et certains modules sont déjà disponibles en ukrainien. Le projet a contribué au développement des compétences en utilisant une gamme de technologies et de classes en plein air dans chaque zone partenaire et entre les zones, à travers un éventail de parties prenantes, y compris les GAL LEADER, les représentants et les organisations communautaires, les agriculteurs, les écoles, les enseignants, les jeunes, les organismes publics et d’autres propriétaires fonciers. Il existe un énorme potentiel d’utilisation du concept et des résultats de ce projet à une échelle beaucoup plus large pour l’éducation STEM, la sensibilisation à la biodiversité, le développement communautaire, l’intégration de nouvelles communautés, l’apprentissage intergénérationnel, le bien-être, l’accessibilité et l’inclusion sociale. Les partenaires du projet utiliseront les ressources que nous avons développées de différentes manières. En tant qu’organisations à financement multiple engagées dans le CLLD, nous intégrerons l’utilisation des résultats du projet dans d’autres programmes publics, dans la mesure du possible. Un autre résultat, 100 actions pour la nature, a été inclus dans les quatre stratégies de développement local pour LEADER 2023-2027. Nous avons vu un avantage et un objectif clairs à notre coopération et, collectivement, nous avons surmonté les difficultés de mise en œuvre. Nous avons planifié avec soin, choisi le bon sujet et les bons partenaires. Le projet Wild Work Co-operation est terminé, mais le travail continue et nous planifions l’avenir !


Birding Aragón

Projet n°7

INTRODUCTION

Birding Aragón réunit tous les acteurs de la région rurale d’Aragón pour promouvoir le tourisme de nature. L’objectif principal de ce projet est de soutenir la marque déjà existante en tant que destination pour le marché local et étranger. Birding Aragon appartient à une association professionnelle, l’un des partenaires, qui assure sa continuité.


PRESENTATION DU PROJET

Birding Aragón réunit tous les acteurs locaux dans la promotion du tourisme de nature. L’objectif principal de ce projet a été de faire converger les soutiens autour du renforcement de l’Aragon en tant que destination pour les visiteurs locaux et étrangers. Grâce à ses paysages, sa géologie, sa flore, sa faune et sa position stratégique le long des principales voies de migration des oiseaux, l’Aragon a un grand potentiel en tant que destination de tourisme naturel. Au cours des trois dernières années, nous avons essayé de développer un produit touristique qui protège la nature tout en étant durable. Nous avons suivi différentes approches : promotion locale des agents qui se consacrent à la conservation de la nature au niveau local, formation des représentants locaux du secteur du tourisme afin de les sensibiliser aux ressources naturelles de leur territoire et à la manière de les exploiter de manière durable, innovation technique grâce à la numérisation, soutien et appui financier aux projets de conservation et d’éducation à l’environnement, ainsi que, et c’est là l’un des aspects les plus importants, création d’alliances avec d’autres organismes impliqués dans le tourisme de nature afin d’assurer la coopération et la formation, améliorant ainsi le produit de tourisme de nature dans son ensemble grâce à un transfert harmonieux des connaissances entre tous les acteurs locaux.


OBJECTIFS PRINCIPAUX

L’objectif principal de ce projet a été de faire converger les soutiens autour du renforcement de l’Aragón en tant que destination pour les visiteurs locaux et étrangers. Créer un réseau entre les agents impliqués dans le tourisme de nature et créer un produit commun.


LA VALEUR AJOUTEE DU PROJET

Le tourisme naturel et ornithologique est une ressource naturelle méconnue de l’Aragon. Grâce au projet LEADER, nous avons réussi à positionner la marque Birding Aragón dans les territoires, grâce à l’implication des Groupes d’Action Locale et à leur connaissance de leurs ressources endogènes. Les agents impliqués dans le tourisme rural ont été formés afin qu’ils puissent tirer profit de cette ressource précieuse que nous avons en Aragon. L’impact généré a été très positif, les petites entreprises rurales ont appris à connaître les ressources naturelles environnantes, comment commencer à se faire connaître dans le secteur et quels professionnels spécialisés ils ont à proximité pour pouvoir coopérer avec eux et créer un produit, toujours dans une approche de durabilité. conservation et réduction de l’impact sur l’environnement. Une équipe de travail a été créée pour concevoir les actions et les événements organisés, un réseau à travers lequel tout est organisé et décidé. Nous avons travaillé sur la conservation de la nature par le biais d’appels à projets réalisés par des écoliers, des ONG de conservation et d’environnement,… La communication par le biais des médias sociaux a connu une croissance exponentielle, tout comme le nombre de followers, tant nationaux qu’internationaux, le contenu du site web a été élargi et traduit en anglais et en français. La présence de la marque dans des foires nationales et internationales spécialisées nous a permis de nous positionner en tant que destination dans le secteur du tourisme de nature au niveau national et européen. La population locale a également participé au projet, en plus de la formation sur les ressources ornithologiques locales dans les écoles, des sorties ornithologiques guidées ont été réalisées et ont permis de faire connaître les ressources endogènes. La spécialisation des professionnels et leur formation continue dans les différents aspects du secteur ont également joué un rôle important dans le projet, en plus d’un échange d’expériences avec la Communauté valencienne, qui a donné lieu à d’importantes relations d’affaires. Nous avons montré in situ aux entrepreneurs du secteur comment le tourisme ornithologique fonctionnait dans chaque type d’entreprise, en tant que guide, en tant qu’hébergement, en tant que cache photographique, en tant qu’agence de voyage,… un exemple du soutien du réseau créé et de la manière dont il est possible de partager les expériences.


WEB: https://birdingaragon.com/en/birding-aragon/
Facebook Instagram and Youtube: @birdingaragon
Vidéo finale: https://www.youtube.com/watch?v=Zv9ibztKxVM
Partenaires: https://www.youtube.com/watch?v=VSDtkyYHXeE

Végét’Alpes

Projet n°6

INTRODUCTION

Le projet de coopération VÉGÉT’ALPES vise à structurer la filière agricole des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM). Il associe une agence de développement locale, une association d’agriculteurs biologiques, une entreprise de transformation et une université dans une démarche de Recherche et Développement à la dimension d’un département français.


PRESENTATION DU PROJET

Le projet VÉGÉT’ALPES concerne 4 GAL et couvre l’ensemble du département des Hautes Alpes. Il est piloté par l’Agence de Développement Économique et Touristique (ADDET 05) et AGRIBIO 05 (association de producteurs biologiques). Sont associés le laboratoire Acanthis et l’Université Grenoble-Alpes à travers son jardin botanique d’altitude du Lautaret.

Ce projet de coopération permet de conjuguer des compétences complémentaires pour construire un réseau solide et intégré autour des PPAM, en capacité de répondre aux enjeux économiques actuels comme aux évolutions climatiques futures. Le projet est à l’initiative d’actions fortes tout au long de la filière, depuis l’accompagnement technique et économique des producteurs, la connaissance scientifique et la transformation, jusqu’à la commercialisation et la promotion au niveau national et international.

Le projet associe les compétences du monde agricole, universitaire et de l’entreprise :

• des botanistes et des agronomes pour identifier et mettre en culture des plantes valorisables et adaptées aux évolutions climatiques ;

• des transformateurs de plantes qui innovent dans les techniques d’extraction et de distillation ;

• des acteurs de la gestion de projets pour comprendre les marchés économiques viables et asseoir une notoriété de la filière PPAM des Hautes-Alpes.

Autour des 4 partenaires du projet VÉGÉT’ALPES, un réseau d’une centaine d’acteurs s’est constitué, réunissant dans une dynamique collective chercheurs, producteurs, cueilleurs, herboristes, transformateurs, distributeurs et institutions publiques.


OBJECTIFS PRINCIPAUX

• Identifier les espèces créatrices de valeur, à confirmer et à prioriser, dans les marchés de la cosmétique, des compléments alimentaires, de la parfumerie, etc. ;

• Mettre en culture et assurer un suivi des itinéraires culturaux chez les producteurs et dans des lieux expérimentaux ;

• Identifier un modèle économique viable pour les producteurs et les industriels afin d’organiser des circuits courts d’approvisionnement, créateurs de valeur pour les entreprises haut-alpines ;

• Déterminer les procédés de transformation, de conservation et de valorisation des plantes. Ces investissements permettront à l’ensemble des acteurs du territoire de proposer des produits diversifiés issus de la filière PPAM des Hautes-Alpes ;

• Identifier les conditions de culture les plus favorables à la production des molécules d’intérêt par la plante (conditions environnementales, altitudinales, période de récolte…).

• Construire une offre globale d’aide au développement de la filière : parcelles agricoles expérimentales, identification de foncier disponible, investissements locaux dans des process de transformation, politique publique incitative, ingénierie financière, promotion, etc.


LA VALEUR AJOUTÉE DU PROJET

La filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) est très diversifiée, aussi bien au niveau de la production qu’au niveau des usages : alimentation, parfumerie, cosmétique, pharmaceutique, compléments alimentaires, vétérinaire… C’est une filière qui joue un rôle dans l’équilibre économique de la région par les externalités positives (tourisme, apiculture…) avec un impact fort dans les zones de montagne où ces cultures permettent de vivre du revenu de ces productions. Cette production a aussi la particularité d’avoir une forte identité territoriale et cette « pharmacopée populaire » est reconnue comme un véritable patrimoine immatériel par le Ministère de la Culture.

La filière des Hautes-Alpes représente 100 entreprises, 150 emplois directs sans compter l’activité saisonnière de cueillette, 400 hectares de cultures et plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaire. Les PPAM représentent une part significative des superficies certifiées en agriculture biologique.

VÉGÉT’ALPES est un projet de grande envergure par son échelle géographique, son caractère coopératif, et par sa recherche d’impact sur toute une filière agro-industrielle innovante. Le projet s’emploie à développer des synergies locales en réponse à des problématiques à la fois territoriales et globales.

Compte tenu de la dimension multifacette et multi-acteur de la valorisation des PPAM, ce projet de coopération inédit s’est déployé sur 4 territoires de GAL pour être efficace et pertinent : Sisteronais-Buëch, Gapençais, Serre-Ponçon-Ubaye-Durance et Grand Briançonnais. Les 4 GAL ont apporté un appui combiné en ingénierie, en accompagnement et en moyens financiers. Ces conditions essentielles ont permis à chaque composante de se renforcer et de gagner en compétences.

• Le suivi technique sur site des cultures agricoles s’est combiné à des formations, à un travail sur la réglementation et à la rédaction de documents techniques pour soutenir les installations futures ;

• Le travail en laboratoire avec l’Université Grenoble-Alpes et le Jardin du Lautaret a permis d’étudier les qualités physico-chimiques et biologiques de nombreuses plantes endémiques, constituant une base de données conséquentes pour un potentiel de valorisation future ;

• L’entreprise Acanthis Laboratoire a pu investir dans une nouvelle unité de distillation moderne pour diversifier l’offre de transformation de plantes et assurer de meilleurs débouchés.

• L’Agence de Développement des Hautes-Alpes a pris le rôle de chef de file pour faire travailler ensemble les acteurs d’amont en aval, jusqu’à explorer les opportunités sur le marché européen et mondial, dans un contexte de forte croissance de la demande en produits biologiques « Made in France ».

Grace à ce projet VÉGÉT’ALPES, la connaissance des acteurs de la filière et la reconnaissance mutuelle qui en est née permettent maintenant de sécuriser la filière, de tendre vers un approvisionnement en circuits courts et d’encourager à la conversion en agriculture biologique. Les résultats techniques et méthodologiques obtenus ont vocation à être diffusés et essaimés pour améliorer la connaissance des PPAM de montagne et asseoir la notoriété des Hautes-Alpes dans ce domaine.


https://drive.google.com/file/d/1QFpp62T2GN9iydo34XefLbRiZfvuzUzi/view?usp=sharing

Aragon Infoenergia

Projet n°5

INTRODUCTION

ARAGÓN INFOENERGIA CLIMATE CHANGE, BIOMASSE AND EMPLOYMENT est un projet de coopération entre huit groupes d’action locale en Aragon. Ce projet vise à « INFORMER “, ” CONSEILLER “ et ” ENCOURAGER » les conseils locaux, les entreprises touristiques et agroalimentaires sur la façon de les réorienter vers un NOUVEAU MODÈLE D’ÉNERGIE DURABLE, en mettant en œuvre les ÉNERGIES RENOUVELABLES ET L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE dans chacun des TERRITOIRES PARTENAIRES, en créant de nouveaux modèles énergétiques et dans le but de créer de l’emploi local. Le projet a débuté en juillet 2017 et s’est terminé en octobre 2020. Budget = 363 198,40 €, aide 80% 290 558,72 €.


PRESENTATION DU PROJET

La fonction la plus importante du projet a été de développer une stratégie commune, en valorisant le potentiel énergétique de chacun des territoires, tout en étant conscient de leurs problèmes énergétiques, afin de les réunir, de les sensibiliser et de créer un effet multiplicateur pour la mise en œuvre des énergies renouvelables. Pour cette raison, une série d’aspects et d’améliorations énergétiques ont été priorisés dans chaque territoire, visant différents secteurs, afin de les unir à la fin du projet. Pour cela, plusieurs réunions des partenaires ont été organisées et en même temps nous avons pu visiter quelques exemples de bonnes pratiques. Plusieurs études ont été réalisées : – Etude ‘Estimation de la biomasse mobilisable. Etude des alternatives pour sa valorisation en tant que « Chaleur naturelle ». La quantité de biomasse extractible par an dans chaque municipalité a été déterminée. Les différents modèles d’exploitation de cette biomasse sur le territoire sont analysés et évalués. Dans le cadre de l’étude et du rapport général, différents modèles de valorisation de la biomasse ont été analysés, en particulier sept propositions ont été étudiées : centrale de cogénération pour la production de chaleur et d’électricité, centrale de production de copeaux de bois, centrale de production de pellets, centrale de production conjointe de copeaux de bois et de pellets, centrale de distribution de chaleur ou chauffage urbain, centre logistique de la biomasse et faisabilité de la mise en place d’une société de gestion forestière. – Évaluation des impacts sociaux, économiques et démographiques de la production d’énergie solaire et éolienne dans la région de Campo de Belchite et dans d’autres municipalités dans le cadre du projet de coopération ARAGÓN INFOENERGÍA » – Guide du pompage solaire direct. – Guide de l’autoconsommation partagée. – Exposition itinérante sur le CHOPO CABECERO


OBJECTIFS PRINCIPAUX

Promouvoir, en équipe, le développement des territoires participants à travers une stratégie de promotion des économies d’énergie et de l’efficacité énergétique, en tirant parti des ressources locales, des sources endogènes, dans le but de combiner l’étude des ressources énergétiques de biomasse, solaires, hydrauliques et éoliennes que les territoires possèdent, avec les points de consommation.


LA VALEUR AJOUTÉE DU PROJET

ARAGÓN INFOENERGIA a eu un effet démonstratif et multiplicateur, qui a conduit de nombreux conseils locaux et entités privées à présenter des demandes d’aide dans le cadre de différents appels à propositions du gouvernement d’Aragon, d’IDAE, de MITECO et de LEADER, dans les domaines 4.1 Production d’énergies renouvelables pour l’autoconsommation et l’efficacité énergétique dans les entreprises, et 4.2 Efficacité énergétique dans les infrastructures publiques, y compris les bâtiments publics.


Saveurs Rurales

Projet n°4

INTRODUCTION

Les objectifs du projet sont la promotion des produits et des métiers, la commercialisation internationale des produits agricoles dans cinq pays de l’UE, la mise en réseau, la promotion du tourisme, le transfert de connaissances, la sensibilisation à une alimentation saine, la valorisation des produits locaux, la promotion des produits locaux biologiques, l’inclusion sociale des habitants des zones rurales isolées, la plate-forme de promotion mobile. Nous avons obtenu d’excellentes opportunités de marketing pour les producteurs et les représentants du tourisme dans les pays partenaires grâce à l’organisation de foires internationales et à une plateforme mobile. Le projet a permis de placer des produits et de créer des réseaux dans cinq pays de l’Union européenne. En outre, les séminaires et les foires internationales ont également permis de promouvoir le tourisme et le patrimoine culturel. Les participants au projet comprenaient des habitants de zones rurales éloignées et marginalisées. Grâce à la promotion du tourisme rural dans les pays partenaires, nous avons influencé la promotion de l’aspect touristique de la région de nos GAL. L’amélioration de la connaissance de la production locale est également l’un des résultats du projet. En organisant des visites agricoles, des visites d’étude et des ateliers, nous avons permis aux parties prenantes du projet de mieux comprendre les processus et la commercialisation des produits dans les pays partenaires. Rural Flavour promeut un mode de vie sain, mesurable par les produits locaux mis sur le marché européen, le nombre de programmes d’alimentation saine organisés dans les jardins d’enfants, les écoles et les maisons de retraite.


PRESENTATION DU PROJET

Le projet a été mis en œuvre dans les régions de Harjavalta (Pori) en Finlande, Limassol et Paphos à Chypre, Maslenica et Starigrad en Croatie, Hiiumaa en Estonie, Torres Novas et Tomar au Portugal. Nous avons décidé de mettre en place le projet de coopération Rural Flavours afin d’offrir à nos parties prenantes issues de zones rurales isolées la possibilité de promouvoir leurs produits et de créer des réseaux dans les pays partenaires afin d’accéder aux marchés étrangers, ainsi que de placer leurs produits sur le territoire des pays partenaires du projet. En outre, notre objectif était de sensibiliser les enfants et les adultes à l’alimentation biologique et au développement durable, ainsi que d’accroître le respect et la connaissance des différentes traditions et nations. Nous avons organisé des foires agricoles, des visites d’étude de producteurs locaux, un calendrier pour les enfants, une plateforme en ligne, des ateliers sur la durabilité et le marketing des produits autochtones locaux, des vidéos touristiques promotionnelles, la promotion des groupes marginalisés et des régions éloignées. Le projet a démarré avec succès au Portugal le 27 septembre 2018 et s’est terminé en mai 2020 en Finlande.


OBJECTIFS PRINCIPAUX

À l’issue de la mise en œuvre du projet de coopération, nous avons augmenté les opportunités de marketing pour la promotion de nos acteurs locaux dans cinq pays européens. Le projet a entraîné un changement d’expérience et une augmentation du nombre d’arrivées de touristes. Grâce à la promotion du tourisme rural dans les pays partenaires, nous avons influencé la promotion de l’aspect touristique de la zone de notre GAL. L’augmentation des connaissances sur la production locale est également l’un des résultats du projet. En organisant des visites agricoles, des visites d’étude et des ateliers, nous avons permis à nos partenaires de mieux comprendre les processus et la commercialisation des produits locaux. Rural Flavour a encouragé le mode de vie rural et la promotion d’un mode de vie sain, ce qui est mesurable par le nombre de programmes d’alimentation saine organisés dans les jardins d’enfants, les écoles et les maisons de retraite, qui sont indirectement touchés par le projet. Un autre résultat mesurable du projet est l’augmentation du nombre de produits locaux placés sur les marchés locaux et européens. Tout au long des projets, LEADER nous a fourni des financements, des exemples de bonnes pratiques et un soutien pour notre action. Le fait que Rural Flavours fasse partie du programme LEADER nous a donné l’occasion d’utiliser les concepts LEADER : partenariat méthodologique, approche multisectorielle, approche ascendante, et a conféré à notre projet une valeur extra-ordinaire.


LA VALEUR AJOUTÉE DU PROJET

Renforcer la compétitivité de l’activité agricole locale – L’intention de base est d’utiliser les conditions spatiales et naturelles comme leviers pour le développement de l’activité agricole et de renforcer la reconnaissance et la qualité des produits provenant des zones des GAL. Le renforcement de la compétitivité de l’activité agricole locale et le renforcement des capacités des GAL et des parties prenantes sont les objectifs de la stratégie de développement local qui correspondent aux objectifs du projet « Saveurs rurales ». L’agriculture locale par le biais du projet « Saveurs rurales » a augmenté la compétitivité de l’agriculture locale au niveau de l’UE et a renforcé les capacités des GAL et des parties prenantes des GAL par le biais de diverses activités de projet. Il a abordé la question du changement démographique en incluant des acteurs issus de zones rurales éloignées. La promotion des zones rurales est un outil qui permet d’attirer les gens vers l’agriculture, les produits et le mode de vie ruraux, face au problème récurrent du dépeuplement des zones rurales. En outre, nous avons intégré les questions environnementales par le biais d’ateliers sur les programmes d’alimentation saine, le placement de produits dans les foires, le calendrier des enfants et la plateforme en ligne. Les questions sociales ont été incluses par la promotion de l’égalité des sexes et de l’égalité des chances pour tous les participants au projet. Ce concept de projet peut être transféré à d’autres GAL qui souhaitent promouvoir les produits autochtones locaux, une alimentation et un mode de vie sains par le biais d’une collaboration similaire, d’une mise en réseau, d’un placement de produits européens, de l’organisation d’une foire agricole internationale et de la mise en place d’un outil de mise en réseau pour les agriculteurs de leur région. En outre, l’organisation d’ateliers sur un mode de vie sain, destinés en particulier aux enfants des jardins d’enfants et aux écoliers, met l’accent sur les aliments cultivés de manière écologique, qui constituent un concept de durabilité essentiel. Ce projet a incité le GAL Trei Collini de Moldavie à effectuer une visite d’étude au GAL « Bura » en septembre 2023 et à organiser un événement similaire à plus petite échelle en Moldavie en août 2024.



CONTACT

Personne de référence : Ana Mamić

Partenaires:

  • Local Action Group « Bura »
  • Development Agency of Lemesos LTD
  • LEADER Karhuseutu
  • LAG Hiiumaa
  • LAG ADIRN
  • Paphos District Development Agency “Aphrodite”